#tautologie – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Thu, 24 Apr 2014 09:47:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi t’as l’air ? #2 Euh… un peu naïf, peut-être ? https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/ https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/#respond Mon, 15 Sep 2014 08:21:24 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=30663 #tautologie
#tournure confuse
#détails inutiles
#registre
#posture
#terme imprécis
#contenu non pertinent
#ordre illogique
#source
#collocation

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Une tautologie est une tautologie https://sites.uclouvain.be/reflex/une-tautologie-est-une-tautologie/ https://sites.uclouvain.be/reflex/une-tautologie-est-une-tautologie/#respond Mon, 24 Mar 2014 22:55:38 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=39773 Lire la suite ]]> RousseauLorsqu’on lit un écrit formel informatif ou argumentatif, on s’attend à ce que l’auteur de ce texte communique ses idées de la façon la plus directe et la plus lisible possible. Contrairement à ce qui se passe dans une conversation entre amis, le contrat de communication entre l’auteur et le lecteur suppose que la forme soit au service de l’efficacité de la transmission du message .

C’est la raison pour laquelle, dans ce type d’écrit, on cherche à éviter les redondances inutiles et à faire progresser l’information de façon systématique (tout en évitant l’omission d’informations indispensables qui créerait des sauts dans le raisonnement). Il s’agit donc d’éviter par exemple les explications tautologiques comme celle qui suit, extraite d’un travail de séminaire :

« Ainsi, dans ses nouvelles orientations, la lecture est actuellement perçue comme un processus de langage actif, dynamique, interactif, communicatif et qui construit du sens. De fait, le mécanisme de lecture est à présent envisagé tel un processus actif et dynamique à l’inverse d’un phénomène linéaire ou statique. »

Sachant que ce qui est interactif est nécessairement actif et non linéaire, que ce qui est dynamique est nécessairement non statique et que ce qui est communicatif construit nécessairement du sens, on pourrait se contenter d’écrire que « la lecture est actuellement perçue comme un processus langagier dynamique, interactif et communicatif ». Il est utile ensuite de développer cette idée en expliquant ce qui caractérise un processus dynamique et interactif et de l’étayer en montrant ce qui permet de dire que la lecture est bel et bien dynamique et interactive. Répéter la phrase en la reformulant légèrement peut donner l’illusion qu’on en a donné une explication… mais cela ne permet pas de communiquer ses idées efficacement.

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Tu n’es pas tout seul… (car il y en a d’autres) https://sites.uclouvain.be/reflex/tu-nes-pas-tout-seul-car-il-y-en-a-dautres/ https://sites.uclouvain.be/reflex/tu-nes-pas-tout-seul-car-il-y-en-a-dautres/#respond Mon, 30 Sep 2013 15:29:14 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=213 Lire la suite ]]> Oui, un prof est fréquemment tenté de s’exclamer, au détour d’une copie ou d’un travail :

« Ah ben oui, évidemment, c’est malin ! »

Dans un souci de précision, le même prof qualifiera le passage de #tautologie, ce qui te donnera peut-être le sentiment qu’il s’agit d’une affection rare et très grave, difficile à diagnostiquer et à soigner.

Détrompe-toi : d’autres que toi souffrent d’une tendance à « tautologiser » !

tautologie_wikipedia

Avec un peu de pratique, tu verras, toi aussi tu seras rapidement capable repérer les plus belles tautologies chez les autres. Et, qui sait, tu pourrais même apprendre à corriger tes propres perles avant qu’il ne soit trop tard !

Si le concept te fait rire / te passionne, n’hésite pas à rejoindre le Tautology Club.

Tu voudrais un exemple issu d’une copie d’examen ?
>> consulte l’analyse complète pour la question sur la palatalisation du cours LROM 1222
(Linguistique française II : approche historique)

Enfin, sache que REFLEX te serait infiniment reconnaissant si tu lui transmettais les exemples découverts au hasard de tes lectures, de tes recherches sur Internet, de la découverte de statuts tautologisants sur Facebook … N’hésite pas à les soumettre en commentaire ci-dessous !

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LROM 1222 – La palatalisation https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1222_la-palatalisation/ Thu, 02 May 2013 08:15:54 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15603 Lire la suite ]]> Peut-on considérer que la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique ? Justifiez votre réponse à l’aide d’au moins trois arguments.

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Oui la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique.

La consonne se renforce en position forte (initiale ou post-consonantique), car elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement consonantique lors de la palatalisation. De plus, une consonne peut se palataliser en position faible (post-vocalique) et dans ce cas, il y a apparition d’un yod de transition qui renforce la consonne et l’aide ainsi à se palataliser en lui donnant plus d’énergie.

Lorsque les consonnes K et G se palatalisent elles subissent une assibilation qui est le passage d’une consonne vers un son plus complexe, donc la consonne se renforce en se palatalisant : Kj >> TSj (T+S), Gj >> DZj  (D+Z).

La palatalisation est le renforcement de la consonne vers le voile du palais (vers le yod qui est le son palatal par excellence), donc il y a  renforcement de la consonne grâce au yod.

[tab: correction]

Oui la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique.

La consonne se renforce en position forte#information manquante #connecteurLa palatalisation touche aussi des consonnes en position faible. R 'se renforce notamment en position forte' (initiale ou post-consonantique), car#connecteurCe n'est pas tout à fait parce qu'elle bénéficie de plus d'énergie articulatoire en position forte que que la consonne se renforce. Le renforcement est une tendance générale qui se marque d'autant plus facilement/précocement qu'un son est déjà articulé avec une certaine énergie. elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que#connecteur Le choix du connecteur surprend : on s'attend à l'ajout d'un élément qui vient soutenir la logique de l'argumentation ('on a X et on sait par ailleurs que Y, donc on peut en conclure Z'). Or ce qui suit ne fait pas avancer l'explication. la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement#tautologie En résumé, le scripteur dit 'la consonne se renforce ; il y a donc bien un renforcement'. consonantique lors de la palatalisation. De plus#connecteurLe 'de plus' sous-entend qu'on vient compléter l'argumentation précédente. Or le scripteur commence plutôt à développer un autre cas de figure. R 'A côté de cela, la palatalisation peut aussi toucher des consonnes en position faible', une consonne peut se palataliser en position faible (post-vocalique) et dans ce cas#connecteur #argumentationOn s'attend à une explication qui opposerait consonnes en position forte et consonnes en position faible. Or ce qui suit introduit un élément descriptif mais pas explicatif., il y a apparition d’un yod de transition#argumentation #contenu non pertinentL'apparition du yod de transition est une 'conséquence' de la palatalisation et non la cause du renforcement de la consonne. qui renforce la consonne et l’aide ainsi à se palataliser#contenu non pertinentLe yod de transition n'est pas la cause mais la conséquence du renforcement. Il 'aide', par sa présence, à la prononciation de la consonne palatalisée qui le suit, en 'ramenant' le lieu d'articulation en zone palatale. en lui donnant plus d’énergie.

Lorsque les consonnes K et G se palatalisent elles subissent une assibilation#détail inutileL'évocation de l'assibilation n'est pas nécessaire pour l'argumentation. Il s'agit d'une conséquence de la palatalisation. qui est le passage d’une consonne vers un son plus complexe, donc#connecteur #argumentationLe renforcement n'est pas une conséquence de l'assibilation, pas plus que cette dernière n'est un élément explicatif de la présence d'un renforcement. la consonne se renforce en se palatalisant : Kj >> TSj (T+S) ; Gj >> DZj (D+Z).

La palatalisation est le renforcement de la consonne vers#collocation impropreOn ne peut pas parler de 'renforcement vers' une zone articulatoire. La palatalisation est un déplacement du lieu d'articulation vers la zone centrale du palais, doublé d'une fermeture. R cf. plus loin le voile du palais#terme incorrect #contenu non pertinentQuand on parle de 'zone palatale', on évoque le palais 'dur', au centre, et non le voile du palais, situé à l'arrière de la bouche. R 'la palatalisation est le déplacement de l'articulation de la consonne vers la zone palatale (palais dur), où s'articule le yod' (vers le yod qui est le son palatal par excellence), donc il y a  renforcement#tautologieEn résumé, le scripteur dit 'La palatalisation est un renforcement donc il y a renforcement'. de la consonne grâce au yod#contenu non pertinent #argumentationCe n'est pas le yod qui crée le renforcement (cf. explications plus haut)..

 

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LFLTR 1120 – La polémique des libertins (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-polemique-des-libertins_1/ Thu, 02 May 2013 07:40:41 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15513 Lire la suite ]]> Expliquez en quelques mots la phrase suivante : « On les appelle ‘libertins’. Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux » De quelle polémique s’agit-il et pourquoi est-ce injurieux ?

Le XVIIe siècle est, dans l’ensemble de l’Europe, une époque de restauration des hiérarchies civiles et ecclésiastiques, aussi bien que des valeurs traditionnelles dans le domaine de la morale et de la religion. Mais derrière ce retour à l’ordre existe une famille d’esprits qui ne sont pas d’accord avec leur siècle, et qui placent très haut l’indépendance de la pensée. On les appelle « libertins ». Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux. Et, d’autre part, il est d’une grande confusion car il s’applique aussi bien à certains jeunes débauchés de la noblesse, qui refusent d’adhérer à l’ordre moral, qu’à certains philosophes dont le souci de liberté philosophique s’associe à une profonde horreur du scandale.

Il est nécessaire d’étudier ces deux sortes de libertinage, de marquer la place qu’elles occupent dans un monde demeuré chrétien. On le fera en plaçant au centre de cette enquête la France, où ces mouvements ont été particulièrement vifs et importants, mais sans oublier les apports, d’une efficacité capitale, de l’Angleterre et de l’Italie. D’autre part, on exposera la pensée des « libertins » philosophes, pour fixer leur véritable position en face de l’ordre civil et de l’orthodoxie.

Originairement, le libertinage est une « licence de l’esprit qui rejette les croyances religieuses », et les libertins du XVIIe siècle peuvent être considérés comme les ancêtres directs des « rationaux », puis des philosophes de l’âge des Lumières. Après la mort de Louis XIV, qui déchaine des forces depuis longtemps contenues, la Régence1 donne libre cours à un épicurisme plus pratique que spéculatif : ce n’est pas l’irréligion qui caractérise d’abord les roués2, mais une propension sans frein à la débauche. Le mot de libertinage prend alors des acceptions de plus en plus flottantes, jusqu’à désigner, pour finir, toute frivolité ou liberté de comportement. Pour en trouver une définition un peu précise, il faut avoir recours à la production romanesque du XVIIIe siècle : de Crébillon fils à Duclos et à Choderlos de Laclos, il se développe en effet une sorte de théorie du libertinage, mise en action par des personnages calculateurs et épris d’analyse. Qu’on les nomme « petits-maîtres », « fats » ou « caillettes », ces libertins sont issus de la réalité sociale, sans qu’on puisse dire qu’ils la reflètent purement et simplement : ils possèdent l’autonomie et la cohérence de types littéraires qui introduisent des principes d’explication dans la confusion des choses et qui ont la passion d’ordonner le monde sous leur regard.

Antoine Adam & Robert Abirached, in Encyclopaedia Universalis

[tab: copie brute]

Les ‘libertins’ sont des personnes qui ne suivent pas les lois de la religion. Il s’agit de libres penseurs qui prônent l’indépendance de la pensée et qui s’opposent à la pureté, à la chasteté. Or, le XVIIe siècle est une époque de restauration, de retour à l’ordre dans le domaine civil, religieux ou encore moral. Elle accorde beaucoup d’importance aux valeurs traditionnelles.

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Les ‘libertins’ sont des personnes qui ne suivent pas les lois#terme trop général #collocation impropreR 'les préceptes de la religion' de la religion. Il s’agit de libres penseurs qui prônent l’indépendance de la pensée#tautologieC'est la définition même de 'libre penseur'. Eventuellement, on aurait pu mettre cette information entre parenthèse, à titre explicatif. R 'libres penseurs (des personnes qui prônent l'indépendance de la pensée)' et qui s’opposent à la pureté, à la chasteté#contenu non pertinent #collocation impropreOn ne peut pas vraiment dire que l’on s’oppose à la pureté en tant que telle. R 'rejettent la règle de chasteté' (par exemple)Or,#typographie'Or' est une conjonction de coordination qui ne peut pas être suivie d’une virgule, sauf pour placer une incise comme dans 'Or, quelles que soient les circonstances, il est impossible de…', par exemple. R 'Or le XVIIe siècle est..' le XVIIe siècle est une époque de restauration, de retour à l’ordre dans le domaine civil, religieux ou encore moral. Elle accorde beaucoup d’importance aux valeurs traditionnelles.

Remarque générale sur ce passage#info manquanteGlobalement, le raisonnement est trop implicite.

 

 

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LFLTR 1120 – La polémique des libertins (2) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-polemique-des-libertins_2/ Thu, 02 May 2013 07:28:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15453 Lire la suite ]]> Expliquez en quelques mots la phrase suivante : « On les appelle ‘libertins’. Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux » De quelle polémique s’agit-il et pourquoi est-ce injurieux ?

Le XVIIe siècle est, dans l’ensemble de l’Europe, une époque de restauration des hiérarchies civiles et ecclésiastiques, aussi bien que des valeurs traditionnelles dans le domaine de la morale et de la religion. Mais derrière ce retour à l’ordre existe une famille d’esprits qui ne sont pas d’accord avec leur siècle, et qui placent très haut l’indépendance de la pensée. On les appelle « libertins ». Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux. Et, d’autre part, il est d’une grande confusion car il s’applique aussi bien à certains jeunes débauchés de la noblesse, qui refusent d’adhérer à l’ordre moral, qu’à certains philosophes dont le souci de liberté philosophique s’associe à une profonde horreur du scandale.

Il est nécessaire d’étudier ces deux sortes de libertinage, de marquer la place qu’elles occupent dans un monde demeuré chrétien. On le fera en plaçant au centre de cette enquête la France, où ces mouvements ont été particulièrement vifs et importants, mais sans oublier les apports, d’une efficacité capitale, de l’Angleterre et de l’Italie. D’autre part, on exposera la pensée des « libertins » philosophes, pour fixer leur véritable position en face de l’ordre civil et de l’orthodoxie.

Originairement, le libertinage est une « licence de l’esprit qui rejette les croyances religieuses », et les libertins du XVIIe siècle peuvent être considérés comme les ancêtres directs des « rationaux », puis des philosophes de l’âge des Lumières. Après la mort de Louis XIV, qui déchaine des forces depuis longtemps contenues, la Régence1 donne libre cours à un épicurisme plus pratique que spéculatif : ce n’est pas l’irréligion qui caractérise d’abord les roués2, mais une propension sans frein à la débauche. Le mot de libertinage prend alors des acceptions de plus en plus flottantes, jusqu’à désigner, pour finir, toute frivolité ou liberté de comportement. Pour en trouver une définition un peu précise, il faut avoir recours à la production romanesque du XVIIIe siècle : de Crébillon fils à Duclos et à Choderlos de Laclos, il se développe en effet une sorte de théorie du libertinage, mise en action par des personnages calculateurs et épris d’analyse. Qu’on les nomme « petits-maîtres », « fats » ou « caillettes », ces libertins sont issus de la réalité sociale, sans qu’on puisse dire qu’ils la reflètent purement et simplement : ils possèdent l’autonomie et la cohérence de types littéraires qui introduisent des principes d’explication dans la confusion des choses et qui ont la passion d’ordonner le monde sous leur regard.

 Antoine Adam & Robert Abirached, in Encyclopaedia Universalis

[tab: copie brute]

La société européenne du XVII siècle renoue avec les traditions et restaure les hiérarchies civiles et religieuses qu’il y avait avant. Mais un certain groupe de personne ce détache de cette société, on les nomme ‘les libertins’. Ce mot provient du langage de la polémique car il sucite un débat vif et des critiques, ce qui provoque la marginalisation de ces personnes qui ne suivent pas le model traditionnel. Ce mot ‘libertin’ veut aussi être injurieux étant donné qu’il s’oppose à la société, ce qui provoque des injures à son égard.

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La société européenne du XVII siècle renoue avec les traditions et restaure les hiérarchies civiles et religieuses qu’il y avait avant#registre inapproprié #terme incorrect #info manquanteL'expression relève plutôt d'un langage familier. Il s'agit aussi d'une forme de pléonasme : les verbes 'renouer' et 'restaurer' suggèrent déjà que l’on remet en place quelque chose qui était présent avant. Eventuellement, on précisera la période dont sont issues ces traditions et ces hiérarchies.. Mais un certain groupe de personne ce#ortho grammHomonymes. R 'se' détache de cette société, on les nomme ‘les libertins’. Ce mot provient#terme incorrectR 'relève' du langage de la polémique car#connecteur #tautologieLe 'car' sous-entend que l’on va donner une explication. Or on ne fait que conforter l’idée de polémique en évoquant des débats et des critiques. il#cohésionOn ne peut pas dire que c'est le mot qui suscite le débat. Il s'agit de la philosophie, des comportements, des propos des libertins qui génèrent la polémique. sucite#orthographe lexicaleR 'suscite' un débat vif et des critiques, ce qui#cohésionL'antécédent du 'ce qui' n'est pas clair. Est-ce le débat qui provoque la marginalisation ? Les critiques ? Autre chose ? provoque la marginalisation de ces personnes qui ne suivent pas le model#orthographe lexicaleR 'modèle' traditionnel. Ce mot ‘libertin’ veut aussi être injurieux étant donné qu’il#cohésionLe 'il' renvoie normalement à 'ce mot' mais il est ici utilisé comme s’il renvoyait à la personne du libertin. C'est bien ce dernier et non le mot qui s'oppose à la société. s’oppose à la société, ce qui provoque des injures à son égard.

Remarque générale sur la dernière phrase#argumentation #information manquante #reprise de l'informationLa logique sous-jacente n'est pas claire et est trop implicite, ce qui rend le raisonnement presque incompréhensible.

 

 

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LFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550_les-descriptions-dans-les-romans-realistes_1/ Thu, 25 Apr 2013 13:28:38 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=14403 Lire la suite ]]> Selon l’extrait de D. Kunz Westerhoff ci-dessous, quelles sont les fonctions attribuées aux descriptions dans le réalisme et particulièrement dans les romans ? Dans quelle mesure ces fonctions correspondent-elles aux notions d’effet de réel et d’illusion référentielle décrites par Barthes ? Explicitez votre réponse (taille maximum de la réponse : 1 page)

« (…) la littérature du XIXe siècle ne fait pas des événements historiques un simple arrière-plan, un décor de l’action fictionnelle. Elle les place au cœur des intrigues et interroge, à partir de la représentation des personnages, des rapports politiques et sociaux. Dans le roman, genre par excellence du réalisme, une forme s’impose plus particulièrement et prend un essor extraordinaire au XIXe s. : la description. Alors qu’elle avait un rôle secondaire, ornemental ou didactique, sous l’Ancien Régime, la description moderne devient le mode majeur de présentation du réel. Toutefois, il s’agit de différencier et d’historiciser diverses stratégies réalistes.
Chez Balzac, le réalisme vise à expliquer le monde social et à parvenir à un savoir total. Une dialectique s’instaure dès lors entre le particulier et le général. Les personnages, individus singuliers, ne sont décrits qu’à partir de leurs coordonnées spatio-temporelles, avec un grand luxe de détails concrets. Cependant, la description revêt une fonction symbolique : les personnages sont typifiés, les choses servent d’indice d’une catégorie de personnalités, d’une classe sociale, d’un milieu. Le narrateur balzacien accumule des éléments contradictoires, parce qu’il ne vise pas une vérité référentielle, mais une vraisemblance fondée sur des stéréotypes culturels et sur des causalités sociales. Dans ce monde fictionnel saturé de sens, tout fait signe. L’induction et la déduction sont également sollicitées pour saisir la globalité du contexte social : tout comme le scientifique peut reconstituer un squelette entier à partir d’un fragment, le romancier peut englober souverainement la réalité humaine à partir d’un détail significatif. Cette fonction d’indice attribuée aux objets jouera un rôle central dans l’apparition du genre policier, qui naît au milieu du XIXe siècle.
À l’inverse de ce réalisme « objectif », Stendhal met en œuvre un réalisme subjectif, qui se construit à partir des perceptions partielles des personnages. Ce n’est pas une totalité du savoir qui est visée, mais un idéal individuel largement héroïsé, fondé sur une vérité du sujet et de ses affects. Toute vérité objective échappe aux protagonistes, qui ne perçoivent les événements que de leur point de vue, naïf et limité, selon des focalisations narratives que le critique Georges Blin a nommées « restrictions de champ ». Dans La Chartreuse de Parme, la bataille de Waterloo n’est appréhendée que par les états perceptifs, hétérogènes et décousus, du héros : toutefois, l’immédiateté des sensations, l’absence d’unité logique et temporelle, la déliaison des actions narratives disent quelque chose de la chute de l’empire napoléonien, bien que ce ne soit pas sur le mode d’un savoir explicatif. Ainsi, une conception éminemment moderne du réel se met en place, fondée sur le hasard, l’accident, le fait particulier. Les fractures de l’Histoire rompent l’idéalisme d’un savoir objectif et universel. En lieu et place d’une omniscience narrative, c’est une conscience passive des sensations qui s’impose, où le réel se présente dans les défaillances du sens. (…) »

D. Kunz Westerhoff, « Histoire littéraire des XIXe – XXIe siècles », cours sur « L’effet de réel » du 16 mars 2007, Université de Lausanne, résumé disponible en ligne : http://www.unil.ch/fra/page43149.html

[tab: copie brute]

Selon l’extrait de D. Kunz Westerfhoff, la description a pris un essor extraordinaire au XIXe siècle dans le réalisme et particulièrement dans les romans. Les fonctions attribuées aux descriptions sont multiples. [La fonction générale de la description moderne est « le mode majeur de présentation du réel ». Les descriptions acquièrent aussi des fonctions plus importantes telles qu’une fonction symbolique ou une fonction d’indice dans le genre policier].

Les descriptions, selon Barthes, ont la même fonction générale qui est décrite dans l’extrait, c’est-à-dire de représenter le réel. Les descriptions sont présentes pour donner une impression de réel. Barthes ne nie pas l’existence des fonctions primordiales de la description dans le réalisme car la description du réel est le fondement même du réalisme. Cependant, Barthes, au contraire de D. Kunz Westerhoff, [s’intéresse principalement aux descriptions qui n’apportent rien au récit, soit les détails insignifiants qui ne sont pas nécessaires au lecteur pour comprendre l’histoire]. Ses descriptions qui n’ont ni une fonction symbolique, ni une fonction d’indice, font partie de ce que Barthes nomme « l’effet du réel ».  Ses détails insignifiants, qui peuvent paraître inutiles, sont présents pour accentuer le réel dans l’histoire et ainsi, rendre le récit plus vraisemblable au lecteur.

Bien que D. Kunz Westerfhoff énumère dans cet extrait les fonctions primordiales de la description dans le réalisme, Barthes s’intéresse aux détails insignifiants qui ont pour fonction « l’effet du réel » et ainsi de rendre le récit plus crédible et plus réel au lecteur.

[tab: correction]

Selon l’extrait de D. Kunz Westerfhoff, la description a pris un essor extraordinaire au XIXe siècle dans le réalisme et particulièrement dans les romans. Les fonctions attribuées aux descriptions sont multiples. La fonction générale de la description moderne est « le mode majeur de présentation du réel ». Les descriptions acquièrent aussi des fonctions plus importantes telles qu’une fonction symbolique ou une fonction d’indice dans le genre policier#contenu non pertinentLes fonctions évoquées dans la réponse ne sont pas exploitées de la même façon chez tous les auteurs. Or cette réponse laisse entendre, notamment, que 1. la fonction symbolique se retrouve partout, alors qu’elle est plutôt spécifique à des auteurs de la veine de Stendhal et que 2. la fonction d’indice ne se retrouve que dans le genre policier, alors qu’elle est à l’œuvre chez des auteurs comme Balzac..#info manquanteLa consigne est d’expliciter sa réponse et non simplement de citer. Il faut donc décrire, expliquer, illustrer les différentes fonctions.

Les descriptions, selon Barthes, ont la#contenu non pertinentIl n'y a pas qu'une fonction en jeu. même fonction générale qui#morphème gramm« que celle qui » est décrite dans l’extrait, c’est-à-dire de représenter le réel. Les descriptions sont présentes pour donner une impression de réel. Barthes ne nie pas l’existence des fonctions primordiales de la description dans le réalisme car la description du réel est le fondement même du réalisme#tautologieLe raisonnement tourne en rond..

Cependant, Barthes, au contraire de D. Kunz Westerhoff, s’intéresse principalement aux descriptions qui n’apportent rien au récit, soit les détails insignifiants qui ne sont pas nécessaires au lecteur pour comprendre l’histoire.#info manquanteOn n’explique pas réellement en quoi Barthes opère différemment de Kunz Westerhoff. Ses#morphème gramm« Ces » descriptions qui n’ont ni une fonction symbolique, ni une fonction d’indice, font partie de ce que Barthes nomme « l’effet du réel ». Ses#morphème gramm« Ces » détails insignifiants, qui peuvent paraître inutiles, sont présents pour accentuer le réel dans l’histoire et ainsi,#typographieCette virgule n'est pas pertinente. Il faut l'enlever. rendre le récit plus vraisemblable au lecteur.

Bien que#connecteur non pertinentLe /bien que/ suggère une contradiction. Cependant, l’opposition qui suit n’est pas claire : on évoque Kunz Westerhoff pour passer à Barthes. En commençant la phrase de cette façon, on attendrait plutôt ceci : « Bien que D. Kunz Westerhoff énumère (…), il… ». « Contrairement à D. Kunz Westerhoff, qui énumère (…), Barthes s’intéresse… » OU
« Tandis que D. Kunz Westerfhoo énumère (…), Barthes s’intéresse… »
D. Kunz Westerfhoff énumère dans cet extrait les fonctions primordiales de la description dans le réalisme, Barthes s’intéresse aux détails insignifiants qui ont pour fonction « l’effet du réel » et ainsi de rendre le récit plus crédible et plus réel au lecteur.#argumentation #info manquanteOn ne comprend pas ce qui oppose les deux approches : ici, le scripteur compare la démarche de deux auteurs (chercheurs) face à deux objets différents (les fonctions en présence chez l’un, le recours aux détails insignifiants chez l’autre. C’est un peu comme comparer des pommes et des poires… De plus, La distinction faite par l’auteur entre Balzac et Stendhal, particulièrement utile pour répondre à la question, n’est pas du tout évoquée.

 

 

 

 

 

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#tautologie https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/tautologie/ Tue, 19 Feb 2013 12:44:29 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=853 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

tautologie_illu

Le scripteur répète une idée plusieurs fois, sous une (des) forme(s) plus ou moins différente(s), mais sans apporter quelque chose de neuf au raisonnement.

Pourtant, formellement et structurellement, le texte a l’apparence d’une définition, d’une explication, d’une argumentation (on retrouve notamment des parce que,  carc’est pourquoi, la raison en est que, etc.).

Il peut s’agir par exemple :

  • d’une définition autoréférentielle
     « Une tautologie est une chose qui est tautologique »
  • d’une reformulation d’un même concept
      « 100% de nos clients achètent nos produits » (le client, au sens commercial du terme, est nécessairement quelqu’un qui achète un produit).

Dans le cas d’une argumentation, la tautologie constitue un argument faussement logique puisque les éléments de contenu (présentés comme nouveaux et sensés soutenir le propos) ne sont en réalité qu’une redite de l’idée de départ. Par exemple : « C’est un texte romantique car il présente les caractéristiques des textes romantiques ».

Le lecteur n’apprend rien de plus sur le sujet.

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros Sociauxlunettes

[tab:En pratique]

spotLROM 1222 – La palatalisation

La consonne se renforce en position forte (initiale ou post-consonantique), car elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement#tautologie En résumé, le scripteur dit 'la consonne se renforce ; il y a donc bien un renforcement'. consonantique lors de la palatalisation.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incomplet – insuffisant, incompétent
superficiel, naïf – candide

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 15a – Raisonnement circulaire

CCDMD

Un exemple d’argumentation réussie

Quelques notions utiles et conseils pratiques autour de l’argumentation

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Une fiche sur l’argumentation : voir les pages 1 à 8 + la page 11, principalement)

Des considérations sur l’argumentation

livre ouvert détouré

Caroline SCHEEPERS, L’argumentation écrite, Bruxelles, De Boeck, 2013.

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Le passage que je présente comme une explication fonctionne-t-il comme telle ?
    A-t-on le sentiment, après l’avoir lu, que l’on comprend mieux ce qui est censé être expliqué ?
  • Ne suis-je pas en train de « tourner en rond » ?
  • Ce passage apporte-t-il des éléments nouveaux ?
  • N’y a-t-il pas des formulations quasi identiques du même contenu ailleurs dans le texte ?

 

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LROM 1112 – Les accents régionaux https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1112_les-accents-regionaux/ Tue, 29 Jan 2013 14:43:57 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=133 Lire la suite ]]> Quel est le courant qui vous semble le plus adéquat pour répondre à une question telle que la suivante : « comment peut-on expliquer que l’accent de la région de Charleroi est souvent perçu comme négativement (et dit par exemple « vulgaire » alors que l’accent provençal par exemple est dit « chantant ») ? » ? Justifiez votre réponse. Quelle réponse hypothétique pourriez-vous par ailleurs donner à cette question ? Quelles méthodes pourriez-vous utiliser pour mieux cerner la perception de cet accent dans la population ? [ne pas dépasser 250 mots]

 

[tab: copie brute]

Le courant le plus approprié pour répondre à cette question serait le courant sociolinguistique. Celui-ci étudie les effets de la société sur la structure du langage et préconise que la société a une réelle répercussion sur notre langage.

Une possible explication serait de dire que la société possède des stéréotypes et, par conséquent, comme beaucoup le savent, la région de Charleroi détient une mauvaise réputation due aux gangs et à l’insécurité qui y règne constamment. D’un autre côté, la région de la Provence est synonyme d’accueil, de chaleur voire de bien-être. Notre vision des différentes régions et leur appréciation prouv clairement qu’elles ont un impact réel sur la structure langagière.

[tab: correction]

Le courant le plus approprié pour répondre à cette question serait le courant sociolinguistique#terme imprécis #collocationR l’étude des imaginaires sociolinguistiques. Celui-ci étudie les effets de la société#terme imprécisdescription acceptable pour la sociolinguistique en général, mais pas pour les imaginaires sociolinguistiques en particulier R de facteurs sociaux sur la structure#terme incorrectIl n'y a pas qu'une structure globale concernée R les structures du langage et préconise#terme incorrect #collocation'préconiser' sous-entend une visée prescriptive qui n'est pas présente dans le courant décrit. De plus, 'préconiser' attend généralement un nom comme complément ou éventuellement une subordonnée au subjonctif R suggère OU part du principe que la société a#temps/modesAprès 'préconiser', il faut une subordonnée au subjonctif (NB : cela dit, de toute façon, ce verbe n'est pas pertinent) une réelle répercussion sur notre langage.Une possible explication serait de dire que la société#terme incorrectR les membres d'une société possède#terme incorrectR est remplie de OU construisent (en fonction du sujet choisi) des stéréotypes et, par conséquent,#connecteurIl n’y a pas, ici, de rapport de cause/conséquence entre la propension de l’être humain à construire des stéréotypes et la mauvaise réputation de Charleroi. Celle-ci est plutôt une illustration du phénomène. R Par exemple, la région de Charleroi… comme beaucoup le savent#posture #argumentationIl s’agit d’une affirmation gratuite. R (supprimer), la région de Charleroi détient#collocationR souffre d'une mauvaise réputation OU (éventuellement) jouit d'une mauvaise réputation une mauvaise réputation due aux gangs et à l’insécurité qui y règne constamment#posture #argumentationIl y a à la fois une affirmation 'gratuite' et une généralisation (modalisation erronée) R … mauvaise réputation probablement générée par les récits fréquents, notamment dans les médias, évoquant la présence de gangs, par exemple, ou l’insécurité en général. D’un autre côté#connecteurLe connecteur 'd’un autre côté' permet plutôt d’introduire un élément potentiellement contradictoire (mais pas obligatoirement) et portant toujours sur le segment d’information précédent. Ici, cependant, on amène l’élément suivant, qui entre dans une opposition réelle avec le précédent R En revanche, la Provence… la région de la Provence#syntaxe incongrueR la Provence est synonyme d’accueil, de chaleur voire de bien-être. Notre#source #postureOn n'est pas certain de savoir qui englobe le 'nous'. vision des différentes régions et leur appréciation#tournure confuseR (notre) appréciation de différentes régions prouve clairement#collocation #postureOn ne peut pas dire qu’une appréciation 'prouve qu'elle a un impact' mais tout simplement qu'une appréciation «a un impact» sur autre chose. De plus, le modalisateur 'clairement' engage le jugement personnel, non nuancé et non argumenté du scripteur R Il semble donc que notre appréciation de différentes régions puisse avoir un impact réel sur la façon dont nous jugeons les pratiques langagières qu'on peut y observer respectivement.
qu’elles ont un impact réel sur la structure langagière.

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