LROM 1222 – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Tue, 27 Aug 2013 17:34:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 LROM 1222 – La disparition des déclinaisons https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1222_la-disparition-des-declinaisons/ Thu, 02 May 2013 08:20:45 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15643 Lire la suite ]]> Dans l’évolution du latin vers le français, les 4 phénomènes suivants ont joué un rôle dans la disparition progressive des déclinaisons : érosion des distinctions phonétiques, confusion entre les fonctions casuelles, concurrence des structures prépositionnelles, fixation de l’ordre des mots. Expliquez pourquoi l’on peut considérer que ces quatre phénomènes sont interdépendants et se sont mutuellement renforcés.

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Dans l’évolution du latin au français les déclinaisons vont progressivement disparaître, et cela à cause de certains phénomènes. Ces phénomènes auront comme conséquence d’affaiblir le système des déclinaisons latines jusqu’à leur disparition pure et simple. Ces phénomènes sont au nombre de quatre, commençons avec l’érosion des distinctions phonétiques. Cette érosion est importante car il y avait six cas de déclinaison latine or s’il devient compliqué de distinguer phonétiquement ces six différents cas il sera logique d’en diminuer le nombre.

Ensuite la confusion entre les fonctions casuelles joue, elle aussi, un rôle important, en latin chaque cas est déterminé pour une fonction particulière mais s’il surgit des confusions au sujet de ces fonctions l’idéal est alors de les simplifier en en diminuant le nombre. Pour continuer nous en venons à la concurrence des structures prépositionnelles. En effet, durant le processus d’évolution vers le français un système prépositionnel va être établi mais une ?? des informations de ce type résidaient dans le système de déclinaison latine (rappelons qu’il s’agit là d’une langue flexionnelle). Mais, encore une fois, avec l’apparition de ce nouveau système les déclinaisons n’ont plus vraiment leur rôle à jouer. Enfin, la fixation de l’ordre des mots dans la phrase finira d’atténuer l’importance des déclinaisons. Encore une fois nous rappelons que le latin est une langue flexionnelle et que, par conséquent, beaucoup d’informations se trouvent dans la désinence. Or si l’ordre des mots est dorénavant fixé les informations apportées par la déclinaison (le cas de la déclinaison) sont réduites dans leurs fonctions. Ces quatre phénomènes sont interdépendants car ils touchent tous à la déclinaison latine mais surtout ils se renforcent en ce qui concerne sa disparition et, l’union faisant la force, ces différents phénomènes, qui affaiblissent ?? le système latin, apparus les uns après les autres, et mis bout à bout aboutissent à un affaiblissement total et donc à une disparition des déclinaisons latines.

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Dans l’évolution du latin au français les déclinaisons vont progressivement disparaître, et cela à cause de certains phénomènes. Ces phénomènes auront comme conséquence d’affaiblir le système des déclinaisons latines jusqu’à leur disparition pure et simple. Ces phénomènes sont au nombre de quatre, commençons avec l’érosion des distinctions phonétiques. Cette érosion est importante car il y avait six cas de déclinaison latine or s’il devient compliqué de distinguer phonétiquement ces six différents cas il sera logique d’en diminuer le nombre.

Ensuite la confusion entre les fonctions casuelles joue, elle aussi, un rôle important, en latin chaque cas est déterminé pour une fonction particulière mais s’il surgit des confusions au sujet de ces fonctions l’idéal est alors de les simplifier en en diminuant le nombre. Pour continuer nous en venons à la concurrence des structures prépositionnelles. En effet, durant le processus d’évolution vers le français un système prépositionnel va être établi mais une ?? des informations de ce type résidaient dans le système de déclinaison latine (rappelons qu’il s’agit là d’une langue flexionnelle). Mais, encore une fois, avec l’apparition de ce nouveau système les déclinaisons n’ont plus vraiment leur rôle à jouer. Enfin, la fixation de l’ordre des mots dans la phrase finira d’atténuer l’importance des déclinaisons. Encore une fois nous rappelons que le latin est une langue flexionnelle et que, par conséquent, beaucoup d’informations se trouvent dans la désinence. Or si l’ordre des mots est dorénavant fixé les informations apportées par la déclinaison (le cas de la déclinaison) sont réduites dans leurs fonctions. Ces quatre phénomènes sont interdépendants car ils touchent tous à la déclinaison latine mais surtout ils se renforcent en ce qui concerne sa disparition et, l’union faisant la force, ces différents phénomènes, qui affaiblissent ?? le système latin, apparus les uns après les autres, et mis bout à bout aboutissent à un affaiblissement total et donc à une disparition des déclinaisons latines.

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LROM 1222 – La palatalisation https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1222_la-palatalisation/ Thu, 02 May 2013 08:15:54 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15603 Lire la suite ]]> Peut-on considérer que la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique ? Justifiez votre réponse à l’aide d’au moins trois arguments.

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Oui la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique.

La consonne se renforce en position forte (initiale ou post-consonantique), car elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement consonantique lors de la palatalisation. De plus, une consonne peut se palataliser en position faible (post-vocalique) et dans ce cas, il y a apparition d’un yod de transition qui renforce la consonne et l’aide ainsi à se palataliser en lui donnant plus d’énergie.

Lorsque les consonnes K et G se palatalisent elles subissent une assibilation qui est le passage d’une consonne vers un son plus complexe, donc la consonne se renforce en se palatalisant : Kj >> TSj (T+S), Gj >> DZj  (D+Z).

La palatalisation est le renforcement de la consonne vers le voile du palais (vers le yod qui est le son palatal par excellence), donc il y a  renforcement de la consonne grâce au yod.

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Oui la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique.

La consonne se renforce en position forte#information manquante #connecteurLa palatalisation touche aussi des consonnes en position faible. R 'se renforce notamment en position forte' (initiale ou post-consonantique), car#connecteurCe n'est pas tout à fait parce qu'elle bénéficie de plus d'énergie articulatoire en position forte que que la consonne se renforce. Le renforcement est une tendance générale qui se marque d'autant plus facilement/précocement qu'un son est déjà articulé avec une certaine énergie. elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que#connecteur Le choix du connecteur surprend : on s'attend à l'ajout d'un élément qui vient soutenir la logique de l'argumentation ('on a X et on sait par ailleurs que Y, donc on peut en conclure Z'). Or ce qui suit ne fait pas avancer l'explication. la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement#tautologie En résumé, le scripteur dit 'la consonne se renforce ; il y a donc bien un renforcement'. consonantique lors de la palatalisation. De plus#connecteurLe 'de plus' sous-entend qu'on vient compléter l'argumentation précédente. Or le scripteur commence plutôt à développer un autre cas de figure. R 'A côté de cela, la palatalisation peut aussi toucher des consonnes en position faible', une consonne peut se palataliser en position faible (post-vocalique) et dans ce cas#connecteur #argumentationOn s'attend à une explication qui opposerait consonnes en position forte et consonnes en position faible. Or ce qui suit introduit un élément descriptif mais pas explicatif., il y a apparition d’un yod de transition#argumentation #contenu non pertinentL'apparition du yod de transition est une 'conséquence' de la palatalisation et non la cause du renforcement de la consonne. qui renforce la consonne et l’aide ainsi à se palataliser#contenu non pertinentLe yod de transition n'est pas la cause mais la conséquence du renforcement. Il 'aide', par sa présence, à la prononciation de la consonne palatalisée qui le suit, en 'ramenant' le lieu d'articulation en zone palatale. en lui donnant plus d’énergie.

Lorsque les consonnes K et G se palatalisent elles subissent une assibilation#détail inutileL'évocation de l'assibilation n'est pas nécessaire pour l'argumentation. Il s'agit d'une conséquence de la palatalisation. qui est le passage d’une consonne vers un son plus complexe, donc#connecteur #argumentationLe renforcement n'est pas une conséquence de l'assibilation, pas plus que cette dernière n'est un élément explicatif de la présence d'un renforcement. la consonne se renforce en se palatalisant : Kj >> TSj (T+S) ; Gj >> DZj (D+Z).

La palatalisation est le renforcement de la consonne vers#collocation impropreOn ne peut pas parler de 'renforcement vers' une zone articulatoire. La palatalisation est un déplacement du lieu d'articulation vers la zone centrale du palais, doublé d'une fermeture. R cf. plus loin le voile du palais#terme incorrect #contenu non pertinentQuand on parle de 'zone palatale', on évoque le palais 'dur', au centre, et non le voile du palais, situé à l'arrière de la bouche. R 'la palatalisation est le déplacement de l'articulation de la consonne vers la zone palatale (palais dur), où s'articule le yod' (vers le yod qui est le son palatal par excellence), donc il y a  renforcement#tautologieEn résumé, le scripteur dit 'La palatalisation est un renforcement donc il y a renforcement'. de la consonne grâce au yod#contenu non pertinent #argumentationCe n'est pas le yod qui crée le renforcement (cf. explications plus haut)..

 

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#tautologie https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/tautologie/ Tue, 19 Feb 2013 12:44:29 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=853 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

tautologie_illu

Le scripteur répète une idée plusieurs fois, sous une (des) forme(s) plus ou moins différente(s), mais sans apporter quelque chose de neuf au raisonnement.

Pourtant, formellement et structurellement, le texte a l’apparence d’une définition, d’une explication, d’une argumentation (on retrouve notamment des parce que,  carc’est pourquoi, la raison en est que, etc.).

Il peut s’agir par exemple :

  • d’une définition autoréférentielle
     « Une tautologie est une chose qui est tautologique »
  • d’une reformulation d’un même concept
      « 100% de nos clients achètent nos produits » (le client, au sens commercial du terme, est nécessairement quelqu’un qui achète un produit).

Dans le cas d’une argumentation, la tautologie constitue un argument faussement logique puisque les éléments de contenu (présentés comme nouveaux et sensés soutenir le propos) ne sont en réalité qu’une redite de l’idée de départ. Par exemple : « C’est un texte romantique car il présente les caractéristiques des textes romantiques ».

Le lecteur n’apprend rien de plus sur le sujet.

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros Sociauxlunettes

[tab:En pratique]

spotLROM 1222 – La palatalisation

La consonne se renforce en position forte (initiale ou post-consonantique), car elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement#tautologie En résumé, le scripteur dit 'la consonne se renforce ; il y a donc bien un renforcement'. consonantique lors de la palatalisation.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incomplet – insuffisant, incompétent
superficiel, naïf – candide

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 15a – Raisonnement circulaire

CCDMD

Un exemple d’argumentation réussie

Quelques notions utiles et conseils pratiques autour de l’argumentation

www

Une fiche sur l’argumentation : voir les pages 1 à 8 + la page 11, principalement)

Des considérations sur l’argumentation

livre ouvert détouré

Caroline SCHEEPERS, L’argumentation écrite, Bruxelles, De Boeck, 2013.

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Le passage que je présente comme une explication fonctionne-t-il comme telle ?
    A-t-on le sentiment, après l’avoir lu, que l’on comprend mieux ce qui est censé être expliqué ?
  • Ne suis-je pas en train de « tourner en rond » ?
  • Ce passage apporte-t-il des éléments nouveaux ?
  • N’y a-t-il pas des formulations quasi identiques du même contenu ailleurs dans le texte ?

 

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