PRESENTATION – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Wed, 06 Nov 2013 07:29:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 REFLEX : aussi pour les ministres… https://sites.uclouvain.be/reflex/reflex-aussi-pour-les-ministres/ https://sites.uclouvain.be/reflex/reflex-aussi-pour-les-ministres/#respond Wed, 06 Nov 2013 07:28:13 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=38753 Lire la suite ]]> C’était il y a trois mois : la ministre française de la Culture publiait un tweet qui allait lui valoir la risée de ce qu’il est convenu d’appeler la « twittosphère ».

Filippetti 1

Pas mal, pour un tweet d’à peine 73 signes…

Si on peut considérer que l’absence d’accent, de majuscule, d’apostrophe et de trait d’union est liée aux conditions de production, voire au #registre particulier de la communication sur Twitter, l’orthographe fautive de relent, elle, sera sanctionnée (#otho lex). Parce qu’il s’agit d’un exemple typique où la façon d’écrire d’un scripteur produit une certaine image de ce dernier…
Et quand le scripteur, en l’occurrence, est (a fortiori) ministre de la Culture, ce qu’il ou elle doit avant tout se demander, c’est bien : « de quoi j’ai l’air si je fais ce genre d’erreurs ? ».

S’étant donc visiblement penchée sur la question et y ayant probablement répondu (en son for intérieur) par « incompétente » ou « ridicule », la ministre a tenu à rectifier l’effet généré par son premier message. En publiant le tweet suivant :

Filippetti

Ses collègues ont dû moyennement apprécier #refilonslapatatechaude…
Quant aux « amoureux » de la langue française, ils se sont probablement demandé pourquoi elle mettait une majuscule à langue (passe encore, on pourrait considérer qu’il s’agit d’une sorte d’allégorie) et surtout à française.En effet, en français (qui diffère sur ce point de l’anglais), les adjectifs ne prennent pas de majuscule quand ils ne débutent pas une phrase, même dans les titres d’œuvre (La Marque jaune) ou dans les dénominations officielles (ministère de l’Enseignement obligatoire).

C’est quoi encore l’histoire de la paille et de la poutre dans l’œil ?

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https://sites.uclouvain.be/reflex/reflex-aussi-pour-les-ministres/feed/ 0
LROM 1311 – La standardisation des langues (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1311_la-standardisation-des-langues_1/ Thu, 02 May 2013 08:39:12 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15743 Lire la suite ]]> (a) Quelles sont les langues romanes vivantes (‘langue’ étant pris au sens de faisceau de dialectes apparentés) qui n’ont pas débouché sur une variété standard bien institutionnalisée ?

(b) Parmi toutes celles-ci, laquelle a le moins fait l’objet d’un travail de standardisation ?

(c) Pour quelles raisons, à votre avis, n’a pas eu lieu ce travail ?

[tab: copie brute]

Le rhéto-frioulan présente un groupe de variétés de langue qui peut se diviser en trois groupes : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes se situent dans des pays différents (Suisse pour le Romanche et Italie pour le ladin & frioulan. Ce facteur ne favorise pas la standardisation.

De plus, surtout pour le romanche, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zone italophone & germanophone entre les zones où on parle le romanche). Ce facteur ne favorise pas non plus la standardisation.

Ce morcellement est du aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard. Différents facteurs impliquent donc cette non-standardisation : le fait que cet ensemble de parlers se découpent en 3 groupes, que ces groupes se trouvent en de différents pays, et enfin le morcellement même de ces groupes qui ne présentent pas une étendue géographiquement homogène (exception du frioulan).

[tab: correction]

Le rhéto-frioulan présente#terme incorrectLe verbe être suffit. On observe ici sans doute un effet d'hyper-correctisme. R 'Le rhéto-frioulan est un groupe' un groupe de variétés de langue#ortho grammR 'variétés de langues' qui peut se diviser en trois groupes#terme imprécisIl convient d'éviter la confusion entre les différents types de regroupement évoqués. R 'qui peut lui-même se diviser en trois sous-groupes' : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes#terme incorrectCeci induit à nouveau une confusion possible. R 'Ces langues' se situent#terme incorrectA partir du moment où l'on utilise le bon terme comme sujet ('langues' au lieu de 'groupes'), le verbe approprié est différent. R 'sont parlées' ou éventuellement 'se répartissent' dans des pays différents (Suisse#morphème grammR 'en Suisse' pour le Romanche#typographieLes langues ne prennent pas de majuscule (on observe en plus une incohérence, puisque le scripteur a par ailleurs eu recours aux minuscules pour les langues). R 'le romanche' et Italie#morphème grammR 'en Italie' pour le ladin &#registre #morphème gramm #typographieL’esperluette n’est pas pertinente pour remplacer le 'et' dans un texte suivi. De plus, il manque un article pour 'frioulan'. frioulan#typographieIl faut fermer la parenthèse (ouverte après 'différents') après 'frioulan'.Ce facteur#cohésion #info manquanteLe facteur en question n’est pas formulé explicitement alors que le scripteur utilise un 'ce' comme si c’était le cas ne favorise pas la standardisation.

De plus, surtout pour le romanche#ordre illogique #cohésionPlacer l’incise ici crée une manque de clarté dans le propos. On mélange propos général et exemple particulier. R voir plus loin la reformulation complète de la phrase, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zones italophone &#registre #typographieL’esperluette n’est pas pertinente pour remplacer le 'et' dans un texte suivi. germanophone entre les zones où on parle le romanche).#tournure confuse #connecteurOn gagnerait en clarté à présenter explicitement le contenu des parenthèses comme un exemple de morcellement, dans une phrase indépendante. R ‘En ce qui concerne le romanche, par exemple, on constate qu’il est parlé en Suisse dans diverses zones du canton des Grisons, mais que ces zones sont séparées par des zones italophones et germanophones.’ Ce facteur#cohésionCe n'est pas suffisamment explicite, il faut préciser de quel facteur il s'agit (d'autant que la phrase qui précède était longue). R 'Ce morcellement' ne favorise pas non plus la standardisation.

Ce morcellement#ordre illogique #connecteurLe scripteur vient de ‘conclure’ en faisant le lien entre le morcellement et l’absence de standardisation, puis revient sur la description du morcellement. Il conviendrait de faire remonter ce paragraphe ou, au minimum, de le connecter à ce qui précède en précisant qu'il s'agit d'un ajout. R 'Précisons que le morcellement, dans ce cas, est dû aux...' est du#ortho lex #nouvelle orthoL'article 'du' ne prend pas d'accent tandis que le participe passé de devoir, oui. Même si l'on applique les nouvelles conventions orthographiques, où l'accent circonflexe sur le 'u' disparait systématiquement, cet accent est maintenu précisément sur le 'dû' de 'devoir' pour éviter la confusion de ces homonymes fréquents. R 'est dû aux' aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard. Différents facteurs#ponctuationOn arrive à la conclusion ; il serait plus pertinent de faire un passage à la ligne. impliquent donc cette#cohésionLe scripteur a évoqué la standardisation plus haut mais a ensuite reparlé du morcellement, ce qui rend l’utilisation du 'cette' erronée. non-standardisation : le fait que cet ensemble de parlers se découpent en 3 groupes, que ces groupes se trouvent#terme imprécisR 'sont localisés' ou 'se retrouvent' en de#morphème grammR 'sur' ou 'dans' (selon le verbe qui précède) différents pays, et enfin le morcellement même de ces groupes qui ne présentent pas une étendue géographiquement homogène#collocationR 'qui ne sont pas présents sur un territoire géographique(ment) homogène' (exception du #collocationR 'exception faite du...'frioulan).

 

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LROM 1311 – Des langues et des territoires (2) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1311_des-langues-et-des-territoires_2/ Thu, 02 May 2013 08:34:18 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15723 Lire la suite ]]> Sur la carte très schématique ci-après ont été portés, en une série de points pris au hasard, les résultats de 2 évolutions phonétiques :

  • K+A > K vs K+A > TŠ
  • Á libre après K > IE vs Á libre après K > A

Sur la carte, vous voyez que des zones sur le territoire de l’actuelle France ne sont pas concernées par les évolutions ici prises en compte. Pourquoi ? Donnez le nom de ces parlers.

[tab: copie brute]

Ces dialectes ne font pas partie de la famille des langues romanes et donc ne font pas partie du groupe italique. L’alsacien faisant partie des langues germaniques, le basque ne faisant même pas partie des langues indo-européennes et le breton faisant partie, comme l’alsacien des langues germaniques. Exception faite pour le roussillonnais qui est un dialecte catalan.

[tab: correction]

Ces dialectes ne font pas partie de la famille des langues romanes et donc ne font pas partie du groupe italique. L’alsacien faisant partie des langues germaniques, le basque ne faisant même pas partie des langues indo-européennes et le breton faisant partie, comme l’alsacien#typographieL'incise doit être encadrée de deux virgules. R 'faisant partie, comme l'alsacien, des langues...' des langues germaniques.#phrase incomplèteL'usage des différents participes présents suggère qu'un sujet et un verbe principal conjugué doivent encore venir, ce qui n'est pas le cas. R Il conviendrait d'en faire une ou deux phrases. 'L'alsacien fait partie de... Le basque ne fait pas partie de... Et le breton fait partie...' Exception faite#phrase incomplète #ordre illogique #cohésionIl est difficile de faire sens et de comprendre comment les informations sur les différents dialectes sont articulées. pour#morphème grammaticalR 'exception faite du' le roussillonnais qui est un dialecte catalan.

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LROM 1311 – Des langues et des territoires (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1311_des-langues-et-des-territoires_1/ Thu, 02 May 2013 08:32:00 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15693 Lire la suite ]]> Sur la carte très schématique ci-après ont été portés, en une série de points pris au hasard, les résultats de 2 évolutions phonétiques :  

  • K+A > K vs K+A > TŠ
  • Á libre après K > IE vs  Á libre après K > A

Sur la carte, vous voyez que des zones sur le territoire de l’actuelle France ne sont pas concernées par les évolutions ici prises en compte. Pourquoi ? Donnez le nom de ces parlers.

[tab: copie brute]

La zone en rose correspond à l’Armorique. Il reprise de l’info n’est pas concerné car ce territoire fut celtisé par les bretons qui s’y sont installés lorsqu’ils furent chassés par les anglo-saxons. La zone en vert correspond à un territoire où l’on parle le gascon. Le gascon est une langue non liée à l’occitan qui se parle aussi dans le nord-est de l’Espagne.

[tab: correction]

La zone en rose correspond à l’Armorique. Il#cohésion #morphème grammaticalLes antécédents possibles (‘zone’ et ‘Armorique’) sont tous les deux féminins. R ‘Celle-ci’ n’est pas concerné car ce territoire fut celtisé par les bretons#typographieIl faut une majuscule aux noms de nationalités quand ils désignent les personnes. R ‘les Bretons’ qui s’y sont installés lorsqu’ils furent chassés par les anglo-saxons#typographieIl faut une majuscule aux noms de nationalités quand ils désignent les personnes. R ‘les Anglo-Saxons’. La zone en vert correspond à un territoire où l’on parle le gascon. Le gascon est une langue non liée à l’occitan qui se parle aussi dans le nord-est#typographieIl faut une majuscule aux points cardinaux quand ils désignent un territoire, une région. R ‘le Nord-Est’ de l’Espagne.

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LFLTR 1120 – La polémique des libertins (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-polemique-des-libertins_1/ Thu, 02 May 2013 07:40:41 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15513 Lire la suite ]]> Expliquez en quelques mots la phrase suivante : « On les appelle ‘libertins’. Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux » De quelle polémique s’agit-il et pourquoi est-ce injurieux ?

Le XVIIe siècle est, dans l’ensemble de l’Europe, une époque de restauration des hiérarchies civiles et ecclésiastiques, aussi bien que des valeurs traditionnelles dans le domaine de la morale et de la religion. Mais derrière ce retour à l’ordre existe une famille d’esprits qui ne sont pas d’accord avec leur siècle, et qui placent très haut l’indépendance de la pensée. On les appelle « libertins ». Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux. Et, d’autre part, il est d’une grande confusion car il s’applique aussi bien à certains jeunes débauchés de la noblesse, qui refusent d’adhérer à l’ordre moral, qu’à certains philosophes dont le souci de liberté philosophique s’associe à une profonde horreur du scandale.

Il est nécessaire d’étudier ces deux sortes de libertinage, de marquer la place qu’elles occupent dans un monde demeuré chrétien. On le fera en plaçant au centre de cette enquête la France, où ces mouvements ont été particulièrement vifs et importants, mais sans oublier les apports, d’une efficacité capitale, de l’Angleterre et de l’Italie. D’autre part, on exposera la pensée des « libertins » philosophes, pour fixer leur véritable position en face de l’ordre civil et de l’orthodoxie.

Originairement, le libertinage est une « licence de l’esprit qui rejette les croyances religieuses », et les libertins du XVIIe siècle peuvent être considérés comme les ancêtres directs des « rationaux », puis des philosophes de l’âge des Lumières. Après la mort de Louis XIV, qui déchaine des forces depuis longtemps contenues, la Régence1 donne libre cours à un épicurisme plus pratique que spéculatif : ce n’est pas l’irréligion qui caractérise d’abord les roués2, mais une propension sans frein à la débauche. Le mot de libertinage prend alors des acceptions de plus en plus flottantes, jusqu’à désigner, pour finir, toute frivolité ou liberté de comportement. Pour en trouver une définition un peu précise, il faut avoir recours à la production romanesque du XVIIIe siècle : de Crébillon fils à Duclos et à Choderlos de Laclos, il se développe en effet une sorte de théorie du libertinage, mise en action par des personnages calculateurs et épris d’analyse. Qu’on les nomme « petits-maîtres », « fats » ou « caillettes », ces libertins sont issus de la réalité sociale, sans qu’on puisse dire qu’ils la reflètent purement et simplement : ils possèdent l’autonomie et la cohérence de types littéraires qui introduisent des principes d’explication dans la confusion des choses et qui ont la passion d’ordonner le monde sous leur regard.

Antoine Adam & Robert Abirached, in Encyclopaedia Universalis

[tab: copie brute]

Les ‘libertins’ sont des personnes qui ne suivent pas les lois de la religion. Il s’agit de libres penseurs qui prônent l’indépendance de la pensée et qui s’opposent à la pureté, à la chasteté. Or, le XVIIe siècle est une époque de restauration, de retour à l’ordre dans le domaine civil, religieux ou encore moral. Elle accorde beaucoup d’importance aux valeurs traditionnelles.

[tab: correction]

Les ‘libertins’ sont des personnes qui ne suivent pas les lois#terme trop général #collocation impropreR 'les préceptes de la religion' de la religion. Il s’agit de libres penseurs qui prônent l’indépendance de la pensée#tautologieC'est la définition même de 'libre penseur'. Eventuellement, on aurait pu mettre cette information entre parenthèse, à titre explicatif. R 'libres penseurs (des personnes qui prônent l'indépendance de la pensée)' et qui s’opposent à la pureté, à la chasteté#contenu non pertinent #collocation impropreOn ne peut pas vraiment dire que l’on s’oppose à la pureté en tant que telle. R 'rejettent la règle de chasteté' (par exemple)Or,#typographie'Or' est une conjonction de coordination qui ne peut pas être suivie d’une virgule, sauf pour placer une incise comme dans 'Or, quelles que soient les circonstances, il est impossible de…', par exemple. R 'Or le XVIIe siècle est..' le XVIIe siècle est une époque de restauration, de retour à l’ordre dans le domaine civil, religieux ou encore moral. Elle accorde beaucoup d’importance aux valeurs traditionnelles.

Remarque générale sur ce passage#info manquanteGlobalement, le raisonnement est trop implicite.

 

 

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PRESENTATION https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/presentation/ Fri, 01 Mar 2013 14:52:58 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4863 description de la famille des erreurs de présentation

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#typographie https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/typographie/ Thu, 28 Feb 2013 17:52:26 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4353 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

typographie_illu

Les problèmes de typographie sont le résultat d’une méconnaissance ou d’une mauvaise application des règles concernant :

  • le recours (ou non) aux majuscules
  • le placement d’un espace (ou non) avant ou après un signe de ponctuation
  • la combinaison potentielle de plusieurs signes de ponctuation (par exemple : faut-il mettre le point à l’intérieur ou à l’extérieur des guillemets ?)
  • la valeur des signes de ponctuation (en lien avec balisage, cf. ci-dessous pour la distinction entre ponctuation et typographie)
  • la valeur des signes typographiques (par exemple : quelle est la différence entre les deux points et le point-virgule ?)
  • l’écriture des nombres (date, heure…)
  • la coupure des mots
  • la création et l’utilisation des abréviations
  • l’utilisation du gras et de l’italique

ATTENTION
Les règles de typographie ne sont pas universelles et de nombreuses différences existent, notamment entre le français et l’anglais.
Par exemple :
      FR Il y a des centaines de bières belges ; il est difficile d’en choisir une !
      EN There are hundreds of Belgian beers; it’s hard to choose one!

On se situe donc ici dans une approche strictement normative : telle règle typographique est appliquée (c’est correct) ou ne l’est pas (c’est incorrect). Ajoutons que, traditionnellement, certaines erreurs typographiques sont assimilées à des erreurs d’orthographe et sanctionnées comme telles (par exemple : ne pas mettre de majuscule au nom ‘belge’, alors qu’il désigne bien une personne et doit, en français, prendre une majuscule).

Toutes ces règles peuvent être consultées en suivant les liens proposés dans la section +++ de cette même fiche.

Généralement, les erreurs typographiques n’ont pas vraiment d’impact sur la clarté du contenu. Cependant, elles peuvent rendre la lecture un peu moins confortable (l’oeil du lecteur utilisant les marques typographiques comme « points d’appui »). Par ailleurs, l’accumulation de petits problèmes de ce type peut nuire à l’image du scripteur (elle sera vite interprétée comme un manque de sérieux et de rigueur).

Il ne faut pas confondre problème de #typographie avec problème de #ponctuation. Voici deux exemples pour comprendre la différence :

  1. « Il avait préféré alors que tous les autres étaient déjà rentrés rester une heure de plus pour savourer le coucher de soleil » #ponctuation (sous-exploitation)
    >> Il faut encadrer l’incise « alors que tous les autres étaient déjà rentrés » par deux virgules pour rendre le propos plus clair. C’est donc bien un problème de balisage.
  2. « Elle avait tout vendu: la maison, les meubles, la voiture, le bateau, … » #typographie
    >> Les règles de typographie prévoient qu’il faut, en français, un espace avant et après les deux points. De plus, on ne peut pas faire suivre une virgule de points de suspension. Ce sont des problèmes de respect de la norme dans la présentation.

Source de l’illustration : Le journal du geek / 28.06.2013

[tab:En pratique]

spotLROM 1311 – Des langues et des territoires (1)

La zone en rose correspond à l’Armorique. Il n’est pas concerné car ce territoire fut celtisé par les bretons#typographieIl faut une majuscule aux noms de nationalités quand ils désignent les personnes. R ‘les Bretons’ qui s’y sont installés lorsqu’ils furent chassés par les anglo-saxons#typographieIl faut une majuscule aux noms de nationalités quand ils désignent les personnes. R ‘les Anglo-Saxons’. La zone en vert correspond à un territoire où l’on parle le gascon. Le gascon est une langue non liée à l’occitan qui se parle aussi dans le nord-est#typographieIl faut une majuscule aux points cardinaux quand ils désignent un territoire, une région. R ‘le Nord-Est’ de l’Espagne.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée) (lien intégré vers AC)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
non conforme, négligent – vite content
incorrect, incompétent
fatigant,

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Une fiche explicative sur les tirets et les parenthèses

Une fiche explicative sur les guillemets et l’italique

Un jeu (emprunté à la BDL) avec notamment une section « typographie/ponctuation »

 

BDL

Un tableau très clair sur l’espacement avant et après les signes de ponctuation les plus fréquents

Le point sur :

Très utile : un petit point sur la notion d’espaces insécables

Un truc
Pour introduire un espace insécable dans Word :
CTRL (ou touche ‘commande’ sur Mac) + MAJ + barre d’espacement


Les procédés de mise en relief

www

Un manuel de typographie en ligne, très complet et pratique

Une série de jeux et d’exercices ‘diagnostic’ autour d’erreurs de ponctuation (typographie) courantes

Un topo Wikipédia complet et bien documenté sur l’usage des majuscules en français

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Y a-t-il dans mon texte des noms propres, des abréviations, des nombres ?
  • Si oui, ai-je vérifié la bonne application des règles d’écriture les concernant (notamment pour l’utilisation des majuscules) ?
  • Ai-je vérifié la pertinence et la bonne utilisation des signes de ponctuation (notamment pour la gestion des espaces) ?
]]>
#mise_en_page https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/mise-en-page/ Thu, 28 Feb 2013 17:51:46 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4333 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

mise en page_illu

Les questions de mise en page concernent :

  • l’organisation et la hiérarchisation des titres / des sections de texte (et leur référencement dans la table des matières)
  • l’alignement du texte (notamment l’utilisation des tabulations)
  • les polices et les tailles de caractères
  • les interlignes et les espaces entre les paragraphes
  • le placement des illustrations
  • les passages à la ligne et les sauts de page

Une façon de s’assurer de la cohérence de son texte en ce qui concerne la majorité des critères évoqués ci-dessus est d’utiliser le système de styles (soit ceux qui sont prévus par le traitement de texte que l’on utilise, soit en créant soi-même une feuille de style). Il s’agit de définir à l’avance l’apparence de tel ou tel niveau de titre ou de texte et d’appliquer systématiquement le style défini à chaque section de texte concernée. Par exemple, si je désire que tous mes titres de niveau 1 (titres principaux) apparaissent en Arial 18 gras, je crée un style que j’appellerai « titre 1 » et qui portera ces caractéristiques. Par la suite, chaque fois que j’écrirai un nouveau titre de ce niveau, je le sélectionnerai puis cliquerai sur le bouton « titre 1 ». Pour plus d’informations à ce sujet : voir la section +++ de cette fiche.

L’intérêt d’une mise en page de qualité est d’assurer la lisibilité du texte, en améliorant le confort de lecture et en rendant plus visible la structure du texte telle que l’a balisée le scripteur (voir la description des problèmes de balisage). La cohérence dans la mise en page démontre par ailleurs le soin qui a été apporté au document et dès lors la préoccupation de l’auteur pour ses destinataires.

Sources pur l’illustration :
tiroir rangé

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
lourd – fatigant, négligent – vite content
pas soigné,
pas clair,

[/table]

[tab:+++]

BDL

Des procédés de mise en relief

 www

12 conseils pour créer des documents plus percutants : une réflexion conçue pour les documents d’entreprises, mais dont les conseils sont valables dans d’autres contextes !

2 guides

Les styles

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je prévu une hiérarchisation claire de mes titres et des différentes parties de mon texte ?
  • Les caractéristiques typographiques (police, taille, mise en relief, espacements, alignements, interlignes…) sont-elles cohérentes par rapport à cette hiérarchisation ?
  • Sont-elles appliquées systématiquement ?
  • La numérotation suit-elle également cette hiérarchisation ?
  • N’y a-t-il pas de passages à la ligne ou de sauts de pages inappropriés ?
  • Les interlignes, les espaces entre les paragraphes, la taille de la police, etc. sont-ils suffisamment grands pour garantir un confort de lecture aux destinataires ?
]]>
#document https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/document/ Thu, 28 Feb 2013 17:51:00 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4313 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

document_illu2

Bien sûr, rares sont les situations où le manque de soin dans une copie manuscrite ou un travail imprimé est tel qu’il aura une influence directe sur les résultats de l’étudiant. Un travail de qualité dont la présentation globale laisse à désirer (par exemple : la page de garde est absente ou illisible) reste un bon travail.

Cependant, l’image négative véhiculée par un document sale, abîmé, illisible… a un réel impact sur la façon dont le professeur va se représenter l’étudiant, sa motivation, ses compétences, son attitude. Inconsciemment, il pourrait associer le manque de soin à de la négligence, à du « je-m’en-foutisme », et partir du principe que l’étudiant n’a pas fourni d’effort, ni sur le fond, ni sur la forme. Il pourrait dès lors être moins indulgent face à ses erreurs.

En outre, la lisibilité est ici aussi en jeu : il est difficile pour un enseignant de bien comprendre (et donc de bien évaluer) une réponse quand son attention est parasitée par les difficultés qu’il rencontre pour la déchiffrer…

Qu’on le veuille ou non, ces deux aspects peuvent donc finalement jouer un rôle (même réduit) dans l’évaluation globale de la production de l’étudiant.

Sources pour l’illustration :
torchon à carreauxtache d’encre

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
pas soigné, vite content
inapproprié, négligent

[/table]

[tab:+++]

Probablement le seul problème étiqueté dans REFLEX
pour lequel Internet ne pourra rien faire pour vous 😉

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Puis-je dire, en parcourant mon document rapidement, qu’il est impeccable ? La page de garde est-elle irréprochable ?
  • La qualité d’impression est-elle correcte ? Le texte est-il bien lisible partout ?
  • Mon écriture est-elle lisible ? N’y a-t-il pas des passages que je devrais réécrire ou des mots que je pourrais mettre en évidence (souligner) afin de faciliter un peu la lecture ?
  • Si j’ai imprimé certains passages en couleurs, celles-ci ont-elles le rendu attendu ?
  • Ai-je vérifié qu’il n’y avait pas de feuille tachées, froissées, déchirées ?
  • N’ai-je pas oublié l’une ou l’autre annotation, remarque au crayon ?
]]>
#référencement https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/referencement/ Thu, 28 Feb 2013 17:41:31 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4133 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

référencement_illu

Les questions de référencement concernent :

  • la gestion des citations
  • la gestion des notes de bas de page
  • l’application des règles de référencement bibliographique
  • l’application des règles de référencement plus spécifiques (webo-/sitographie, images…)

ATTENTION
Malgré la profusion de sources mises à disposition par Internet, la grande facilité d’accès à celles-ci et l’anonymat relatif dans lequel elles semblent parfois se trouver, il est essentiel que toute mention d’un contenu issu d’Internet soit référencé avec autant de rigueur qu’un extrait d’ouvrage et d’article ! Une attention toute particulière sera accordée aux choix des illustrations et aux droits d’utilisation qui leur sont liés (voir pour cela la section +++ de cette fiche).

La mention des sources d’une information ou d’une citation données dans le texte peut se faire de deux manières :

  • soit en créant une note de bas de page, où l’on mentionne les références complètes,
  • soit en mentionnant seulement l’auteur et la date de la référence (ces deux éléments d’information suffisent alors pour retrouver la référence complète dans la bibliographie située en fin de chapitre ou de travail).

De la même manière, plusieurs modèles existent quant au classement des références dans la liste bibliographique en fin de texte :

  • soit un classement alphabétique de toutes les références,
  • soit un classement par type de source et selon l’ordre alphabétique,
  • soit un classement distinguant le corpus primaire (les textes analysés) et le corpus secondaire (les références théoriques exploitées).
  • (et il existe encore d’autres systèmes…)

En ce qui concerne les questions de typographie et d’ordre de présentation des données reprises dans les références, plusieurs systèmes coexistent également. Même si certains systèmes sont plus exhaustifs que d’autres (tous ne prévoient pas, par exemple, de mentionner le nombre de pages d’un ouvrage), les données essentielles mentionnées sont quant à elles les mêmes partout, à savoir (nous les citons ici en vrac) :

  • le nom de l’auteur
  • le prénom de l’auteur
  • le titre (de l’ouvrage, de l’article…)
  • la date d’édition
  • dans le cas d’un livre : l’éditeur commercial (la maison d’édition) et le lieu d’édition
  • dans le cas d’un chapitre de livre : le titre du livre, son éditeur scientifique, son éditeur commercial et le lieu d’édition
  • dans le cas d’un article de revue : le titre de la revue et son numéro et/ou volume.

Le choix d’un système de normes plutôt qu’un autre sera déterminé par les règles en vigueur dans la faculté, les consignes explicites du professeur ou encore le domaine de recherche dans lequel on évolue (par exemple, dans le domaine de la psychologie, le système en vigueur est celui de l’APA, l’American Psychological Association ; un autre exemple est celui des règles utilisées dans le domaine de la linguistique).

Le plus important, une fois le système ad hoc identifié, sera d’appliquer de façon systématique les règles qui le composent. Le mot d’ordre est donc : cohérence !

NB
Il ne faut pas confondre les problèmes de #référencement (qui sont « simplement » le résultat d’une mauvaise application des normes pour citer et référencer les informations utiles sur la source) et les problèmes de #source (qui ont pour conséquence que la source et/ou sa prise en charge du propos ne peuvent pas être clairement identifiés)

 

Sources (photos sous licence Creative Commons) : livres en désordre

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
fastidieux, négligent
non conforme, vite content
pas clair, incompétent

[/table]

[tab:+++]
88 clés

Fiche 11e – Citation pas entre guillemets ou en retrait

Fiche 11g – Référence inexacte ou non conforme aux conventions

BDL

Les éléments d’une notice bibliographique

i-campus

LFLTR 1120 (Méthodes et pratiques du discours universitaire) : comment faire des appels de note et rédiger des notes de bas de pages ? Comment rédiger des références bibliographiques ?

Attention, il faut être identifié sur i-campus pour avoir accès au document.

www

Normes de référencement

  • un document décrivant la démarche d’harmonisation des références bibliographiques en Faculté de Philosophie, Arts et Lettres à l’UCL
  • des indications pour insérer des références ou des citations dans un texte et établir une bibliographie selon les conventions en vigueur dans le domaine de la linguistique
  • un autre exemple d’ensemble de normes (illustrées d’exemples) pour le référencement bibliographique ou webographique (Lycée Pilote Innovant International – Poitiers)
  • d’autres règles et exemples pour le référencement de différents types de documents (via l’Ecole de Bibliothéconomie et des Sciences de l’information de l’Université de Montréal)

RAPPEL : connaître la position de l’UCL au sujet du plagiat (une problématique sur laquelle il est essentiel de s’arrêter !)

Droits des images

 

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je vérifié que chacune de mes citations était mentionnée de la même manière que les autres, accompagnée de toutes les références nécessaires pour identifier la source ?
  • Toutes les sources évoquées dans le texte se retrouvent-elles bien dans ma bibliographie / sitographie ?
  • Ai-je pensé à mentionner de façon complète mes références Internet ?
  • Ma bibliographie / sitographie est-elle construite de façon cohérente et systématique, selon un modèle unique, en accord avec les règles en vigueur (dans la faculté, dans le domaine de recherche concerné, pour le cours dont il est question…) ?
  • Mon système de notes de bas de page est-il également cohérent et systématique ? N’ai-je pas laissé des notes « orphelines » ?
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