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Né à Gand en1919, Albert Vander
Stricht
devient ingénieur des travaux urbains et coloniaux de
l'université
de Liège en 1943. Il entre ensuite en religion dans la
congrégation
des Pères Joséphites et est ordonné prêtre
en
1949. Après avoir enseigné les sciences au collège
de
la Berlière à Houtaing, il retourne à
l'université
et obtient la licence en sciences physiques à l'UCL en 1957.
Paul
Capron, chez qui il avait préparé son mémoire,
remarque
ses dons pédagogiques exceptionnels et le fait participer
à
l'enseignement magistral de la physique dès 1958.
Progressivement,
il prend en charge et rénove complètement les travaux
pratiques
et les exercices du cours de physique.
Nommé maître de conférence en 1959 et chargé
de cours en 1961, il devient titulaire du cours de mathématique
en
candidature ingénieur agronome et cotitulaire, avec Paul Capron et
Désiré Apers, du cours de physique
générale.
Il assure ces enseignements durant la dizaine d'années qui
précède
le départ, en 1974, de la Faculté de Médecine
à
Louvain-en-Woluwe.
Professeur ordinaire depuis 1967, il choisit ensuite de se consacrer
entièrement
à l'établissement et la gestion du Groupe de Coordination
de
l'Enseignement de la Physique en Candidatures sur le site de Woluwe. Il
y
enseigne la physique, la mathématique et la statistique jusqu'
à
son accession à l'éméritat en 1984. A partir de
1974,
il se fait aider dans l'enseignement de la physique par René
Debuyst et Jean-Pierre
Meulders.
Le Père Vander Stricht était un professeur-né pour
qui l'enseignement représentait l'essentiel de sa mission. Il
remaniait
sans cesse ses notes de cours pour les adapter aux découvertes
les
plus récentes de la physique, spécialement dans ses
applications
aux sciences médicales. Ses remarquables syllabi qu'il
peaufinait
à l'extrême étaient souvent anonymes; il les
communiquait
volontiers à quiconque voulait en faire usage et de nombreux
enseignants
continuent à les utiliser. L'intérêt et
l'attachement
qu'il portait à ses étudiants et son extrême
disponibilité
l'amenèrent à développer un monitorat continu dont
ont
bénéficié des générations
d'étudiants.
En juillet 1989, il est élu Supérieur
Général
de sa congrégation et est ainsi amené à effectuer
des
séjours en Grande-Bretagne, en Californie et au Zaïre
où
il décède le 9 juin 1990.
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