candide – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Wed, 02 Oct 2013 06:19:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi j’ai l’air (moi) ? https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/ https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/#respond Thu, 27 Jun 2013 08:10:40 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=23673 Lire la suite ]]> table radio_small2

Ce que le prof risque de conclure à propos de moi

Presque automatiquement, le jugement qu’un lecteur porte sur un écrit se transforme en une représentation de son auteur. Comme si, à l’instar de l’apparence physique, le style vestimentaire ou encore l’accent, les écrits d’une personne étaient les indicateurs de ce que l’auteur est en essence ou « en profondeur ».

Il s’agit d’une appréciation globale sur la personne qui sera parfois pertinente, parfois pas, mais pratiquement inévitable !

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icone_incompetent NEW2,icone_negligent NEW3

phrases_incompétent,phrases_négligent

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icone_scolaire NEW2,icone_naïf NEW3
phrases_scolaire2,phrases_naïf2

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icone_pretentieux NEW2phrases_prétentieux

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https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/feed/ 0
#source https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/source/ Thu, 28 Feb 2013 17:24:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4023 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

source_illu

Très souvent, on rencontre des productions où le scripteur énonce une vérité, un principe, un concept… sans préciser qui est l’auteur de ce propos. On ne peut donc pas distinguer les éléments de contenu repris et ceux qui relèveraient du raisonnement du scripteur, voire de son avis personnel.

Dans d’autres cas, le scripteur utilise des expressions (souvent des tournures impersonnelles) qui, même si elles permettent de penser qu’il n’est pas lui-même l’auteur du propos, restent trop générales et n’indiquent donc pas la source précisément (par exemple : « on », « certains auteurs », « il apparaît souvent que… », etc.).

Autre erreur fréquente : une source est bien mentionnée au début, mais au fur et à mesure du propos, d’autres éléments de contenu, issus d’autres sources, sont ajoutés sans pourtant que l’on évoque ces nouvelles sources.

NB
Quand une source est mentionnée mais qu’elle est erronée, on parlera plutôt de #contenu non pertinent, comme dans l’exemple ci-dessus, quand un commentateur attribue le vers à Monet [*money] au lieu de Verlaine (d’ailleurs, dans notre exemple, c’est bien parce que le scripteur initial n’a pas cité sa source qu’au moins un de ses lecteurs a mal attribué l’extrait !). Ce cas de figure est finalement proportionnellement plutôt rare .
Quand le problème porte sur les règles en vigueur pour citer correctement une source et/ou mentionner des références bibliographiques, on se dirigera vers la fiche #référencement.

Pourtant, plusieurs façons de mentionner la source sont envisageables :

  • « selon X, … » ou « d’après Y, … »
  • « X relève que… », « Y précise que… »,  « Z affirme par contre que… » *
  • « Les travaux de X apportent un argument supplémentaire… »,  « L’oeuvre de Y montre que… »
  • (citer la source entre parenthèses)
  • (citer la source en note de bas de page)

* Exemples d’autres verbes d’énonciation
mentionner, évoquer, dire, rapporter, indiquer, émettre l’hypothèse, envisager, souligner, soutenir, déclarer, prétendre, garantir, reconnaître, stipuler, signaler, révéler…
REM : ces verbes ne sont pas interchangeables (cf. le paragraphe ATTENTION ci-dessous) !

Toute la problématique de la citation des sources renvoie évidemment à celle du plagiat.

Voir aussi l’onglet « +++ »

ATTENTION !
En plus de citer/mentionner ses sources, il est essentiel d’être fidèle à leur posture et à leur degré de prise en charge de leur propos. En d’autres termes, si un auteur nuance son propos ou la portée de son propos (en utilisant tel verbe d’énonciation plutôt que tel autre, par exemple, ou encore en recourant à des modalisateurs >> voir à ce sujet la fiche #posture), il incombe au scripteur qui reprend ce propos de rendre cette nuance, d’une manière ou d’une autre.
Plus concrètement encore : si un auteur mentionne dans un article qu’il est « possible que X soit la cause de Y », il est erroné d’écrire, par exemple, « Cet auteur voit en X la cause de Y ».

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros SociauxMonet, La pluie

 

[tab:En pratique]

spot LFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (2)

Sous l’Ancien Régime, la description avait un rôle secondaire mais depuis le XIXe s. elle est placée au cœur des intrigues. Dans le roman, la description s’impose, elle devient le « mode majeur de présentation du réel »#source pas claireIl n'est pas précisé que ce 'cadre théorique' est proposé par Kunz Westerfhoff R 'Selon K. Westerhoff...'

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incomplet, négligent – vite content
ambigu – imprécis, naïf – candide
non conforme

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 11f – Source trop vague / Source non mentionnée

Fiche 11c – Citation mal intégrée / mal utilisée

Fiche 11d – Citation incomplète / inexacte / mal comprise

CCDMD

Comment savoir si on doit répondre de façon neutre, se baser sur un auteur ou donner son opinion ?

www

300 verbes pour introduire une citation (grosso modo : 300 synonymes du verbe « dire »)

Connaître la position de l’UCL au sujet du plagiat (une problématique sur laquelle il est essentiel de s’arrêter !)

Tester sa propre attitude face à cette question

Trouver des informations sur les bonnes pratiques à mettre en place (Université de Montréal)

Droits des images

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Peut-on identifier facilement, pour chaque élément de contenu important, qui en est l’auteur ?
  • Les différents propos développés relèvent-ils tous de la même source / théorie, du même auteur ?
  • Peut-on faire facilement la différence entre mon propre raisonnement/avis, mes illustrations personnelles et les éléments théoriques ou les exemples « extérieurs » ?
]]>
#posture https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/posture/ Thu, 28 Feb 2013 17:23:34 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4003 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

posture_illuLorsque nous évoquons une posture problématique de la part du scripteur, nous envisageons principalement les lacunes suivantes :

1. Le manque de précision (portée / prise en charge)

Dans le cadre d’un discours universitaire, il est important d’être aussi nuancé que possible.

Cependant, on constate régulièrement, dans les productions d’étudiants, l’absence du ou des modalisateur(s) nécessaire(s) pour préciser au lecteur la portée du propos (voir ci-dessous pour des précisions sur le concept de modalisation).

Dire, par exemple, que « ce phénomène est extrêmement fréquent et serait particulièrement intéressant à analyser de façon plus approfondie » n’est pas équivalent à dire que « ce phénomène est  fréquent et sera analysé de façon approfondie ».

De plus, on attend du scripteur qu’il soit clair par rapport à son degré de prise en charge de ce qu’il avance. En d’autres termes, assume-t-il, partiellement ou pleinement ce qu’il avance ? Si un scripteur évoque en réalité le propos (plus ou moins nuancé) de quelqu’un d’autre (auteur, professeur…) et que cela manque de clarté, il s’agit en fait plutôt d’une problème de #source. Mais s’il s’agit bien de son raisonnement/avis personnel, il convient de rendre cela explicite (par exemple : « J’estime dès lors qu’il serait sans doute prématuré de conclure que… »).

Utiliser, par exemple, des expressions assimilables à des « affirmations gratuites » (cf. #argumentation), comme « il est normal que… » ou « ceci prouve clairement que… », c’est manifester une prise en charge très personnelle du scripteur, n’admettant pas la remise en question.

Le problème de prise en charge peut se concrétiser par un « excès » (comme dans les exemples ci-dessus) ou, a contrario, par un « défaut » de prise en charge. Par exemple, il arrive que la consigne d’une question d’examen mentionne la nécessité de produire une analyse personnelle et/ou de donner son avis, mais que l’étudiant n’y réponde pas. La posture endossée n’est pas celle attendue. Par ailleurs, même si la consigne ne le précise pas explicitement, il ne faut pas perdre de vue que l’on attend généralement d’un étudiant universitaire qu’il puisse « faire sien » un contenu qu’il est censé avoir assimilé.

2. L’expression inopportune d’une certaine subjectivité

Parfois, le scripteur a explicitement « modalisé » sont discours, mais les techniques choisies ne sont pas pertinentes / sont mal utilisées. Le plus souvent, on constate que le texte est emprunt d’une subjectivité qui n’est cependant pas pertinente dans le cadre d’un discours universitaire car elle traduit un point de vue strictement personnel de l’auteur (point de vue qui a de bonnes chances de ne pas être partagé par son interlocuteur, notamment parce qu’il ne s’agit pas d’un point de vue argumenté).

Attention
Il est important de ne pas confondre « subjectivité » et « raisonnement ou avis personnel ». Si la consigne demande explicitement que l’étudiant fasse preuve d’un raisonnement original ou exprime son avis sur une question précise, cela ne dispense pas le scripteur de garder une posture objective.

Typiquement, voici ce que l’on retrouve dans des copies
* un discours emphatique / hyperbolique >> C’est l’élément le plus remarquable de son style, unique bien qu’il soit simplissime.
* des points d’exclamation >> Il n’est pas rare que des personnes interrogées refusent d’être enregistrées !
* un lexique marqué, connoté, subjectif >> un accent « bourrin » (même avec des guillemets) ; une expression douce à l’oreillle

La modalisation

On appelle modalisation l’ensemble des procédés qui, dans un discours, permettent de traduire le point de vue du locuteur (sa subjectivité, ses préférences, ses sensations). Toute modalisation exprime soit une certitude plus ou moins forte, soit une évaluation positive ou négative.
Parmi les procédés de modalisation, on retrouve donc :

  •  des adverbes ou locutions adverbiales (éventuellement, sans nul doute, aisément, particulièrement, etc.)
  • des noms ou adjectifs relevant d’un vocabulaire mélioratif ou péjoratif (superbe, vulgaire, déplorable)
  • des verbes de sentiment ou d’opinion (penser, estimer, croire, etc.)
  • des éléments de typographie pour nuancer un élément du discours (guillemets, italique…) ou traduire un sentiment fort (point d’exclamation)
  • les auxiliaires modaux devoir, pouvoir et falloir pour évoquer la probabilité ou la nécessité
  • le conditionnel pour exprimer l’incertitude

 Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : Der Wanderer über dem Nebelmeer

 

[tab:En pratique]

spot LROM 1112 – Les accents régionaux

Une possible explication serait de dire que la société possède des stéréotypes et, par conséquent,comme beaucoup le savent#posture #argumentationIl s’agit d’une affirmation gratuite. R (supprimer), la région de Charleroi détient une mauvaise réputation due aux gangs et à l’insécurité qui y règne constamment#posture #argumentationIl y a à la fois une affirmation 'gratuite' et une généralisation (modalisation erronée) R … mauvaise réputation probablement générée par les récits fréquents, notamment dans les médias, évoquant la présence de gangs, par exemple, ou l’insécurité en général. D’un autre côté, la région de la Provence est synonyme d’accueil, de chaleur voire de bien-être. Notre#source #postureOn n'est pas certain de savoir qui englobe le 'nous'. vision des différentes régions et leur appréciation prouve clairement#postureLe modalisateur 'clairement' engage le jugement personnel, non nuancé et non argumenté du scripteur R Il semble donc que notre appréciation de différentes régions puisse avoir un impact réel sur la façon dont nous jugeons les pratiques langagières qu'on peut y observer respectivement.
qu’elles ont un impact réel sur la structure langagière.

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
hors-sujet, naïf – candide
ambigu – pas clair, prétentieux – snob
inapproprié – déplacé

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 16c – Ton trop familier ou personnel

Fiche 16d – Cherche trop à persuader – Tendancieux

Fiche 16e – Emploi abusif ou inopportun de métaphores, de formules poétiques, d’appels aux sentiments

Fiche 10f – Pas ou trop peu d’analyse personnelle / Empilage de références ou de citations

CCDMD

 

Comment savoir si on doit répondre de façon neutre, se baser sur un auteur ou donner son opinion ?

Les marques de l’affectivité

Dénotation et connotation

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • La consigne mentionne-t-elle explicitement la nécessité de donner mon avis personnel ?
  • Suis-je certain d’assumer pleinement la portée des propos que j’énonce ?
  • Les termes que j’utilise sont-ils neutres ou portent-ils des connotations ?
  • Les propos que j’avance relèvent-ils de faits ou de jugements ?
]]>
#terme_imprécis https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/terme-imprecis/ Thu, 28 Feb 2013 17:09:28 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=3893 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

terme imprécis illuCette tendance à tenir un propos très (trop) général ou vague se rencontre extrêmement souvent.

Elle peut être problématique pour deux raisons :

  1. soit parce que le scripteur est censé aborder un concept clé de son propos et que le manque de précision nuit à la justesse du propos,
  2. soit parce que le scripteur accumule les approximations, au détriment de la compréhension générale du propos

Qu’observe-t-on le plus souvent ?

  • des verbes « creux », peu significatifs : « Il y a dix personnes dans l’équipe » (mieux : « L’équipe compte dix membres »)
  • des termes courants : voir l’exemple dans « En pratique » avec « personnes »
  • des termes génériques : « l’arbre » (plus précisément : « le chêne »)
  • des termes polysémiques : « l’hôte » (il peut s’agir de l’invité ou de celui qui reçoit)
  • des expressions ou pronoms indéfinis : « On relève chez certains auteurs… » (plus précisément : « J. Dupont relève chez Stendhal et Flaubert »)

NB
Pour la question des verbes « creux », nous renvoyons aussi au problème de #collocation.
Pour celle des expressions ou pronoms indéfinis, à celui de #info manquante ou #cohésion

Les vrais synonymes sont rares !
Comme on l’explique ici, deux termes peuvent être quasi synonymes mais se distinguer par un degré de généricité différent (« champignon » VS « pleurote »), la présence d’une connotation (« beau » VS « superbe »), leur appartenance à un registre différent (« voiture » VS « bagnole »).
Bien sûr, il est recommandé de veiller à ne répéter plusieurs fois le même terme dans une phrase ou un paragraphe. Cependant, il faudra toujours veiller à ce que le synonyme choisi (ou la périphrase) soit aussi pertinent que le terme initial !

Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : Zéros Sociaux dauphinmarsouinorquerorqualbaleinebeluga

[tab:En pratique]
spotLFLTR 1120 – La confusion autour du terme « libertins »

Le terme ‘libertins’ est confus dans ce texte car il s’applique à deux genres de personnesL'expression 'genres de personnes', outre qu'elle relève d'un registre relativement familier, est très vague. R catégories de personnes OU groupes d'individus OU types de comportements... bien distincts voire différents. En effet est évoquée la ‘jeunesse débauchée de la noblesse’ dont le but est d’être opposé à l’ordre moral, à la tradition. Tandis que l’autre genre de personne évoquée est un groupe composés de certains philosophe dont le but ici est d’éviter le scandale dans leur liberté philosophique.
Finalement, la confusion provient des buts soutenus par les deux groupes distincts.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
ambigu – trop implicite, négligent – vite content
imprécis, naïf – candide
fastidieux

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[tab:+++]

88 clés

Fiche 4a – Mot vague ou équivoque

Fiche 4b – Mot pas assez spécifique

Fiche 4e – Mot employé confusément en même temps que d’autres

CCDMD

Des exercices interactifs sur la précision du vocabulaire (parmi un grand nombre d’autres exercices/tests du même type)

BDL

Pour enrichir son vocabulaire : des éponymes (noms communs construits sur la base de noms propres)

www

Termium : une base de données terminologique du Bureau de traduction canadien (possibilité de préciser sa recherche par domaines ; accès aux termes équivalents en anglais et en espagnol)

Accès à des lexiques et vocabulaires spécifiques (par domaines)

Un réflexe à acquérir (créez-vous un onglet de raccourci dans votre navigateur !) :
consulter le Trésor de la langue française informatisé

Un bon dictionnaire des synonymes réalisé par l’Université de Caën
(présentation claire ; synonymes/antonymes ; scores de « proximité » par rapport au mot-cible ; cliques)

Un lexique de termes littéraires

Le Grand dictionnaire terminologique

La Terminobanque (Fédération Wallonie-Bruxelles)

Chercher pour trouver (EBSI Montréal) – Travail écrit – Utilisation de verbes précis

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Le terme que j’ai utilisé a-t-il une seule signification/acception ? Pourrait-il englober plusieurs idées, objets, notions ?
  • Le terme est-il spécifique du champ d’étude dans lequel nous nous trouvons ou peut-il servir dans d’autres contextes ?
  • Puis repérer plusieurs « avoir », « être » ou « faire » dans mon texte (à l’ordinateur, utiliser la fonction CTRL+f) ? Pourrais-je en remplacer certains par des verbes plus spécifiques ?
]]>
#argumentation https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/argumentation/ Sat, 23 Feb 2013 15:21:25 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=2143 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

argumentation_illu

ARGUMENT n.m. 1. Raisonnement destiné à prouver à réfuter une proposition, et
par ext. Preuve à l’appui ou à l’encontre d’une proposition.
ARGUMENTATION n.f. (…) 2. Ensemble d’arguments tendant à une même conclusion.
                                                                                              (d’après le Petit Robert 2006)

Les objectifs et les techniques d’argumentation sont variés et nombreux ; nous ne pouvons donc ni les décrire de façon exhaustive, ni les résumer de façon pertinente dans le cadre d’une fiche. De plus, l’argumentation est une compétence qui se travaille et prend du temps à affiner.

Pour ce faire, vous pouvez vous référer aux cours prévus au sein de votre cursus universitaire (LROM 1321 ou LFLTR 1630, par exemple) ainsi qu’aux nombreux sites et ouvrages qui documentent abondamment la question. Vous trouverez un renvoi à ces ressources sous l’onglet « +++« .

Voici cependant plusieurs raisons qui font que l’argumentation des étudiants est souvent insatisfaisante :

  • le scripteur pose des affirmations qui lui apparaissent comme évidentes alors qu’il faudrait les étayer par des arguments (il ne se rend pas compte que son propos ne va pas de soi ; cas particulier de #info manquante)
  • les arguments utilisés ne sont pas en rapport avec la thèse qu’ils sont censés soutenir ; il n’y a pas de lien logique entre la thèse et l’argument (cas particulier de #contenu non pertinent)
  • certains arguments entrent en contradiction au sein d’un même raisonnement
  • certains arguments ne sont tout simplement pas valides (la thèse peut être vraie, mais l’argument mobilisé pour le prouver est lui-même faux ou discutable)

La #tautologie, quant à elle, est également un problème d’argumentation parmi d’autres. Etant donné la grande fréquence de ce phénomène dans les copies d’étudiants, elle fait l’objet d’une description particulière dans une fiche spécifique.

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros Sociauxdiamant

[tab:En pratique]
spotLFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (1)

Quelles sont les fonctions attribuées aux descriptions dans le réalisme et particulièrement dans les romans ? Dans quelle mesure ces fonctions correspondent-elles aux notions d’effet de réel et d’illusion référentielle décrites par Barthes ?


Bien que D. Kunz Westerfhoff énumère dans cet extrait les fonctions primordiales de la description dans le réalisme, Barthes s’intéresse aux détails insignifiants qui ont pour fonction « l’effet du réel » et ainsi de rendre le récit plus crédible et plus réel au lecteur.#argumentationOn ne comprend pas ce qui oppose les deux approches : ici, le scripteur compare la démarche de deux auteurs (chercheurs) face à deux objets différents (les fonctions en présence chez l’un, le recours aux détails insignifiants chez l’autre). C’est un peu comme comparer des pommes et des poires…

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
illogique – incohérent, incompétent
incorrect – faux, naïf – candide
, prétentieux

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[tab:+++]
88 clés

Fiche 15 – Argument faible ou inconsistant

CCDMD

Un exemple d’argumentation réussie

Quelques notions utiles et conseils pratiques

i-campus

Le manuel sur l’argumentation du cours LROM 1321

« Logique et argumentation en Sciences Humaines » (syllabus diffusé dans le cadre du cours LFLTR 1630)

www

Une fiche sur l’argumentation : voir les pages 1 à 8 + la page 11 (les autres pages reprennent des sujets de baccalauréat et leurs corrigés)

Pour aller encore plus loin, un « L’école de rhétorique », un site complet et dynamique pour approfondir ses compétences en rhétorique

Des considérations sur l’argumentation
livre ouvert détouré

Caroline SCHEEPERS, L’argumentation écrite, Bruxelles, De Boeck, 2013.
[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Les propos que j’avance sont-ils soutenus par une argumentation, une démonstration ?
  • Ai-je des éléments pour conforter, expliquer ce que j’avance ?
  • Les exemples ou illustrations que j’ai choisis viennent-ils bien confirmer les éléments théoriques ?
]]>
#détails_inutiles https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/details-inutiles/ Sat, 23 Feb 2013 13:49:55 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=1893 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

détails inutiles_illu2

En soi, le contenu (l’information, la précision, l’exemple fourni…) est correct et en lien avec le sujet ou la question posée. Pourtant, dans un souci d’efficience et de « respect » du lecteur, il serait plus pertinent de ne pas mentionner ces détails.

Rappelons que, dans le cadre d’études supérieures (a fortiori lorsqu’on se rapproche de leur terme), il est généralement plus important de pouvoir montrer que l’on a compris précisément la portée de la consigne ou de la question (et que l’on est par ailleurs capable de cibler l’information pertinente et de faire des choix), que de mettre en évidence le fruit d’un travail intense de mémorisation ou de recherche.

Souvent, l’étudiant cherche à « prouver » qu’il a passé de longues heures à étudier ou à faire des recherches (démarches qui peuvent bien sûr, dans les deux cas, être fructueuses !) alors que le corps enseignant attend davantage une preuve de sa compréhension et/ou de sa capacité à être pointu.

Bien sûr, les attentes à ce sujet peuvent être différentes selon les matières et les professeurs… ce qui n’empêche pas le scripteur de se poser régulièrement la question de savoir ce qui est prioritaire et ce qui est secondaire au sein du contenu qu’il est capable de fournir !

Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : L’inutile à savoirCarteGraphique 1Graphique 2Graphique 3Graphique 4

[tab:En pratique]

spotLROM 1221 – Analyser la variation phonétique (2)

La phrase suivante possède les caractéristiques d’un usage informel, peu surveillé, qui va vers une simplification articulatoire (sourde-sonore ; fermée-ouverte ; postérieur-antérieur ; amuïssement et harmonisation vocalique)#détails inutilesCette énumération de traits ou phénomènes articulatoires, outre qu'elle est livrée 'en vrac' sans que l'on sache à quoi elle se rapporte, n'est pas nécessaire pour rendre compte d'un relâchement. par le biais de l’inertie des organes phonateurs.

Cette production est certainement le produit d’une variation diatopique (Liège) mais pourrait également être de niveau diastratique (basse classe sociale), diamésique (code phonologique) et diaphasique (oral et immédiat communicatif)#détails inutilesLe fait d’énumérer tous les traits articulatoires envisageables et tous les axes de variation est inutile et ne rend pas compte du phénomène de relâchement qui est observé..

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
hors-sujet, scolaire – immature
pas assez dense, naïf – candide
redondant
trop détaillé

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 12 – Idées essentielles / idées accessoires

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • N’y a-t-il pas des éléments superflus, dont je pourrais me passer pour l’explication ?
  • N’y a-t-il pas de répétions inutiles ?
  • Le lecteur a-t-il vraiment besoin de cette information pour comprendre mon propos ?
  • Chaque exemple apporte-t-il une aide à la compréhension et/ou une nuance supplémentaire ?
  • Dans la négative, ne pourrais-je pas choisir un seul exemple (le plus explicite, le plus simple, le plus révélateur…) ?
]]>
#contenu_non_pertinent https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/contenu-non-pertinent/ Sat, 23 Feb 2013 13:28:43 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=1813 Lire la suite ]]> [tab: En théorie]

contenu_illuLe qualificatif de ‘non pertinent’ peut être premièrement attribué aux passages où l’étudiant fournit des éléments d’information qui ne sont pas (assez / du tout) en rapport avec la question posée  (la consigne / la thématique / le cours…). Ce contenu n’est d’ailleurs pas toujours erroné en soi, mais ce n’est pas ce qui est attendu ou cela ne correspond pas à ce qui est annoncé préalablement.
Il s’agit donc principalement, dans ce cas, d’un problème d’adéquation entre la réponse et la question initiale et dès lors, souvent, de ‘bonne’ sélection de l’information parmi les connaissances du scripteur.

Ainsi, les problèmes de #détails inutiles ou certains cas de mauvaise #argumentation sont des cas particuliers de #contenu non pertinent.

Dans d’autres cas de figure, on pourra dire que le scripteur « se trompe » au sens premier du terme, ou que sa réponse est « fausse » car :

  • il confond des auteurs, personnages, périodes, principes, chiffres, concepts…

Dans l’illustration ci-dessus, par exemple, l’auteur confond Peter Pan et Robin des bois. En effet, le syndrome de Peter Pan renvoie normalement au refus ou à l’angoisse de devenir adulte.

  • il se trompe sur la ‘hiérarchie’ existant entre les concepts ; il présente explicitement comme essentiel un élément qui ne l’est pas, ou vice versa (on est ici proche du problème de #détails inutiles)
  • il établit des rapports (cause/conséquence, opposition, illustration…) qui ne sont pas corrects.
  • etc.

 

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros SociauxRobin des Bois

[tab:En pratique]

spotLFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (1)

La fonction générale de la description moderne est « le mode majeur de présentation du réel ». Les descriptions acquièrent aussi des fonctions plus importantes telles qu’une fonction symbolique ou une fonction d’indice dans le genre policier.# contenu non pertinentLes fonctions évoquées dans la réponse ne sont pas exploitées de la même façon chez tous les auteurs. Or cette réponse laisse entendre, notamment, que 1. la fonction symbolique se retrouve partout, alors qu’elle est plutôt spécifique à des auteurs de la veine de Stendhal et que 2. la fonction d’indice ne se retrouve que dans le genre policier, alors qu’elle est à l’œuvre chez des auteurs comme Balzac.

 

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incorrect, incompétent
illogique – incohérent, naïf – candide
hors-sujet
ambigu

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 14 – Explication ou justification inadéquate ou insuffisante

CCDMD

Comment :

 

 

[tab: GRR]
point d'interrogation détouré

  • Les informations que je fournis permettent-elles de répondre à la question ?
  • Les idées que j’apporte sont-elles bien en lien avec la thématique ?
  • Suis-je sûr qu’elles ne se contredisent pas entre-elles ?
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#collocation https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/collocation/ Fri, 22 Feb 2013 08:28:46 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=1373 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

collocation_illu

Le scripteur utilise une combinaison inappropriée de termes, qui forment ce que l’on pourrait appeler une ‘locution incorrecte’ ou encore ‘collocation impropre’. Il s’agit en réalité d’un cas particulier de #terme incorrect : ici, les termes pris isolément ne sont pas erronés en soi mais c’est leur association qui ne fonctionne pas correctement.

Dans certains cas, l’incongruité vient du fait que l’un ou l’autre de ces termes, voire chacun des deux, se retrouve habituellement combiné à un autre mot pour former une unité de sens spécifique, pour désigner une notion précise.

PAR EXEMPLE
Les collocations ‘anorexie psychologique’ ou ‘manque d’appétit mental’ sont incongrues : elles sont tout à fait inhabituelles. Par contre, dans l’expression ‘anorexie mentale’ (qui, elle, est pertinente), les deux mots placés ensemble forment une étiquette technique, qui pourra être utilisé par le spécialiste pour désigner un trouble précis. C’est d’ailleurs sous cette appellation de « anorexie mentale » que le trouble correspondant est repris dans le DSM (l’ouvrage de référence qui répertorie et classifie les troubles mentaux et leurs critères diagnostiques) (d’après Wikipédia)

Dans d’autres cas, la nouvelle expression formée par la juxtaposition des termes est une unité syntaxiquement correcte mais sémantiquement confuse. La combinaison des sens des divers éléments de la collocation ne forme pas un tout clairement compréhensible et/ou spécifique (nouveau) et/ou pertinent.

PAR EXEMPLE
Des expressions telles que ‘chaos titanesque’, ‘linguistique morphologique’, ‘interprétation domestique’…

loupeLes pléonasmes (« monter en haut », « un grand géant »…) peuvent également rentrer dans cette catégorie.


Quelques pléonasmes fréquents
relevés sur CCDMD

NB
Certains pléonasmes sont plus admis que d’autres. Ainsi, les expressions ‘comme par exemple’ ou ‘s’avérer exact’ sont courantes et ne sont généralement pas sanctionnées. Par contre, ‘puis ensuite’, par exemple, peut être considéré comme un véritable pléonasme.

*ajouter en plus
*aperçu partiel
*première priorité
*bref résumé
*comme par exemple
*puis ensuite
*comparer ensemble
*s’avérer exact/vrai
*hasard imprévu
*tous sont unanimes
*il suffit simplement
*voire même

NB1
La co-occurrence (présence simultanée) de certains termes n’est pas toujours due au hasard. La combinaison « cause probable », par exemple, apparaît plus fréquemment que « cause plausible » ou « cause vraisemblable ».

NB2
Quand la collocation est fixe au point de ne pas permettre de variantes, on dira qu’il s’agit d’une expression (ou locution) figée, comme dans « passer son tour » (on ne pourrait pas dire « passer son premier tour » tandis qu’on pourrait se permettre de dire « cause très probable »)

Sources (photos sous licence Creative Commons) :
Zéros SociauxMagritte, Golconde

[tab:En pratique]

spotLROM 1360 – Le Roi se meurt (Ionesco)

Deux voix se distinguent : celle acceptant le roi comme cruelLe verbe 'accepter' ne se retrouve jamais suivi de la structure 'comme + adjectif' R décrivant le roi comme cruel matérialisée par Marguerite et le médecin et celle niant la possibilité même de cruauté en lui.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

spotLROM 1360 – Le Roi se meurt (Ionesco)

Par sa mort, il est dépourvu de son pouvoir et donc de sa conception D’une part, l’étudiant a recours à une formulation inutilement complexe et surtout incorrecte ('être dépourvu d’une conception' ne se dit pas). D’autre part, il aurait pu éventuellement utiliser l’expression 'vie éternelle' qui, elle, est courante. R La perspective de sa propre mort lui fait perdre l’illusion de (…) son immortalité.de la  vie immortelle.

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incompréhensible, scolaire – immature
incorrect, incompétent
ambigu, naïf – candide

[/table]

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88 clés

Fiche 4c – Mot (ou expression) impropre ou inapproprié

Fiche 4e – Mot (ou expression) employé confusément en même temps que d’autres

BDL

Altérations d’expressions figées (par exemple : « faire partie intégrante » ou « sens dessus dessous »)

www

« Les voisins de le monde » : un outil en ligne pour vérifier avec quels termes un mot cible est habituelle associé de façon privilégiée.

NB
Le site recourt aux termes techniques « argument » pour désigner ce dont on parle et « prédicat » pour désigner ce qu’on en dit.
Par exemple, dans une phrase comme « Georges est professeur », « professeur » (l’attribut du sujet) est le prédicat : il attribue une qualité ou une relation à l’argument « Georges ».

Dictionnaire des collocations. Ce site est plus simple à utiliser que « Les voisins de le monde », mais moins complet et moins précis.

NB
Avant de chercher un mot, cliquer sur « adjectifs », « substantifs » ou « verbes »

Dictionnaire des cooccurrences

Logilangue – (Anglicismes et autres) usages incorrects

Parler français (richesse et difficultés de la langue française) – Expressions

Logilangue – Trouver le verbe à employer avec certains noms (plutôt à destination d’étudiants allophones !)

CCDMD – Jeux pédagogiques sur les constructions fautives

livre ouvert détouré

Dictionnaire combinatoire du français de Henri Zinglé et Marie-Louise Broeck-Zinglé (La Maison du Dictionnaire, Paris, 2003), disponible en BGSH sous la cote FP-321 H9 ZIN.
[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Y a-t-il des expressions figées, des groupes de mots, renvoyant à des concepts précis issus du cours (notions théoriques, courants…) ?
  • Ai-je utilisé des combinaisons de termes que je pourrais qualifier de « formules toutes faites » ?
  • Quand j’associe deux ou trois mots dans une expression, suis-je sûr(e) de la combinaison de ces termes ?
  • Utiliserais-je cette expression à l’oral ?
  • Ai-je associé ces termes en sachant précisément le sens qu’ils ont ou peut-être simplement parce qu’ils étaient présents à mon esprit et me semblaient « grosso modo » en lien avec le sujet / la question posée ?
  • Suis-je au clair quant à la signification de chaque terme de l’expression séparément et du sens global créé par leur association ?
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#tautologie https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/tautologie/ Tue, 19 Feb 2013 12:44:29 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=853 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

tautologie_illu

Le scripteur répète une idée plusieurs fois, sous une (des) forme(s) plus ou moins différente(s), mais sans apporter quelque chose de neuf au raisonnement.

Pourtant, formellement et structurellement, le texte a l’apparence d’une définition, d’une explication, d’une argumentation (on retrouve notamment des parce que,  carc’est pourquoi, la raison en est que, etc.).

Il peut s’agir par exemple :

  • d’une définition autoréférentielle
     « Une tautologie est une chose qui est tautologique »
  • d’une reformulation d’un même concept
      « 100% de nos clients achètent nos produits » (le client, au sens commercial du terme, est nécessairement quelqu’un qui achète un produit).

Dans le cas d’une argumentation, la tautologie constitue un argument faussement logique puisque les éléments de contenu (présentés comme nouveaux et sensés soutenir le propos) ne sont en réalité qu’une redite de l’idée de départ. Par exemple : « C’est un texte romantique car il présente les caractéristiques des textes romantiques ».

Le lecteur n’apprend rien de plus sur le sujet.

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros Sociauxlunettes

[tab:En pratique]

spotLROM 1222 – La palatalisation

La consonne se renforce en position forte (initiale ou post-consonantique), car elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement#tautologie En résumé, le scripteur dit 'la consonne se renforce ; il y a donc bien un renforcement'. consonantique lors de la palatalisation.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incomplet – insuffisant, incompétent
superficiel, naïf – candide

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 15a – Raisonnement circulaire

CCDMD

Un exemple d’argumentation réussie

Quelques notions utiles et conseils pratiques autour de l’argumentation

www

Une fiche sur l’argumentation : voir les pages 1 à 8 + la page 11, principalement)

Des considérations sur l’argumentation

livre ouvert détouré

Caroline SCHEEPERS, L’argumentation écrite, Bruxelles, De Boeck, 2013.

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Le passage que je présente comme une explication fonctionne-t-il comme telle ?
    A-t-on le sentiment, après l’avoir lu, que l’on comprend mieux ce qui est censé être expliqué ?
  • Ne suis-je pas en train de « tourner en rond » ?
  • Ce passage apporte-t-il des éléments nouveaux ?
  • N’y a-t-il pas des formulations quasi identiques du même contenu ailleurs dans le texte ?

 

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