incompétent – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Tue, 05 Nov 2013 09:14:31 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi j’ai l’air (moi) ? https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/ https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/#respond Thu, 27 Jun 2013 08:10:40 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=23673 Lire la suite ]]> table radio_small2

Ce que le prof risque de conclure à propos de moi

Presque automatiquement, le jugement qu’un lecteur porte sur un écrit se transforme en une représentation de son auteur. Comme si, à l’instar de l’apparence physique, le style vestimentaire ou encore l’accent, les écrits d’une personne étaient les indicateurs de ce que l’auteur est en essence ou « en profondeur ».

Il s’agit d’une appréciation globale sur la personne qui sera parfois pertinente, parfois pas, mais pratiquement inévitable !

[table]

icone_incompetent NEW2,icone_negligent NEW3

phrases_incompétent,phrases_négligent

[/table]

[table]

icone_scolaire NEW2,icone_naïf NEW3
phrases_scolaire2,phrases_naïf2

[/table]

icone_pretentieux NEW2phrases_prétentieux

]]>
https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/feed/ 0
#syntaxe_incongrue https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/syntaxe-incongrue/ Thu, 28 Feb 2013 18:00:57 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4513 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

syntaxe incongrue_illu

On retrouvera sous cette étiquette tous les cas de syntaxe déficiente qu’on ne pourra pas qualifier plus précisément : pour résoudre le problème, il ne suffit pas d’ajouter un mot manquant, de modifier un morphème grammatical mal choisi, de rétablir le bon temps ou le bon mot, ni même de clarifier les référents d’une construction ambigüe… Soit il s’agit d’une présence massive et combinée de plusieurs de ces problèmes, soit le résultat est tellement incompréhensible que le diagnostic précis est impossible.

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Besherelle – Facebook

[tab:En pratique]

spotLFLTR 1120 – La confusion autour du terme « libertins » 

En effet est évoquée la ‘jeunesseL'inversion sujet/verbe combinée à l'emploi de la forme passive crée une forme non canonique et inattendue, qui rend la compréhension moins aisée (outre le fait qu'il manque une virgule après 'en effet') R En effet, il (le terme 'libertins') évoque la jeunesse débauché de la noblesse’ dont le but est d’être opposé à l’ordre moral, à la tradition.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

spotLROM 1112 – Trois approches littéraires

Enfin, un esthéticien de la réception regardera quel est le travail du lecteur face au texte qu’il doit reconstruire, parachever et quels éléments mais aussi ceux qui lui sont internes permettent d’effectuer cette reconstructionLa fin de phrase est pratiquement impossible à interpréter (confusion éventuellement entre /permettent/ et /permettant/ ?!?). Il s’agit d’un exemple proche de #tournure confuse, à savoir une formulation très complexe mal gérée. R Il regardera également quels éléments, externes et internes au texte, permettent d’effectuer cette reconstruction..

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
pas clair – ambigu, incompétent
incompréhensible, négligent
incorrect, (prétentieux)

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

www

Des exemples de solécismes et anastrophes (considérés, s’il ne s’agit pas d’une licence poétique, comme des formulations syntaxiques incongrues)

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • La formulation que j’utilise ne peut-elle pas être simplifiée ?
  • Si je rédige une phrase longue et complexe, suis-je sûr que les éléments pris ensemble font sens ?
  • Si je relis la phrase lentement à voix haute, est-elle compréhensible ?
]]>
#morphème_gramm https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/morpheme-gramm/ Thu, 28 Feb 2013 17:57:05 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4443 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

morphème gramm_illuOn peut observer trois types de problèmes en lien avec l’utilisation des morphèmes grammaticaux
tels que les prépositions, les adverbes de négation, les conjonctions…

Dans certains cas, il s’agit d’une omission du terme là où il serait pourtant nécessaire de l’écrire.

Exemples
1. Il considère leur idée irréaliste
(au lieu de la forme attendue « COMME irréaliste »)
2. Elle préfère partir avec son amie plutôt que ses parents
(au lieu de « plutôt qu’AVEC ses parents »)
= exemple du cas très fréquent d’absence de répétition de la préposition dans une énumération

Dans d’autres cas, le scripteur fait une confusion et recourt à un morphème qui n’est pas pertinent dans le contexte (souvent, il s’agit d’un morphème de la même catégorie ; par exemple, on utilise une préposition pour une autre). On est proche, ici, du problème de #collocation, dans le sens où le scripteur utilise une combinaison de type « verbe + préposition », par exemple, comme s’il s’agissait d’une expression figée standard alors qu’on ne la retrouve généralement pas sous cette forme.

Exemple
J’ai reçu des livres ma grand-mère
(variante que l’on peut entendre pour « DE ma grand-mère », en contexte familier, dans les régions de Namur et de Charleroi)

Enfin, il peut également arriver que le scripteur utilise une préposition là où il ne devrait pas y en avoir.

Exemple
Il se rappela rapidement *du titre de l’ouvrage
(au lieu de « se rappeler le titre de l’ouvrage »)

Comme plusieurs de ces tournures sont fréquentes à l’oral et dans les écrits informels, elles n’entravent que très rarement la compréhension du discours lorsqu’elles apparaissent dans les écrits des étudiants. Il n’en reste pas moi qu’elles ne sont pas conformes au niveau de langue qui est généralement attendu dans les écrits universitaires (cf. #registre) et/ou qu’elles peuvent diminuer la lisibilité immédiate du texte (dans le cas où le lecteur perçoit, plus ou moins consciemment, la formulation comme surprenante, inhabituelle…)

D’autres exemples fréquents

  • SANS QUE + sujet + vb >> sans que + sujet + NE + vb
    *Je changerai l’horaire sans qu’il s’en rende compte (… sans qu’il NE s’en rende compte)
  • TROP + adj. + *que* POUR..
    Il est trop fier *que* pour accepter votre aide.
  • ON vs L’ON ?
  • QUOIQUE vs QUOI QUE
  • QUI (tournure personnelle) vs QU’IL (tournure impersonnelle) cf. ce qui / ce qu’il
  • pallier *à* un problème >> pallier un problème
  • habiter *sur*… >> habiter À…
    J’habite *sur* Bruxelles
  • tournures avec DONT
    les recherches dont il *en* fait mention (… dont il fait mention)
    le style dont on connaît *ses* particularités (… dont on connaît LES particularités)
    le problème *dont* il fait référence (… AUQUEL il fait référence)
    C’est DE ce cas de figure *dont* je vais parler (C’est de ce cas QUE je vais parler)

Sources (photos sous licence Creative Commons) : noeuds – facebook

[tab:En pratique]

spotLROM 1311 – La standardisation des langues (1)

Le rhéto-frioulan présente un groupe de variétés de langues qui peut se diviser en trois groupes : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes se situent dans des pays différents (Suisse#morphème grammaticalR en Suisse pour le Romanche et Italie#morphème grammaticalR en Italie pour le ladin & frioulan#morphème grammaticalR et le frioulan).

(…)

 

Consulter l’analyse complète (réponse complète et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]

Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure

lunettes_small2, table radio_small2

pas clair, négligent

ambigu, incompétent

fatigant

non conforme

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Informations sur l’utilisation du « dont » 

Informations sur l’utilisation des prépositions 

Absence ou présence erronée de l’adverbe de négation « ne »

BDL

Répétitions de :

Prépositions :

Le vocabulaire – Nuances sémantiques

  • à nouveau / de nouveau
  • à travers / au travers
  • en regard de / au regard de
  • l’un l’autre / l’un et l’autre
  • voici / voilà

www

Sur le site du Bureau de Traduction québécois, on trouve « Le rouleau des prépositions » : tapez un verbe ou un adjectif dans le rectangle de saisie (ou trouvez-le dans le menu alphabétique qui s’affichera à gauche) et vous obtiendrez un tableau récapitulatif des prépositions utilisées avec ce mot.

Une page consacrée aux solécismes (« manquements aux règles de la syntaxe ») où l’on relève des erreurs fréquentes (dont bon nombre relèvent de l’emploi des morphèmes grammaticaux).

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Suis-je sûr des prépositions que j’utilise ? S’agit-il chaque fois de celle qui convient dans ce contexte ?
  • Si j’utilise une tournure un peu complexe, suis-je sûr que la combinaison « standard » des termes est celle que je propose ?
  • Ai-je vérifié la pertinence de mes pronoms relatifs, notamment en ce qui concerne le pronom « dont » ?

]]>
#temps/modes https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/temps-modes/ Thu, 28 Feb 2013 17:55:27 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4413 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

temps modes_illu

Qui dit concordance, suppose la présence de deux verbes coordonnés ou subordonnés. Les problèmes potentiels de concordance des temps et/ou modes entre ces deux verbes peuvent être organisés autour de trois questions principales (explications exhaustives et très claires sur le site de CCDMD)

1. Le verbe ou la construction verbale de la phrase principale ou la conjonction utilisée « attendent »-ils un mode spécifique ?

Je vois qu’il est heureux.
vs Je veux qu’il soit heureux.
vs Je crois qu’il est heureux. Je ne crois pas qu’il soit heureux. Je ne crois pas qu’il est heureux

Ici : nuance sémantique au niveau du degré de certitude et la question de la modalisation (cf. la fiche #posture)

Il est heureux même s’il est malade.
vs Il est heureux bien qu’il soit malade.
vs S’il n’était pas malade, il serait heureux.

2. Comment les actions se situent-elles chronologiquement par rapport au temps de l’énonciation ?

C’est-à-dire : y a-t-il antériorité, simultanéité ou postériorité par rapport au moment où l’auteur du texte se situe ?

S’il tond le dimanche, les voisins s’énervent
Ici, l’action de s’énerver a toujours lieu au moment de l’énonciation (et elle peut avoir commencé avant et se prolonger après celui-ci).
vs
S’il tond dimanche prochain, les voisins s’énerveront
Ici, l’action de s’énerver est nécessairement postérieure au moment de l’énonciation.

Exemple problématique dans une copie d’étudiant (c’est nous qui soulignons) :
Dans le chapitre 3, nous démontrerons la pertinence de cette hypothèse. Dans le chapitre 4, nous discutons une série d’interprétations alternatives.

3. Comment les actions se situent-elles les unes par rapport aux autres ?

C’est-à-dire : se succèdent-elles (et dans quel ordre) ou se recouvrent-elles temporellement ?
Si les « actions » ne sont pas simultanées, l’action du verbe subordonné est-elle antérieure ou postérieure à celle du verbe principal ?

Il triait ses déchet car sa femme le lui demandait.
vs Il triait ses déchets car sa femme le lui avait demandé.

Exemple problématique issu d’une copie d’étudiant (c’est nous qui soulignons) :
Monsieur X précise qu’il aurait aimé utiliser ce livre, mais qu’il rencontra un obstacle d’ordre pratique.

ATTENTION !
Il est essentiel, pour ne pas commettre d’erreurs de temps/modes, de ne pas se fier uniquement à ses habitudes ou à son intuition et ce, pour deux raisons :

En principe, l’indicatif et le subjonctif portent des valeurs différentes. L’indicatif expose (« indique ») des faits réels, une action accomplie, certaine… Tandis que le subjonctif est utilisé pour exprimer l’incertitude, l’éventualité, le jugement, le point de vue (« subjectif »), une action envisagée en pensée… Ceci est un principe global qui ne tient compte ni des évolutions syntaxiques et sémantiques, ni des nombreux cas particuliers (il suffit, pour s’en convaincre, de comparer les exemples ci-dessus) !

On constate que plusieurs règles de concordance, bien que toujours valables à l’écrit, admettent à l’oral des formes simplifiées. Ces variantes peuvent être si répandues que l’utilisation de la règle stricte peut même passer pour du pédantisme, voire pour une erreur ! Par exemple, quand la forme attendue est un subjonctif plus-que-parfait, cette dernière est très souvent remplacée par un subjonctif présent. Il aurait fallu que Claude fût plus persévérant pour y arriver  sera ainsi probablement plutôt réalisé sous la forme Il aurait fallu que Claude soit plus persévérant pour y arriver.

Sources : Facebook – Bescherelle

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Les accents régionaux

Celui-ci étudie les effets de la société sur la structure du langage et  préconise que la société a#temps/modesAprès 'préconiser', il faut une subordonnée au subjonctif (même si, de toute façon, ce verbe n'est pas pertinent dans cette phrase) R ait une réelle répercussion sur notre langage.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée) (lien intégré vers AC)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
non conforme, incompétent
ambigu, négligent

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Un ensemble extrêmement complet de fiches sur la concordance des temps

BDL

Le subjonctif après certaines locutions conjonctives

Les temps avec la conjonction « après que »

wwwUn outil pour conjuguer

Des fiches sur Grammaire Reverso :

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je utilisé des constructions complexes de type « phrase principale + phrase subordonnée » ?
  • La forme verbale de la phrase principale ou la conjonction utilisée exigent-elles l’emploi d’un mode spécifique ? L’ai-je bien utilisé ?
  • Les temps utilisés permettent-ils de situer adéquatement les actions par rapport au temps de l’énonciation ?
  • Ai-je vérifié que les temps utilisés exprimaient correctement les rapports temporels entre les différentes actions exprimées par les verbes ?
]]>
#rupture_de_construction https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/rupture-de-construction/ Thu, 28 Feb 2013 17:54:46 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4393 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

rupture construction_illu

L’anacoluthe consiste en une construction de phrase qui s’interrompt soudainement pour laisser la place à une autre construction, comme un changement de sujet.

*Diplômé en Langues et Lettres, ce poste de professeur de français m’intéresse particulièrement.
Exilé sur le sol au milieu des huées / Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

(C. Baudelaire, L’Albatros)

Dans les structures choisies comme exemples, le participe passé, mis en apposition en début de phrase, est censé se rapporter au sujet de la phrase et préciser une de ses qualités (ou du moins, c’est ainsi que cela doit fonctionner d’un point de vue strictement grammatical).
Or, dans les exemples fautifs repris ci-dessus, même si le sens des phrases reste relativement clair, les sujets grammaticaux poste ou ailes ne correspondent pas aux éléments visés par les adjectifs diplômé ou exilé. Il s’agirait en réalité respectivement du locuteur (qui est diplômé) et d’un albatros (qui est exilé).

La tournure correcte serait donc, pour le premier exemple :
Diplômé en Langues et Lettres, JE suis particulièrement intéressé par ce poste de professeur de français.

NB
Nous ne corrigeons pas l’anacoluthe réalisée par Baudelaire, en partant du principe qu’il s’agit d’une licence poétique.


Le zeugme
,
quant à lui, est un procédé qui consiste à coordonner deux éléments sans répéter le terme qui justifie la coordination.

Parfois, le terme n’est pas répété par souci de raccourci, sans que cela entraîne une rupture de construction, comme ici le verbe ‘être’
L’inspecteur. – La tête est tiède, les mains froides, les jambes glacées
(J. Giraudoux, Intermezzo, III, 5)

Le problème se pose quand l’absence de répétition (ou le choix même de coordonner les deux éléments) produit un résultat incorrect d’un point de vue strictement syntaxique ou sémantique.

Zeugme syntaxique
Les éléments coordonnés n’ont pas la même fonction.
*Il va à Paris et en voiture = complément d’objet indirect VS complément circonstanciel
*Je mange un fruit et avec appétit = complément d’objet direct VS complément circonstanciel
*Les invités ont été introduits par la grande porte et par le majordome = complément circonstanciel VS complément d’agent

Zeugme sémantique
Après avoir sauté sa belle-sœur et le repas de midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane (P. Desproges)
Robert avait toujours exigé sa ration de sucre dans le café et de politesse dans la conversation. (H. Bazin)

Comme on le constate dans ces exemples, le terme non répété (souvent un verbe) est tantôt pris dans son sens propre, tantôt dans son sens figuré, dans une acception tantôt concrète, tantôt abstraite.

Certains auteurs emploient volontairement ces formes agrammaticales à des fins stylistiques (en partant du principe que le lecteur pourra rétablir de lui-même le déséquilibre causé). Par exemple, Hervé Bazin (dans notre second exemple) a eu recourt à un ‘attelage’, procédé rhétorique qui consiste à coordonner un terme concret (ici : sucre) à un terme abstrait (ici : politesse).

Cependant, l’anacoluthe et le zeugme restent considérés comme des erreurs dans un texte scolaire/universitaire /standard et apparaissent plutôt comme une incompétence rédactionnelle du scripteur. De plus, l’effort demandé au lecteur pour reconstruire la structure pertinente rend la compréhension immédiate plus difficile.

 Sources (photos sous licence Creative Commons) :
Zéros SociauxFacteur Lego

[tab:En pratique]

spotLFLTR 1120 – La guerre et le monde homérique

(…) Quant à l’Odysée#orthographe lexicaleAttention, le terme est correctement orthographié dans la question ! R 'Odyssée'le thème#rupture de constructionAnacoluthe (le sujet grammatical de la phrase doit être l'objet qui est introduit par 'Quant à'). R 'Quant à l'Odyssée, elle a pour thème principal le retour... OU Quant à l'Odyssée, son thème principal est le retour...' principal est le retour d’Ulysse dans sa patrie, après un voyage agité par de nombreux obstacles.

Consulter l’analyse complète(réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
pas clair, incompétent
lourd – fastidieux, scolaire – immature
non conforme

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Des exemples d’erreurs fréquentes : il s’agit ici d’observer des ruptures de construction et de s’exercer à les corriger :

www

Sur LinguisTech, deux « capsules linguistiques » très claires (explications et exercices), une sur le zeugme, l’autre sur l’anacoluthe.

Sur le Portail Linguistique du Canada, une explication claire de l’anacoluthe avec des exemplaires très courants ainsi qu’un quizz pour tester votre compétence de repérage.

Parmi les « erreurs de style à éviter » relevées par une enseignante dans un lycée français, les points 4-5-7-8-9 sont de bons exemples de ruptures de construction.

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Y a-t-il des termes que j’omets de répéter ? Si oui, suis-je sûr que l’absence de répétition ne crée pas de confusion ? Suis-je sûr que le terme non répété n’a qu’une seule interprétation ?
  • Si j’ai commencé ma phrase en évoquant un ‘sujet’ thématique (par un adjectif ou un participe, ou d’une autre façon), ai-je bien fait en sorte que le sujet syntaxique de la phrase principale lui soit rapporté ?
  • Y a-t-il des éléments coordonnés dans ma production ? Si oui, ces éléments sont-ils de même nature/fonction syntaxique ?
]]>
#typographie https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/typographie/ Thu, 28 Feb 2013 17:52:26 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4353 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

typographie_illu

Les problèmes de typographie sont le résultat d’une méconnaissance ou d’une mauvaise application des règles concernant :

  • le recours (ou non) aux majuscules
  • le placement d’un espace (ou non) avant ou après un signe de ponctuation
  • la combinaison potentielle de plusieurs signes de ponctuation (par exemple : faut-il mettre le point à l’intérieur ou à l’extérieur des guillemets ?)
  • la valeur des signes de ponctuation (en lien avec balisage, cf. ci-dessous pour la distinction entre ponctuation et typographie)
  • la valeur des signes typographiques (par exemple : quelle est la différence entre les deux points et le point-virgule ?)
  • l’écriture des nombres (date, heure…)
  • la coupure des mots
  • la création et l’utilisation des abréviations
  • l’utilisation du gras et de l’italique

ATTENTION
Les règles de typographie ne sont pas universelles et de nombreuses différences existent, notamment entre le français et l’anglais.
Par exemple :
      FR Il y a des centaines de bières belges ; il est difficile d’en choisir une !
      EN There are hundreds of Belgian beers; it’s hard to choose one!

On se situe donc ici dans une approche strictement normative : telle règle typographique est appliquée (c’est correct) ou ne l’est pas (c’est incorrect). Ajoutons que, traditionnellement, certaines erreurs typographiques sont assimilées à des erreurs d’orthographe et sanctionnées comme telles (par exemple : ne pas mettre de majuscule au nom ‘belge’, alors qu’il désigne bien une personne et doit, en français, prendre une majuscule).

Toutes ces règles peuvent être consultées en suivant les liens proposés dans la section +++ de cette même fiche.

Généralement, les erreurs typographiques n’ont pas vraiment d’impact sur la clarté du contenu. Cependant, elles peuvent rendre la lecture un peu moins confortable (l’oeil du lecteur utilisant les marques typographiques comme « points d’appui »). Par ailleurs, l’accumulation de petits problèmes de ce type peut nuire à l’image du scripteur (elle sera vite interprétée comme un manque de sérieux et de rigueur).

Il ne faut pas confondre problème de #typographie avec problème de #ponctuation. Voici deux exemples pour comprendre la différence :

  1. « Il avait préféré alors que tous les autres étaient déjà rentrés rester une heure de plus pour savourer le coucher de soleil » #ponctuation (sous-exploitation)
    >> Il faut encadrer l’incise « alors que tous les autres étaient déjà rentrés » par deux virgules pour rendre le propos plus clair. C’est donc bien un problème de balisage.
  2. « Elle avait tout vendu: la maison, les meubles, la voiture, le bateau, … » #typographie
    >> Les règles de typographie prévoient qu’il faut, en français, un espace avant et après les deux points. De plus, on ne peut pas faire suivre une virgule de points de suspension. Ce sont des problèmes de respect de la norme dans la présentation.

Source de l’illustration : Le journal du geek / 28.06.2013

[tab:En pratique]

spotLROM 1311 – Des langues et des territoires (1)

La zone en rose correspond à l’Armorique. Il n’est pas concerné car ce territoire fut celtisé par les bretons#typographieIl faut une majuscule aux noms de nationalités quand ils désignent les personnes. R ‘les Bretons’ qui s’y sont installés lorsqu’ils furent chassés par les anglo-saxons#typographieIl faut une majuscule aux noms de nationalités quand ils désignent les personnes. R ‘les Anglo-Saxons’. La zone en vert correspond à un territoire où l’on parle le gascon. Le gascon est une langue non liée à l’occitan qui se parle aussi dans le nord-est#typographieIl faut une majuscule aux points cardinaux quand ils désignent un territoire, une région. R ‘le Nord-Est’ de l’Espagne.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée) (lien intégré vers AC)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
non conforme, négligent – vite content
incorrect, incompétent
fatigant,

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Une fiche explicative sur les tirets et les parenthèses

Une fiche explicative sur les guillemets et l’italique

Un jeu (emprunté à la BDL) avec notamment une section « typographie/ponctuation »

 

BDL

Un tableau très clair sur l’espacement avant et après les signes de ponctuation les plus fréquents

Le point sur :

Très utile : un petit point sur la notion d’espaces insécables

Un truc
Pour introduire un espace insécable dans Word :
CTRL (ou touche ‘commande’ sur Mac) + MAJ + barre d’espacement


Les procédés de mise en relief

www

Un manuel de typographie en ligne, très complet et pratique

Une série de jeux et d’exercices ‘diagnostic’ autour d’erreurs de ponctuation (typographie) courantes

Un topo Wikipédia complet et bien documenté sur l’usage des majuscules en français

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Y a-t-il dans mon texte des noms propres, des abréviations, des nombres ?
  • Si oui, ai-je vérifié la bonne application des règles d’écriture les concernant (notamment pour l’utilisation des majuscules) ?
  • Ai-je vérifié la pertinence et la bonne utilisation des signes de ponctuation (notamment pour la gestion des espaces) ?
]]>
#référencement https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/referencement/ Thu, 28 Feb 2013 17:41:31 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4133 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

référencement_illu

Les questions de référencement concernent :

  • la gestion des citations
  • la gestion des notes de bas de page
  • l’application des règles de référencement bibliographique
  • l’application des règles de référencement plus spécifiques (webo-/sitographie, images…)

ATTENTION
Malgré la profusion de sources mises à disposition par Internet, la grande facilité d’accès à celles-ci et l’anonymat relatif dans lequel elles semblent parfois se trouver, il est essentiel que toute mention d’un contenu issu d’Internet soit référencé avec autant de rigueur qu’un extrait d’ouvrage et d’article ! Une attention toute particulière sera accordée aux choix des illustrations et aux droits d’utilisation qui leur sont liés (voir pour cela la section +++ de cette fiche).

La mention des sources d’une information ou d’une citation données dans le texte peut se faire de deux manières :

  • soit en créant une note de bas de page, où l’on mentionne les références complètes,
  • soit en mentionnant seulement l’auteur et la date de la référence (ces deux éléments d’information suffisent alors pour retrouver la référence complète dans la bibliographie située en fin de chapitre ou de travail).

De la même manière, plusieurs modèles existent quant au classement des références dans la liste bibliographique en fin de texte :

  • soit un classement alphabétique de toutes les références,
  • soit un classement par type de source et selon l’ordre alphabétique,
  • soit un classement distinguant le corpus primaire (les textes analysés) et le corpus secondaire (les références théoriques exploitées).
  • (et il existe encore d’autres systèmes…)

En ce qui concerne les questions de typographie et d’ordre de présentation des données reprises dans les références, plusieurs systèmes coexistent également. Même si certains systèmes sont plus exhaustifs que d’autres (tous ne prévoient pas, par exemple, de mentionner le nombre de pages d’un ouvrage), les données essentielles mentionnées sont quant à elles les mêmes partout, à savoir (nous les citons ici en vrac) :

  • le nom de l’auteur
  • le prénom de l’auteur
  • le titre (de l’ouvrage, de l’article…)
  • la date d’édition
  • dans le cas d’un livre : l’éditeur commercial (la maison d’édition) et le lieu d’édition
  • dans le cas d’un chapitre de livre : le titre du livre, son éditeur scientifique, son éditeur commercial et le lieu d’édition
  • dans le cas d’un article de revue : le titre de la revue et son numéro et/ou volume.

Le choix d’un système de normes plutôt qu’un autre sera déterminé par les règles en vigueur dans la faculté, les consignes explicites du professeur ou encore le domaine de recherche dans lequel on évolue (par exemple, dans le domaine de la psychologie, le système en vigueur est celui de l’APA, l’American Psychological Association ; un autre exemple est celui des règles utilisées dans le domaine de la linguistique).

Le plus important, une fois le système ad hoc identifié, sera d’appliquer de façon systématique les règles qui le composent. Le mot d’ordre est donc : cohérence !

NB
Il ne faut pas confondre les problèmes de #référencement (qui sont « simplement » le résultat d’une mauvaise application des normes pour citer et référencer les informations utiles sur la source) et les problèmes de #source (qui ont pour conséquence que la source et/ou sa prise en charge du propos ne peuvent pas être clairement identifiés)

 

Sources (photos sous licence Creative Commons) : livres en désordre

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
fastidieux, négligent
non conforme, vite content
pas clair, incompétent

[/table]

[tab:+++]
88 clés

Fiche 11e – Citation pas entre guillemets ou en retrait

Fiche 11g – Référence inexacte ou non conforme aux conventions

BDL

Les éléments d’une notice bibliographique

i-campus

LFLTR 1120 (Méthodes et pratiques du discours universitaire) : comment faire des appels de note et rédiger des notes de bas de pages ? Comment rédiger des références bibliographiques ?

Attention, il faut être identifié sur i-campus pour avoir accès au document.

www

Normes de référencement

  • un document décrivant la démarche d’harmonisation des références bibliographiques en Faculté de Philosophie, Arts et Lettres à l’UCL
  • des indications pour insérer des références ou des citations dans un texte et établir une bibliographie selon les conventions en vigueur dans le domaine de la linguistique
  • un autre exemple d’ensemble de normes (illustrées d’exemples) pour le référencement bibliographique ou webographique (Lycée Pilote Innovant International – Poitiers)
  • d’autres règles et exemples pour le référencement de différents types de documents (via l’Ecole de Bibliothéconomie et des Sciences de l’information de l’Université de Montréal)

RAPPEL : connaître la position de l’UCL au sujet du plagiat (une problématique sur laquelle il est essentiel de s’arrêter !)

Droits des images

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je vérifié que chacune de mes citations était mentionnée de la même manière que les autres, accompagnée de toutes les références nécessaires pour identifier la source ?
  • Toutes les sources évoquées dans le texte se retrouvent-elles bien dans ma bibliographie / sitographie ?
  • Ai-je pensé à mentionner de façon complète mes références Internet ?
  • Ma bibliographie / sitographie est-elle construite de façon cohérente et systématique, selon un modèle unique, en accord avec les règles en vigueur (dans la faculté, dans le domaine de recherche concerné, pour le cours dont il est question…) ?
  • Mon système de notes de bas de page est-il également cohérent et systématique ? N’ai-je pas laissé des notes « orphelines » ?
]]>
#ortho_gramm https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/ortho-gramm/ Thu, 28 Feb 2013 17:31:13 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4103 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

ortho gramm_illu

Les erreurs d’orthographe grammaticale consistent en un non-respect des règles qui spécifient la forme graphique que doivent prendre les mots en fonction de leur combinaison dans la phrase et en fonction des relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres (ce qu’on appelle la flexion).

Elles sont généralement plus fréquentes que les erreurs d’orthographe lexicale (cf. #ortho lex) mais aussi potentiellement plus difficiles à repérer et à corriger, car le respect de ces règles suppose que le scripteur reste en permanence attentif aux relations qui lient les mots (alors que le respect de l’orthographe lexicale est souvent le résultat d’habitudes bien ancrées).

Pour celles et ceux qui ont préalablement bien mémorisé ces règles d’orthographe grammaticale, les erreurs de ce type peuvent donc être en grande partie évitées grâce à une relecture minutieuse. Par contre, le dictionnaire ne sera dès lors pas d’une grande utilité pour se corriger, pas plus que les logiciels de correction automatique (auxquels on ne peut d’ailleurs pas recourir dans le cadre d’un examen manuscrit), qui sont généralement plus performants pour identifier les erreurs d’orthographe lexicale.

Respecter ces règles suppose essentiellement de pouvoir identifier dans quelles conditions telle ou telle règle de flexion doit être appliquée (par exemple : quand y a-t-il lieu d’accorder en genre et en nombre ?) et de pouvoir sélectionner la forme fléchie adéquate dans ce contexte (par exemple : quelle est la forme attendue au pluriel ou au féminin ?). Les erreurs de conjugaison (portant sur les « terminaisons » verbales) sont souvent présentées séparément mais sont en réalité des erreurs de flexion concernant le temps et la personne.

Parmi les erreurs les plus fréquentes, on notera :

  • des erreurs de flexion
    les pluriels irréguliers
    les formes féminines irrégulières
  • les oublis d’accords
    un adjectif au singulier tandis que le nom correspondant est au pluriel
    le fameux « accord du participe passé »
  • des erreurs de conjugaison (cas particuliers d’erreurs de flexion)
    la confusion des terminaisons pour les 3 personnes du singulier
    la fameuse confusion entre les formes verbales -é / -er / -ez

Sources : Bescherelle – Facebook

[tab:En pratique]

spot
LFLTR 1120 – La confusion autour du terme « libertins »

En effet est évoquée la ‘jeunesse débauchée de la noblesse’ dont le but est d’être opposé à l’ordre moral, à la tradition. Tandis que l’autre genre de personne évoquée est un groupe composés de certains philosophe (…)

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:De quoi j’ai l’air ?]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
non conforme, incompétent
incorrect, négligent – vite content
pas soigné

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Le site du CCDMD est une mine d’or, notamment pour les questions d’orthographe

BDL

La Banque de Dépannage Linguistique offre énormément de ressources pour des questions d’orthographe diverses ; n’hésitez pas à utiliser son moteur de recherche ou ses index ou encore son thème « Grammaire » !

Quelques exemples de difficultés fréquentes

www

Sur Logilangue

Le conjugueur, pour conjuguer n’importe quel verbe en ligne.

Un autre site sur l’accord du participe passé (avec quelques cas particuliers)

Au secours, un site à destination des élèves de la fin du secondaire, mais pertinent pour toute personne qui se soucie de son orthographe et se pose des questions récurrentes !

Parler français, un site où l’on retrouve les principales difficultés de la langue française, les bizarreries sur lesquelles il nous arrive parfois d’hésiter ainsi qu’un florilège des fautes les plus courantes.

Bréviaire d’orthographe française, un site qui revient sur les règles permettant de résoudre des difficultés d’orthographe. Voir surtout les parties « Verbes », « Noms », « Adjectifs » pour les questions d’orthographe grammaticale.

Langue au chat, un site qui évoque toutes sortes de difficultés que l’on rencontre fréquemment quand on écrit en français.

[tab: GRR]

  • point d'interrogation détouréAi-je vérifié les accords nom/adjectif, sujet/verbe ?
  • Ai-je vérifié mes participes passés / les verbes terminés par le son « é » ?
  • Y a-t-il des mots potentiellement irréguliers dans mon texte, en ce qui concerne la formation du pluriel ou de la forme féminine ?
  • Ai-je vérifié les terminaisons de mes verbes conjugués ?

 

]]>
#ortho_lex https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/ortho-lex/ Thu, 28 Feb 2013 17:30:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4083 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

ortho lex_illu CORR

L’orthographe lexicale (appelée parfois aussi « orthographe d’usage ») concerne donc le « lemme » (la forme graphique du mot telle qu’on la retrouve conventionnellement dans les dictionnaires).

Les erreurs qui relèvent de cette catégorie touchent donc (liste non exhaustive) :

  • la présence et le choix des accents
  • les redoublements de consonnes
  • les mots homophones
  • les graphies multiples pour un même son
  • les lettres « muettes »

 

Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : bas rayés – Facebook

[tab:En pratique]

spotLFLTR 1120 – La polémique des libertins (2)

Ce mot provient du langage de la polémique car il sucite#orthographe lexicaleR 'suscite' un débat vif et des critiques, ce qui provoque la marginalisation de ces personnes qui ne suivent pas le model#orthographe lexicaleR 'modèle' traditionnel.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:De quoi j’ai l’air ?]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
non conforme, incompétent
incorrect, négligent – vite content
pas soigné

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Le site du CCDMD est une mine d’or, notamment pour les questions d’orthographe

BDL

La Banque de Dépannage Linguistique offre énormément de ressources pour des questions d’orthographe diverses ; n’hésitez pas à utiliser son moteur de recherche ou ses index ou encore son thème « Orthographe » !

Quelques exemples de difficultés fréquentes :

www

Orthonet, pour vérifier directement l’orthographe d’un mot.

Sur Logilangue

Au secours, un site à destination des élèves de la fin du secondaire, mais pertinent pour toute personne qui se soucie de son orthographe et se pose des questions récurrentes !

Parler français, un site où l’on retrouve les principales difficultés de la langue française, les bizarreries sur lesquelles il nous arrive parfois d’hésiter ainsi qu’un florilège des fautes les plus courantes.

Bréviaire d’orthographe française, un site qui revient sur les règles permettant de résoudre des difficultés d’orthographe. La partie « Généralités » concerne plus particulièrement l’orthographe lexicale.

Langue au chat, un site qui évoque toutes sortes de difficultés que l’on rencontre fréquemment quand on écrit en français.

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je vérifié les mots où l’on pourrait potentiellement hésiter sur le redoublement d’une consonne ou le type d’accent ?
  • Ai-je utilisé des mots qui possèdent des homophones (comme mère/maire/mer, par exemple) ?
]]>
#terme_incorrect https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/terme-incorrect/ Thu, 28 Feb 2013 17:09:59 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=3913 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

terme incorrect_illu

Lorsqu’on évoque une erreur dans le choix des termes, on envisage deux possibilités :

  1. soit le scripteur connaît mal le contenu, a mal compris le sujet et se trompe de concept,
  2. soit son raisonnement est bon, il identifie les bons concepts mais il commet une confusion au moment de choisir le terme approprié pour exprimer sa pensée.

Il nous semble que le deuxième cas de figure est beaucoup plus fréquent que l’on ne l’imagine.

NB
Souvent, le lecteur peut deviner ce que le scripteur a voulu dire…Cependant, il s’agit bien d’une erreur qui doit être corrigée.

Différents types de confusions sont possibles…

  • confusion entre des homophones (deux termes phonétiquement identiques mais sémantiquement différents)
    auspices et hospice
  • utilisation d’un paronyme (un terme morphologiquement, et parfois aussi sémantiquement, proche)  conjoncture pour conjecture (retrouvez ici une longue liste de paronymes)
  • création d’un barbarisme (un terme qui n’existe pas mais qui ressemble à un mot existant)
    *frustre pour fruste
  • confusion entre des « quasi synonymes » (alors que la nuance est importante dans le contexte)
    compétent et expérimenté

ATTENTION
Quand un terme peut être qualifié de ‘incorrect’ par le simple fait que ce n’est pas celui qui, traditionnellement, doit être associé à un autre terme dans une expression (comme dans *rompre les ponts plutôt que couper les ponts), on parlera d’un problème de #collocation.

 

Sources (photos sous licence Creative Commons) : 110m haiescoeursfleursZéros Sociaux

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Deux types de manuscrits (2)

Le manuscrit médiéval peut se définir comme étant une « transcription » des textes antiques par les clercs du Moyen-Age. Il ne correspond jamais à l’œuvre originale, celle-ci étant la plupart du temps disparue, car il est à la fois rempli d’erreurs involontaires (fautes, répétitions, blancs…) ou volontaires (clausesConfusion avec le mot R gloses…) à l’initiative du copiste.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

spotLFLTR 1120 – La confusion autour du terme « libertins »

Le terme ‘libertins’ est confusLe terme 'confus' s'appliquerait mieux au mot 'raisonnement' ; on ne peut pas vraiment dire qu'un mot est confus. On est ici très proche du problème de #collocation. R le terme 'libertins' est ambigu... dans ce texte car il s’applique à deux genres de personnes bien distincts voire différents.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incorrect – faux, incompétent
pas clair, scolaire – immature
inapproprié – déplacé, (snob – prétentieux)

[/table]

[tab:+++]

REMARQUE
Les références présentes dans la section +++ de #terme imprécis pourront bien sûr également être
d’une grande utilité pour le problème de #terme incorrect.

CCDMD

Des paronymes courants inclus dans des exercices de repérages
noms
verbes
adjectifs
autres confusions lexicales
BDL

Le vocabulaire – Nuances sémantiques
>> Nous avons relevé les termes de la liste qui nous semblent faire souvent l’objet de confusions :
[table class= »impression »]
noms, verbes, adjectifs
problème – problématique, savoir – connaître, adepte – disciple
procédé – processus – procédure, clore – clôturer, intense – intensif
ébauche – esquisse, critiquer – dénigrer, systématique – systémique
errata – erratum, entériner – ratifier, conventionnel – traditionnel
opinion – avis, montrer – démontrer, deuxième – second
proposition – suggestion, paraître – apparaître, nouveau – neuf
raison – motif,  lier – relier, adéquat – approprié – pertinent
but – objectif, baser – fonder, semblable – similaire
dilemme – alternative, , requis – nécessaire – exigé – voulu
, , analogue – homologue – identique
, , vrai – véritable – véridique
, , valable – valide
, , voici – voilà
[/table]

www

Liste alphabétique (à destination des milieux de l’éducation) reprenant des termes qui présentent des difficultés en français et proposant une formulation alternative

Explications des nuances contenues dans des paires de « quasi synonymes »
– novateur/innovateur
– presque/quasi
– draconien/drastique
– problème/problématique
– avenir/futur
– technique/technologie
– attractif/attrayant
– erreur/faute
– occasion/opportunité
– …

Précisions sur les différences de sens au sein de paires d’homophones « noms ou adjectifs/participes présents » (exemple : communiquant/communicant)
[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je utilisé des termes spécifiques, peu courants, relevant du discours scientifique en général ou d’un domaine de spécialité ?
  • Suis-je sûr(e) de l’existence, la forme, l’orthographe de ce terme ?
  • Existe-t-il des mots proches avec lesquels je pourrais l’avoir confondu ?
]]>