ambigu – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Wed, 02 Oct 2013 09:09:40 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi j’ai l’air (enfin, mon texte) ? https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-texte/ https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-texte/#respond Thu, 27 Jun 2013 08:07:06 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=23623 Lire la suite ]]> lunettes_small2

Ce que le prof risque de griffonner dans la marge

Lorsqu’un professeur se penche sur un travail ou une copie d’étudiant, il peut être satisfait de certains éléments tout en trouvant que d’autres ne sont pas suffisamment pertinents, limpides, efficaces, fidèles aux règles…

A priori, tout lecteur (et pas seulement un lecteur qui a pour but de « corriger » le texte ») va considérer qu’un texte est ‘bon’ si ce dernier remplit 4 objectifs :

[table]

1. être correct et pertinent, 2. faire sens clairement
icône_correct,icône_clair
[/table]

Lorsque ce n’est pas le cas, le (passage du) texte risque d’être qualifié de :

[table]
qualificatifs_correct,qualificatifs_clair
[/table]
[table]
3. être efficient, 4. respecter les normes en vigueur

icône_efficient,icône_conforme
[/table]

Lorsque ce n’est pas le cas, le (passage du) texte risque d’être qualifié de :

[table]

qualificatifs_efficient,qualificatifs_conforme

[/table]

 

]]>
https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-texte/feed/ 0
#syntaxe_incongrue https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/syntaxe-incongrue/ Thu, 28 Feb 2013 18:00:57 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4513 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

syntaxe incongrue_illu

On retrouvera sous cette étiquette tous les cas de syntaxe déficiente qu’on ne pourra pas qualifier plus précisément : pour résoudre le problème, il ne suffit pas d’ajouter un mot manquant, de modifier un morphème grammatical mal choisi, de rétablir le bon temps ou le bon mot, ni même de clarifier les référents d’une construction ambigüe… Soit il s’agit d’une présence massive et combinée de plusieurs de ces problèmes, soit le résultat est tellement incompréhensible que le diagnostic précis est impossible.

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Besherelle – Facebook

[tab:En pratique]

spotLFLTR 1120 – La confusion autour du terme « libertins » 

En effet est évoquée la ‘jeunesseL'inversion sujet/verbe combinée à l'emploi de la forme passive crée une forme non canonique et inattendue, qui rend la compréhension moins aisée (outre le fait qu'il manque une virgule après 'en effet') R En effet, il (le terme 'libertins') évoque la jeunesse débauché de la noblesse’ dont le but est d’être opposé à l’ordre moral, à la tradition.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

spotLROM 1112 – Trois approches littéraires

Enfin, un esthéticien de la réception regardera quel est le travail du lecteur face au texte qu’il doit reconstruire, parachever et quels éléments mais aussi ceux qui lui sont internes permettent d’effectuer cette reconstructionLa fin de phrase est pratiquement impossible à interpréter (confusion éventuellement entre /permettent/ et /permettant/ ?!?). Il s’agit d’un exemple proche de #tournure confuse, à savoir une formulation très complexe mal gérée. R Il regardera également quels éléments, externes et internes au texte, permettent d’effectuer cette reconstruction..

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
pas clair – ambigu, incompétent
incompréhensible, négligent
incorrect, (prétentieux)

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

www

Des exemples de solécismes et anastrophes (considérés, s’il ne s’agit pas d’une licence poétique, comme des formulations syntaxiques incongrues)

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • La formulation que j’utilise ne peut-elle pas être simplifiée ?
  • Si je rédige une phrase longue et complexe, suis-je sûr que les éléments pris ensemble font sens ?
  • Si je relis la phrase lentement à voix haute, est-elle compréhensible ?
]]>
#morphème_gramm https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/morpheme-gramm/ Thu, 28 Feb 2013 17:57:05 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4443 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

morphème gramm_illuOn peut observer trois types de problèmes en lien avec l’utilisation des morphèmes grammaticaux
tels que les prépositions, les adverbes de négation, les conjonctions…

Dans certains cas, il s’agit d’une omission du terme là où il serait pourtant nécessaire de l’écrire.

Exemples
1. Il considère leur idée irréaliste
(au lieu de la forme attendue « COMME irréaliste »)
2. Elle préfère partir avec son amie plutôt que ses parents
(au lieu de « plutôt qu’AVEC ses parents »)
= exemple du cas très fréquent d’absence de répétition de la préposition dans une énumération

Dans d’autres cas, le scripteur fait une confusion et recourt à un morphème qui n’est pas pertinent dans le contexte (souvent, il s’agit d’un morphème de la même catégorie ; par exemple, on utilise une préposition pour une autre). On est proche, ici, du problème de #collocation, dans le sens où le scripteur utilise une combinaison de type « verbe + préposition », par exemple, comme s’il s’agissait d’une expression figée standard alors qu’on ne la retrouve généralement pas sous cette forme.

Exemple
J’ai reçu des livres ma grand-mère
(variante que l’on peut entendre pour « DE ma grand-mère », en contexte familier, dans les régions de Namur et de Charleroi)

Enfin, il peut également arriver que le scripteur utilise une préposition là où il ne devrait pas y en avoir.

Exemple
Il se rappela rapidement *du titre de l’ouvrage
(au lieu de « se rappeler le titre de l’ouvrage »)

Comme plusieurs de ces tournures sont fréquentes à l’oral et dans les écrits informels, elles n’entravent que très rarement la compréhension du discours lorsqu’elles apparaissent dans les écrits des étudiants. Il n’en reste pas moi qu’elles ne sont pas conformes au niveau de langue qui est généralement attendu dans les écrits universitaires (cf. #registre) et/ou qu’elles peuvent diminuer la lisibilité immédiate du texte (dans le cas où le lecteur perçoit, plus ou moins consciemment, la formulation comme surprenante, inhabituelle…)

D’autres exemples fréquents

  • SANS QUE + sujet + vb >> sans que + sujet + NE + vb
    *Je changerai l’horaire sans qu’il s’en rende compte (… sans qu’il NE s’en rende compte)
  • TROP + adj. + *que* POUR..
    Il est trop fier *que* pour accepter votre aide.
  • ON vs L’ON ?
  • QUOIQUE vs QUOI QUE
  • QUI (tournure personnelle) vs QU’IL (tournure impersonnelle) cf. ce qui / ce qu’il
  • pallier *à* un problème >> pallier un problème
  • habiter *sur*… >> habiter À…
    J’habite *sur* Bruxelles
  • tournures avec DONT
    les recherches dont il *en* fait mention (… dont il fait mention)
    le style dont on connaît *ses* particularités (… dont on connaît LES particularités)
    le problème *dont* il fait référence (… AUQUEL il fait référence)
    C’est DE ce cas de figure *dont* je vais parler (C’est de ce cas QUE je vais parler)

Sources (photos sous licence Creative Commons) : noeuds – facebook

[tab:En pratique]

spotLROM 1311 – La standardisation des langues (1)

Le rhéto-frioulan présente un groupe de variétés de langues qui peut se diviser en trois groupes : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes se situent dans des pays différents (Suisse#morphème grammaticalR en Suisse pour le Romanche et Italie#morphème grammaticalR en Italie pour le ladin & frioulan#morphème grammaticalR et le frioulan).

(…)

 

Consulter l’analyse complète (réponse complète et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]

Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure

lunettes_small2, table radio_small2

pas clair, négligent

ambigu, incompétent

fatigant

non conforme

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Informations sur l’utilisation du « dont » 

Informations sur l’utilisation des prépositions 

Absence ou présence erronée de l’adverbe de négation « ne »

BDL

Répétitions de :

Prépositions :

Le vocabulaire – Nuances sémantiques

  • à nouveau / de nouveau
  • à travers / au travers
  • en regard de / au regard de
  • l’un l’autre / l’un et l’autre
  • voici / voilà

www

Sur le site du Bureau de Traduction québécois, on trouve « Le rouleau des prépositions » : tapez un verbe ou un adjectif dans le rectangle de saisie (ou trouvez-le dans le menu alphabétique qui s’affichera à gauche) et vous obtiendrez un tableau récapitulatif des prépositions utilisées avec ce mot.

Une page consacrée aux solécismes (« manquements aux règles de la syntaxe ») où l’on relève des erreurs fréquentes (dont bon nombre relèvent de l’emploi des morphèmes grammaticaux).

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Suis-je sûr des prépositions que j’utilise ? S’agit-il chaque fois de celle qui convient dans ce contexte ?
  • Si j’utilise une tournure un peu complexe, suis-je sûr que la combinaison « standard » des termes est celle que je propose ?
  • Ai-je vérifié la pertinence de mes pronoms relatifs, notamment en ce qui concerne le pronom « dont » ?

]]>
#temps/modes https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/temps-modes/ Thu, 28 Feb 2013 17:55:27 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4413 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

temps modes_illu

Qui dit concordance, suppose la présence de deux verbes coordonnés ou subordonnés. Les problèmes potentiels de concordance des temps et/ou modes entre ces deux verbes peuvent être organisés autour de trois questions principales (explications exhaustives et très claires sur le site de CCDMD)

1. Le verbe ou la construction verbale de la phrase principale ou la conjonction utilisée « attendent »-ils un mode spécifique ?

Je vois qu’il est heureux.
vs Je veux qu’il soit heureux.
vs Je crois qu’il est heureux. Je ne crois pas qu’il soit heureux. Je ne crois pas qu’il est heureux

Ici : nuance sémantique au niveau du degré de certitude et la question de la modalisation (cf. la fiche #posture)

Il est heureux même s’il est malade.
vs Il est heureux bien qu’il soit malade.
vs S’il n’était pas malade, il serait heureux.

2. Comment les actions se situent-elles chronologiquement par rapport au temps de l’énonciation ?

C’est-à-dire : y a-t-il antériorité, simultanéité ou postériorité par rapport au moment où l’auteur du texte se situe ?

S’il tond le dimanche, les voisins s’énervent
Ici, l’action de s’énerver a toujours lieu au moment de l’énonciation (et elle peut avoir commencé avant et se prolonger après celui-ci).
vs
S’il tond dimanche prochain, les voisins s’énerveront
Ici, l’action de s’énerver est nécessairement postérieure au moment de l’énonciation.

Exemple problématique dans une copie d’étudiant (c’est nous qui soulignons) :
Dans le chapitre 3, nous démontrerons la pertinence de cette hypothèse. Dans le chapitre 4, nous discutons une série d’interprétations alternatives.

3. Comment les actions se situent-elles les unes par rapport aux autres ?

C’est-à-dire : se succèdent-elles (et dans quel ordre) ou se recouvrent-elles temporellement ?
Si les « actions » ne sont pas simultanées, l’action du verbe subordonné est-elle antérieure ou postérieure à celle du verbe principal ?

Il triait ses déchet car sa femme le lui demandait.
vs Il triait ses déchets car sa femme le lui avait demandé.

Exemple problématique issu d’une copie d’étudiant (c’est nous qui soulignons) :
Monsieur X précise qu’il aurait aimé utiliser ce livre, mais qu’il rencontra un obstacle d’ordre pratique.

ATTENTION !
Il est essentiel, pour ne pas commettre d’erreurs de temps/modes, de ne pas se fier uniquement à ses habitudes ou à son intuition et ce, pour deux raisons :

En principe, l’indicatif et le subjonctif portent des valeurs différentes. L’indicatif expose (« indique ») des faits réels, une action accomplie, certaine… Tandis que le subjonctif est utilisé pour exprimer l’incertitude, l’éventualité, le jugement, le point de vue (« subjectif »), une action envisagée en pensée… Ceci est un principe global qui ne tient compte ni des évolutions syntaxiques et sémantiques, ni des nombreux cas particuliers (il suffit, pour s’en convaincre, de comparer les exemples ci-dessus) !

On constate que plusieurs règles de concordance, bien que toujours valables à l’écrit, admettent à l’oral des formes simplifiées. Ces variantes peuvent être si répandues que l’utilisation de la règle stricte peut même passer pour du pédantisme, voire pour une erreur ! Par exemple, quand la forme attendue est un subjonctif plus-que-parfait, cette dernière est très souvent remplacée par un subjonctif présent. Il aurait fallu que Claude fût plus persévérant pour y arriver  sera ainsi probablement plutôt réalisé sous la forme Il aurait fallu que Claude soit plus persévérant pour y arriver.

Sources : Facebook – Bescherelle

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Les accents régionaux

Celui-ci étudie les effets de la société sur la structure du langage et  préconise que la société a#temps/modesAprès 'préconiser', il faut une subordonnée au subjonctif (même si, de toute façon, ce verbe n'est pas pertinent dans cette phrase) R ait une réelle répercussion sur notre langage.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée) (lien intégré vers AC)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
non conforme, incompétent
ambigu, négligent

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Un ensemble extrêmement complet de fiches sur la concordance des temps

BDL

Le subjonctif après certaines locutions conjonctives

Les temps avec la conjonction « après que »

wwwUn outil pour conjuguer

Des fiches sur Grammaire Reverso :

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je utilisé des constructions complexes de type « phrase principale + phrase subordonnée » ?
  • La forme verbale de la phrase principale ou la conjonction utilisée exigent-elles l’emploi d’un mode spécifique ? L’ai-je bien utilisé ?
  • Les temps utilisés permettent-ils de situer adéquatement les actions par rapport au temps de l’énonciation ?
  • Ai-je vérifié que les temps utilisés exprimaient correctement les rapports temporels entre les différentes actions exprimées par les verbes ?
]]>
#source https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/source/ Thu, 28 Feb 2013 17:24:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4023 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

source_illu

Très souvent, on rencontre des productions où le scripteur énonce une vérité, un principe, un concept… sans préciser qui est l’auteur de ce propos. On ne peut donc pas distinguer les éléments de contenu repris et ceux qui relèveraient du raisonnement du scripteur, voire de son avis personnel.

Dans d’autres cas, le scripteur utilise des expressions (souvent des tournures impersonnelles) qui, même si elles permettent de penser qu’il n’est pas lui-même l’auteur du propos, restent trop générales et n’indiquent donc pas la source précisément (par exemple : « on », « certains auteurs », « il apparaît souvent que… », etc.).

Autre erreur fréquente : une source est bien mentionnée au début, mais au fur et à mesure du propos, d’autres éléments de contenu, issus d’autres sources, sont ajoutés sans pourtant que l’on évoque ces nouvelles sources.

NB
Quand une source est mentionnée mais qu’elle est erronée, on parlera plutôt de #contenu non pertinent, comme dans l’exemple ci-dessus, quand un commentateur attribue le vers à Monet [*money] au lieu de Verlaine (d’ailleurs, dans notre exemple, c’est bien parce que le scripteur initial n’a pas cité sa source qu’au moins un de ses lecteurs a mal attribué l’extrait !). Ce cas de figure est finalement proportionnellement plutôt rare .
Quand le problème porte sur les règles en vigueur pour citer correctement une source et/ou mentionner des références bibliographiques, on se dirigera vers la fiche #référencement.

Pourtant, plusieurs façons de mentionner la source sont envisageables :

  • « selon X, … » ou « d’après Y, … »
  • « X relève que… », « Y précise que… »,  « Z affirme par contre que… » *
  • « Les travaux de X apportent un argument supplémentaire… »,  « L’oeuvre de Y montre que… »
  • (citer la source entre parenthèses)
  • (citer la source en note de bas de page)

* Exemples d’autres verbes d’énonciation
mentionner, évoquer, dire, rapporter, indiquer, émettre l’hypothèse, envisager, souligner, soutenir, déclarer, prétendre, garantir, reconnaître, stipuler, signaler, révéler…
REM : ces verbes ne sont pas interchangeables (cf. le paragraphe ATTENTION ci-dessous) !

Toute la problématique de la citation des sources renvoie évidemment à celle du plagiat.

Voir aussi l’onglet « +++ »

ATTENTION !
En plus de citer/mentionner ses sources, il est essentiel d’être fidèle à leur posture et à leur degré de prise en charge de leur propos. En d’autres termes, si un auteur nuance son propos ou la portée de son propos (en utilisant tel verbe d’énonciation plutôt que tel autre, par exemple, ou encore en recourant à des modalisateurs >> voir à ce sujet la fiche #posture), il incombe au scripteur qui reprend ce propos de rendre cette nuance, d’une manière ou d’une autre.
Plus concrètement encore : si un auteur mentionne dans un article qu’il est « possible que X soit la cause de Y », il est erroné d’écrire, par exemple, « Cet auteur voit en X la cause de Y ».

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros SociauxMonet, La pluie

 

[tab:En pratique]

spot LFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (2)

Sous l’Ancien Régime, la description avait un rôle secondaire mais depuis le XIXe s. elle est placée au cœur des intrigues. Dans le roman, la description s’impose, elle devient le « mode majeur de présentation du réel »#source pas claireIl n'est pas précisé que ce 'cadre théorique' est proposé par Kunz Westerfhoff R 'Selon K. Westerhoff...'

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incomplet, négligent – vite content
ambigu – imprécis, naïf – candide
non conforme

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 11f – Source trop vague / Source non mentionnée

Fiche 11c – Citation mal intégrée / mal utilisée

Fiche 11d – Citation incomplète / inexacte / mal comprise

CCDMD

Comment savoir si on doit répondre de façon neutre, se baser sur un auteur ou donner son opinion ?

www

300 verbes pour introduire une citation (grosso modo : 300 synonymes du verbe « dire »)

Connaître la position de l’UCL au sujet du plagiat (une problématique sur laquelle il est essentiel de s’arrêter !)

Tester sa propre attitude face à cette question

Trouver des informations sur les bonnes pratiques à mettre en place (Université de Montréal)

Droits des images

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Peut-on identifier facilement, pour chaque élément de contenu important, qui en est l’auteur ?
  • Les différents propos développés relèvent-ils tous de la même source / théorie, du même auteur ?
  • Peut-on faire facilement la différence entre mon propre raisonnement/avis, mes illustrations personnelles et les éléments théoriques ou les exemples « extérieurs » ?
]]>
#posture https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/posture/ Thu, 28 Feb 2013 17:23:34 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4003 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

posture_illuLorsque nous évoquons une posture problématique de la part du scripteur, nous envisageons principalement les lacunes suivantes :

1. Le manque de précision (portée / prise en charge)

Dans le cadre d’un discours universitaire, il est important d’être aussi nuancé que possible.

Cependant, on constate régulièrement, dans les productions d’étudiants, l’absence du ou des modalisateur(s) nécessaire(s) pour préciser au lecteur la portée du propos (voir ci-dessous pour des précisions sur le concept de modalisation).

Dire, par exemple, que « ce phénomène est extrêmement fréquent et serait particulièrement intéressant à analyser de façon plus approfondie » n’est pas équivalent à dire que « ce phénomène est  fréquent et sera analysé de façon approfondie ».

De plus, on attend du scripteur qu’il soit clair par rapport à son degré de prise en charge de ce qu’il avance. En d’autres termes, assume-t-il, partiellement ou pleinement ce qu’il avance ? Si un scripteur évoque en réalité le propos (plus ou moins nuancé) de quelqu’un d’autre (auteur, professeur…) et que cela manque de clarté, il s’agit en fait plutôt d’une problème de #source. Mais s’il s’agit bien de son raisonnement/avis personnel, il convient de rendre cela explicite (par exemple : « J’estime dès lors qu’il serait sans doute prématuré de conclure que… »).

Utiliser, par exemple, des expressions assimilables à des « affirmations gratuites » (cf. #argumentation), comme « il est normal que… » ou « ceci prouve clairement que… », c’est manifester une prise en charge très personnelle du scripteur, n’admettant pas la remise en question.

Le problème de prise en charge peut se concrétiser par un « excès » (comme dans les exemples ci-dessus) ou, a contrario, par un « défaut » de prise en charge. Par exemple, il arrive que la consigne d’une question d’examen mentionne la nécessité de produire une analyse personnelle et/ou de donner son avis, mais que l’étudiant n’y réponde pas. La posture endossée n’est pas celle attendue. Par ailleurs, même si la consigne ne le précise pas explicitement, il ne faut pas perdre de vue que l’on attend généralement d’un étudiant universitaire qu’il puisse « faire sien » un contenu qu’il est censé avoir assimilé.

2. L’expression inopportune d’une certaine subjectivité

Parfois, le scripteur a explicitement « modalisé » sont discours, mais les techniques choisies ne sont pas pertinentes / sont mal utilisées. Le plus souvent, on constate que le texte est emprunt d’une subjectivité qui n’est cependant pas pertinente dans le cadre d’un discours universitaire car elle traduit un point de vue strictement personnel de l’auteur (point de vue qui a de bonnes chances de ne pas être partagé par son interlocuteur, notamment parce qu’il ne s’agit pas d’un point de vue argumenté).

Attention
Il est important de ne pas confondre « subjectivité » et « raisonnement ou avis personnel ». Si la consigne demande explicitement que l’étudiant fasse preuve d’un raisonnement original ou exprime son avis sur une question précise, cela ne dispense pas le scripteur de garder une posture objective.

Typiquement, voici ce que l’on retrouve dans des copies
* un discours emphatique / hyperbolique >> C’est l’élément le plus remarquable de son style, unique bien qu’il soit simplissime.
* des points d’exclamation >> Il n’est pas rare que des personnes interrogées refusent d’être enregistrées !
* un lexique marqué, connoté, subjectif >> un accent « bourrin » (même avec des guillemets) ; une expression douce à l’oreillle

La modalisation

On appelle modalisation l’ensemble des procédés qui, dans un discours, permettent de traduire le point de vue du locuteur (sa subjectivité, ses préférences, ses sensations). Toute modalisation exprime soit une certitude plus ou moins forte, soit une évaluation positive ou négative.
Parmi les procédés de modalisation, on retrouve donc :

  •  des adverbes ou locutions adverbiales (éventuellement, sans nul doute, aisément, particulièrement, etc.)
  • des noms ou adjectifs relevant d’un vocabulaire mélioratif ou péjoratif (superbe, vulgaire, déplorable)
  • des verbes de sentiment ou d’opinion (penser, estimer, croire, etc.)
  • des éléments de typographie pour nuancer un élément du discours (guillemets, italique…) ou traduire un sentiment fort (point d’exclamation)
  • les auxiliaires modaux devoir, pouvoir et falloir pour évoquer la probabilité ou la nécessité
  • le conditionnel pour exprimer l’incertitude

 Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : Der Wanderer über dem Nebelmeer

 

[tab:En pratique]

spot LROM 1112 – Les accents régionaux

Une possible explication serait de dire que la société possède des stéréotypes et, par conséquent,comme beaucoup le savent#posture #argumentationIl s’agit d’une affirmation gratuite. R (supprimer), la région de Charleroi détient une mauvaise réputation due aux gangs et à l’insécurité qui y règne constamment#posture #argumentationIl y a à la fois une affirmation 'gratuite' et une généralisation (modalisation erronée) R … mauvaise réputation probablement générée par les récits fréquents, notamment dans les médias, évoquant la présence de gangs, par exemple, ou l’insécurité en général. D’un autre côté, la région de la Provence est synonyme d’accueil, de chaleur voire de bien-être. Notre#source #postureOn n'est pas certain de savoir qui englobe le 'nous'. vision des différentes régions et leur appréciation prouve clairement#postureLe modalisateur 'clairement' engage le jugement personnel, non nuancé et non argumenté du scripteur R Il semble donc que notre appréciation de différentes régions puisse avoir un impact réel sur la façon dont nous jugeons les pratiques langagières qu'on peut y observer respectivement.
qu’elles ont un impact réel sur la structure langagière.

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
hors-sujet, naïf – candide
ambigu – pas clair, prétentieux – snob
inapproprié – déplacé

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 16c – Ton trop familier ou personnel

Fiche 16d – Cherche trop à persuader – Tendancieux

Fiche 16e – Emploi abusif ou inopportun de métaphores, de formules poétiques, d’appels aux sentiments

Fiche 10f – Pas ou trop peu d’analyse personnelle / Empilage de références ou de citations

CCDMD

 

Comment savoir si on doit répondre de façon neutre, se baser sur un auteur ou donner son opinion ?

Les marques de l’affectivité

Dénotation et connotation

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • La consigne mentionne-t-elle explicitement la nécessité de donner mon avis personnel ?
  • Suis-je certain d’assumer pleinement la portée des propos que j’énonce ?
  • Les termes que j’utilise sont-ils neutres ou portent-ils des connotations ?
  • Les propos que j’avance relèvent-ils de faits ou de jugements ?
]]>
#terme_imprécis https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/terme-imprecis/ Thu, 28 Feb 2013 17:09:28 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=3893 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

terme imprécis illuCette tendance à tenir un propos très (trop) général ou vague se rencontre extrêmement souvent.

Elle peut être problématique pour deux raisons :

  1. soit parce que le scripteur est censé aborder un concept clé de son propos et que le manque de précision nuit à la justesse du propos,
  2. soit parce que le scripteur accumule les approximations, au détriment de la compréhension générale du propos

Qu’observe-t-on le plus souvent ?

  • des verbes « creux », peu significatifs : « Il y a dix personnes dans l’équipe » (mieux : « L’équipe compte dix membres »)
  • des termes courants : voir l’exemple dans « En pratique » avec « personnes »
  • des termes génériques : « l’arbre » (plus précisément : « le chêne »)
  • des termes polysémiques : « l’hôte » (il peut s’agir de l’invité ou de celui qui reçoit)
  • des expressions ou pronoms indéfinis : « On relève chez certains auteurs… » (plus précisément : « J. Dupont relève chez Stendhal et Flaubert »)

NB
Pour la question des verbes « creux », nous renvoyons aussi au problème de #collocation.
Pour celle des expressions ou pronoms indéfinis, à celui de #info manquante ou #cohésion

Les vrais synonymes sont rares !
Comme on l’explique ici, deux termes peuvent être quasi synonymes mais se distinguer par un degré de généricité différent (« champignon » VS « pleurote »), la présence d’une connotation (« beau » VS « superbe »), leur appartenance à un registre différent (« voiture » VS « bagnole »).
Bien sûr, il est recommandé de veiller à ne répéter plusieurs fois le même terme dans une phrase ou un paragraphe. Cependant, il faudra toujours veiller à ce que le synonyme choisi (ou la périphrase) soit aussi pertinent que le terme initial !

Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : Zéros Sociaux dauphinmarsouinorquerorqualbaleinebeluga

[tab:En pratique]
spotLFLTR 1120 – La confusion autour du terme « libertins »

Le terme ‘libertins’ est confus dans ce texte car il s’applique à deux genres de personnesL'expression 'genres de personnes', outre qu'elle relève d'un registre relativement familier, est très vague. R catégories de personnes OU groupes d'individus OU types de comportements... bien distincts voire différents. En effet est évoquée la ‘jeunesse débauchée de la noblesse’ dont le but est d’être opposé à l’ordre moral, à la tradition. Tandis que l’autre genre de personne évoquée est un groupe composés de certains philosophe dont le but ici est d’éviter le scandale dans leur liberté philosophique.
Finalement, la confusion provient des buts soutenus par les deux groupes distincts.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
ambigu – trop implicite, négligent – vite content
imprécis, naïf – candide
fastidieux

[/table]

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88 clés

Fiche 4a – Mot vague ou équivoque

Fiche 4b – Mot pas assez spécifique

Fiche 4e – Mot employé confusément en même temps que d’autres

CCDMD

Des exercices interactifs sur la précision du vocabulaire (parmi un grand nombre d’autres exercices/tests du même type)

BDL

Pour enrichir son vocabulaire : des éponymes (noms communs construits sur la base de noms propres)

www

Termium : une base de données terminologique du Bureau de traduction canadien (possibilité de préciser sa recherche par domaines ; accès aux termes équivalents en anglais et en espagnol)

Accès à des lexiques et vocabulaires spécifiques (par domaines)

Un réflexe à acquérir (créez-vous un onglet de raccourci dans votre navigateur !) :
consulter le Trésor de la langue française informatisé

Un bon dictionnaire des synonymes réalisé par l’Université de Caën
(présentation claire ; synonymes/antonymes ; scores de « proximité » par rapport au mot-cible ; cliques)

Un lexique de termes littéraires

Le Grand dictionnaire terminologique

La Terminobanque (Fédération Wallonie-Bruxelles)

Chercher pour trouver (EBSI Montréal) – Travail écrit – Utilisation de verbes précis

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Le terme que j’ai utilisé a-t-il une seule signification/acception ? Pourrait-il englober plusieurs idées, objets, notions ?
  • Le terme est-il spécifique du champ d’étude dans lequel nous nous trouvons ou peut-il servir dans d’autres contextes ?
  • Puis repérer plusieurs « avoir », « être » ou « faire » dans mon texte (à l’ordinateur, utiliser la fonction CTRL+f) ? Pourrais-je en remplacer certains par des verbes plus spécifiques ?
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#cohésion https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/cohesion/ Thu, 28 Feb 2013 16:59:50 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=3773 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

cohésion_illuDans le cadre de REFLEX, les moyens que nous évoquons essentiellement pour assurer la cohésion textuelle au niveau des phrases et des paragraphes sont les connecteurs et les anaphores (voir ci-dessous). C’est pourquoi on les retrouve sous la catégorie « balisage » plutôt qu’à un niveau strictement syntaxique ou lexical.

Les connecteurs logiques (parfois appelés « expressions d’enchaînement ») sont des mots/groupes de mots qui permettent de faire la liaison entre des éléments du texte (syntagmes, phrases, paragraphes…), tout en indiquant le rapport de sens particulier qui relie les idées exprimées par ces éléments du texte. Par exemple, un rapport causal : Il n’est pas venu au concert sous prétexte que l’acoustique de la salle était mauvaise.

ATTENTION
Pour les cas où le scripteur a choisi un connecteur « non pertinent », nous renvoyons à la fiche correspondante. En effet, la fréquence de ce problème nous a poussés à le mettre en évidence par la création d’une étiquette et d’une fiche spécifiques.


L’anaphore
, quant à elle, est une technique de reprise de l’information, qui permet de mentionner à nouveau un élément du discours précédemment énoncé (l’antécédent ou le référent au sens plus large), mais d’une autre façon, plus ou moins fidèlement (ou précisément). Il peut s’agir d’une anaphore :

  • pronominale (pronom personnel, possessif, démonstratif, relatif…)
    J’ai quatre cousins. Ils sont tous plus âgés que moi. Leurs deux sœurs, qui sont plus jeunes, s’appellent Claire et Louise. Cette dernière est la benjamine de la famille.
    Paul est un virtuose du piano ; il en joue depuis l’âge de quatre ans.

  • lexicale (nom ou groupe nominal)
    Barack Obama est arrivé hier soir à Berlin. Le président des Etats-Unis fait en effet un voyage éclair en Europe.
    Paul est un virtuose du piano ; ce jeune prodige pratique l’instrument depuis l’âge de quatre ans.

Les procédés anaphoriques peuvent parfois être :

résomptifs : ils proposent ainsi une forme de synthèse
Ils ont fait un tour du lac Léman après avoir séjourné à Genève. Ces vacances n’auront duré que quatre jours
associatifs : ils font appel implicitement aux connaissances générales du lecteur
Isabelle a visité la Norvège. Les fjords l’ont particulièrement impressionnée.

NB
On parlera de cataphore quand l’élément auquel on renvoie (le référent) se trouve plus loin dans l’énoncé et est donc un conséquent plus qu’un antécédent, comme dans la phrase « Quand tu l’auras retrouvé, tu me rendras le livre que je t’ai prêté ».

Précisons que les problèmes de cohésion que nous mentionnons sous cette étiquette concerneront donc les cas de figure suivants :

  • le scripteur ne relie pas assez ses idées par des connecteurs logiques explicites
    = sous-articulation
  • le scripteur ne gère pas correctement les rapports (co-)référentiels entre les différents segments du texte ; il commet principalement des erreurs dans le choix et l’utilisation des anaphores.
    = articulation erronée (comme dans l’illustration de cette fiche)

Enfin, il ne faut pas oublier qu’il existe d’autres facteurs de cohésion textuelle, comme les récurrences et la progression thématiques (on se situe alors plutôt au niveau du raisonnement) ou encore l’organisation temporelle (marqueurs temporels, concordance des temps… qui relèvent alors plutôt de questions de syntaxe). Mais ce découpage reste partiellement arbitraire et il est vrai que les indices d’organisation temporelle fournissent eux aussi des balises au lecteur pour l’aider à comprendre la structure du propos.

Sources : The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert – Zéros Sociaux

[tab:En pratique]

spotLROM 1311 – Des langues et des territoires (1)

La zone en rose correspond à l’Armorique. IlComme les termes 'zone' et 'Armorique' sont tous deux féminins, l'utilisation du pronom 'il' est erronée et gênante. Bien sûr, dans ce contexte, il n'y a pas réellement d'ambiguïté ou de mécompréhension possible, mais le lecteur doit néanmoins faire un effort de 'réparation' de l'erreur du scripteur. R La zone en rose correspond à l’Armorique. Ce territoire n’est pas concerné (par ces évolutions phonétiques) car il fut celtisé (...) n’est pas concerné par ces évolutions phonétiques car ce territoire fut celtisé par les bretons qui s’y sont installés lorsqu’ils furent chassés par les anglo-saxons.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

spot LFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (2)

Chez Balzac (réalisme « objectif »), les personnages sont décrits avec beaucoup de traits mais la description a une fonction symbolique : typifier les personnages. (…) L’induction et la déduction sont importantes pour comprendre le contexte. Dans le réalisme « subjectif », celaL’élément auquel renvoie le 'cela' n’est pas clair : la compréhension du contexte ? la typification des personnages ? se construit à partir des perceptions partielles.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
illogique – incohérent, incompétent
ambigu – pas clair, négligent – vite content
trop implicite, (scolaire – immature)

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Explication de la notion de reprise de l’information et exemples des différents moyens de reprise

Fiches d’auto-correction

 

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ne pourrais-je pas ajouter un ou plusieurs connecteur(s) ?
  • Les connecteurs utilisés sont-ils pertinents ? (cf. #connecteur)
  • Quand j’utilise un pronom personnel, un déterminant possessif, un pronom relatif…, suis-je sûr qu’il a bien un et un seul référent possible ?
  • Les termes de reprise et leurs référents ne sont-ils pas trop éloignés pour que le lecteur identifie le lien qui les unit ?
  • Quand j’utilise une nouvelle formulation pour désigner un élément déjà évoqué, suis-je sûr que le lecteur verra clairement que je renvoie à ce premier élément ?
]]>
#ponctuation https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/ponctuation/ Thu, 28 Feb 2013 16:57:53 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=3733 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

Ponctu paragraphes illu 1

Sous-exploitation

Il n’y a pas (ou pas assez) de paragraphes prévus pour correspondre au découpage logique des idées. Le scripteur a rédigé son texte sans le découper ou a prévu des paragraphes (on peut les identifier visuellement par un passage à la ligne, des espacements, parfois un décalage) mais un découpage supplémentaire serait nécessaire.

Le scripteur n’exploite pas (ou pas assez) la ponctuation pour découper son texte et mettre en évidence la progression des idées.

Attention aux #tournures confuses
Le recours à la ponctuation est d’autant plus important que la phrase est longue (et donc potentiellement le lieu d’un raisonnement complexe). Cependant, il convient de rappeler que ponctuer (de façon pertinente) une phrase complexe ne dispense pas le scripteur d’une réflexion sur le découpage en phrases. En effet, il s’avère souvent que, dans leurs productions, les étudiants ont tendance à rassembler au sein d’une même phrase des idées qui gagneraient en clarté à être séparées. Et plus la phrase est longue, plus il y a de risques de commettre des erreurs de syntaxe, de balisage ou même de raisonnement !

Mésusage de la ponctuation

Le scripteur a eu recours à des marques telles que les espaces, les paragraphes ou la ponctuation pour structurer son texte mais il les a mal choisis ou mal exploités. Il importe que le découpage proposé corresponde effectivement à la progression logique des idées et que les rapports de sens que va déduire le lecteur soient bien ceux voulus par le scripteur.

Le scripteur a prévu des paragraphes (on peut les identifier visuellement par un passage à la ligne, des espacements, parfois un décalage) mais

  • il y a trop de paragraphes, pas assez de regroupements
  • ils regroupent des idées de façon non pertinente (càd : ces idées devraient être bien distinguées) NB : on peut rapprocher ce problème de celui de #ordre illogique

Le scripteur utilise des signes de ponctuation qui génèrent dans l’esprit du lecteur un découpage qui ne correspond pas à l’organisation logique des idées. Par exemple, le scripteur utilise les deux points avant une nouvelle idée qui n’est pourtant pas dans un rapport d’explication, d’illustration ni même de conséquence avec ce qui précède.

Des problèmes de ponctuation sont également évoqués sous l’étiquette #typographie. Voici deux exemples pour comprendre la différence :

  1. « Il avait préféré alors que tous les autres étaient déjà rentrés rester une heure de plus pour savourer le coucher de soleil » #ponctuation (sous-exploitation)
    >> Il faut encadrer l’incise « alors que tous les autres étaient déjà rentrés » par deux virgules pour rendre le propos plus clair.
  2. « Elle avait tout vendu: la maison, les meubles, la voiture, le bateau, … » #typographie
    >> Les règles de typographie prévoient qu’il faut un espace avant et après les deux points. De plus, on ne peut pas faire suivre une virgule de points de suspension.

Sources (photos sous licence Creative Commons) :
Sébastien Chabal

Comité contre la médiocrité linguistique

[tab:En pratique]

spotLROM 1311 – La standardistaion des langues (1)

 (…) Ce morcellement est du aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard. XOn arrive à la conclusion ; il serait plus pertinent de faire un passage à la ligne et de créer un nouveau paragraphe pour cette synthèse. Différents facteurs impliquent donc cette non-standardisation : (rappel des facteurs développés précédemment)

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

spotLFLTR 1120 – La guerre et le monde homérique

 

(…) Quant à l’Odysée, le thème principal est le retour d’Ulysse dans sa patrie, IthaqueIl s’agit d’une incise qui doit être encadrée de virgules pour être mise en évidence. après un voyage agité par de nombreux obstacles. L’Odysée représente le combat personnel d’Ulysse qui à son retourIl s’agit d’une incise qui doit être encadrée de virgules pour être mise en évidence. tue les prétendants à la couronne ainsi que ceux de sa femme.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
illogique – incohérent, incompétent
ambigu – pas clair, négligent – vite content
lourd – fastidieux – fatigant

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 1 – Titre ou sous-titre

Fiche 8 – Paragraphes (et les 3 fiches suivantes : 8a8b8c)

Fiche 17 – Ponctuation (et les 3 fiches suivantes : 17a17b17c)

CCDMD

Fiche d’auto-correction

 

Quand utiliser

Quand coordonner et juxtaposer ?

Démarche du lecteur par rapport à la ponctuation (voir la partie « Indices typographiques« )

Exercices interactifs

BDL

Tous les articles sur les signes de ponctuation (explication, usage, exemples)

Une sélection des plus fréquents / utiles !

 

wwwUn site simple et bien fait pour expliquer la valeur et l’utilisation des divers signes de ponctuation

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Mon texte semble-t-il avoir été « tapé au kilomètre » ?
  • Serait-il possible de regrouper des phrases sous un intitulé commun ?
  • Quand je change de paragraphe, y a-t-il bien également un « saut » en termes de contenu ?
  • Y a-t-il dans ma phrase une idée « secondaire » intercalée (incise) que je pourrais encadrer par des virgules ou des parenthèses ?
  • Y a-t-il dans ma phrase un complément circonstanciel (temps, lieu, manière…) ou une proposition subordonnée ? Si oui, est-il/elle clairement distinct/e de la proposition principale (virgule avant et/ou après, selon sa place) ?
  • Si j’utilise deux points, est-ce bien avec l’intention de les faire suivre d’une explication ou d’une illustration du propos qui précède ?
  • Si j’utilise un point-virgule, est-ce bien pour séparer deux propositions « indépendantes » qui ont cependant un point commun au niveau du sens ?
  • Chaque virgule présente est-elle au bon endroit pour marquer la séparation entre deux « sous-idées » ?
]]>
#ordre_illogique https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/ordre-illogique/ Mon, 25 Feb 2013 14:42:18 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=2363 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

ordre illogique_illu

Parfois, il s’agit « simplement » d’un problème de cohérence par rapport au plan annoncé :
il arrive souvent que le scripteur, au moment de rédiger le corps de son texte, perde de vue le plan qu’il avait envisagé ou s’en éloigne.

Dans d’autres cas (plus nombreux), le scripteur n’a pas vraiment réfléchi au schéma logique qui lui permettrait de présenter son propos de façon claire, progressive, pertinente. Dès lors, il rédige au fur et à mesure que les idées lui viennent à l’esprit. Il oublie ainsi que le lecteur, de son côté, ne peut pas toujours aisément deviner ou reconstruire les liens entre ces idées si ceux-ci ne sont pas explicites. Or, avant tout recours à d’autres indices de structuration (comme les connecteurs, par exemple), c’est l’ordre des informations qui va déterminer comment le lecteur comprend l’organisation du discours.

TRUC
Lorsqu’il s’agit de répondre à une question d’examen, surtout si celle-ci est complexe, il est généralement pertinent de suivre l’ordre des « sous-consignes » présentes dans la question (le professeur n’a probablement pas fourni ses consignes de façon aléatoire).

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Deux types de manuscrits

La nature et la fonction des manuscrits médiéval et moderne sous l’angle matériel divergent. D’une part, le manuscrit médiéval est anonyme, ainsi qu’un parchemin fragile, unique et périssable. D’autre part, le manuscrit moderne a un auteur défini qui détermine son procédé d’élaboration pour son texte.Dans la première phrase (qui sert d'introduction), le scripteur évoque conjointement nature et fonction. Or il ne parle pas de la fonction dans les lignes qui suivent. De plus, il décrit concrètement un type de manuscrit tandis qu’il fait référence à la question de l’auteur et de l’élaboration du texte pour l’autre type.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

spotLROM 1311 – La standardisation des langues (1)

 

Le rhéto-frioulan présente un groupe de variétés de langue qui peut se diviser en trois groupes : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes se situent dans des pays différents (Suisse pour le Romanche et Italie pour le ladin & frioulan. Ce facteur ne favorise pas la standardisation.

De plus,surtout pour le romanche, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zone italophone & germanophone entre les zones où on parle le romanche).Le scripteur revient sur la description du morcellement alors qu’il venait de « conclure » en faisant le lien entre le morcellement et l’absence de standardisation. R En ce qui concerne le romanche, par exemple, on constate qu’il est parlé en Suisse dans diverses zones du canton des Grisons, mais que ces zones sont séparées par des zones italophones et germanophones. Ce facteur ne favorise pas non plus la standardisation.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
illogique – incohérent, incompétent – superficiel
ambigu – pas clair, scolaire – immature
trop implicite

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 2a – Ossature logique d’un texte

Fiche 13b – Idée qui aurait dû venir plus tôt

Fiche 13c – On saute du coq à l’âne

CCDMD

Fiches d’autocorrection

Exercice de rédaction (notamment de plan)

Démarche du lecteur qui survole un texte pour repérer la progression des idées

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je réfléchi préalablement à un plan (même très général) de mon propos ?
  • Existe-t-il un plan (imposé ou « canonique ») que je pourrais suivre pour rédiger mon propos ?
  • Y a-t-il entre mes idées des rapports chronologiques, de cause à effet, d’inclusion… qui pourraient guider mon choix pour leur ordre de présentation ?
  • L’ordre dans lequel je présente mes idées / arguments suit-il une progression logique pour amener progressivement le contenu (ou est-ce le fruit du hasard) ?
  • Puis-je réexpliquer la progression de mon raisonnement dans le même ordre que ce qui est écrit ?
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