[tab:En théorie]
Le scripteur répète une idée plusieurs fois, sous une (des) forme(s) plus ou moins différente(s), mais sans apporter quelque chose de neuf au raisonnement.
Pourtant, formellement et structurellement, le texte a l’apparence d’une définition, d’une explication, d’une argumentation (on retrouve notamment des parce que, car, c’est pourquoi, la raison en est que, etc.).
Il peut s’agir par exemple :
- d’une définition autoréférentielle
« Une tautologie est une chose qui est tautologique » - d’une reformulation d’un même concept
« 100% de nos clients achètent nos produits » (le client, au sens commercial du terme, est nécessairement quelqu’un qui achète un produit).
Dans le cas d’une argumentation, la tautologie constitue un argument faussement logique puisque les éléments de contenu (présentés comme nouveaux et sensés soutenir le propos) ne sont en réalité qu’une redite de l’idée de départ. Par exemple : « C’est un texte romantique car il présente les caractéristiques des textes romantiques ».
Le lecteur n’apprend rien de plus sur le sujet.
Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros Sociaux – lunettes
[tab:En pratique]
La consonne se renforce en position forte (initiale ou post-consonantique), car elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement#tautologie En résumé, le scripteur dit 'la consonne se renforce ; il y a donc bien un renforcement'. consonantique lors de la palatalisation.
Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)
[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
,
incomplet – insuffisant, incompétent
superficiel, naïf – candide
[/table]
[tab:+++]
Fiche 15a – Raisonnement circulaire
Un exemple d’argumentation réussie
Quelques notions utiles et conseils pratiques autour de l’argumentation
Une fiche sur l’argumentation : voir les pages 1 à 8 + la page 11, principalement)
Des considérations sur l’argumentation
Caroline SCHEEPERS, L’argumentation écrite, Bruxelles, De Boeck, 2013.
[tab: GRR]
- Le passage que je présente comme une explication fonctionne-t-il comme telle ?
A-t-on le sentiment, après l’avoir lu, que l’on comprend mieux ce qui est censé être expliqué ? - Ne suis-je pas en train de « tourner en rond » ?
- Ce passage apporte-t-il des éléments nouveaux ?
- N’y a-t-il pas des formulations quasi identiques du même contenu ailleurs dans le texte ?