La coelioscopie est née en France au début des années 40  (1944) avec Raoul Palmer, chirurgien gynécologique qui eut l'idée de faire pénétrer dans l'abdomen via l'ombilic, une optique rigide éclairée après avoir crée artificiellement un pneumopéritoine.

Une nouvelle méthode diagnostique était née, permettant de voir précocément et en toute sécurité une pathologie pelvienne à son début, attitude qui deviendra logique et favorable dans un climat d'urgence.

La trentaine d'années qui suivirent ont laissé le temps d'évaluer cette méthode, permettant ainsi d'élargir le champ des indications diagnostiques aux stérilités tubo-péritonéales, aux pathologies annexielles, à l'endométriose, à l'évaluation des adhérences.

Raoul Palmer eut également la tentation d'effectuer de petits gestes (biopsies, libération des pavillons tubaires à l'aide d'une aiguille), mais ce n'est qu'en 1972 que M.A BRUHAT et H. MANHES tentèrent avec succès pour la première fois au monde à Clermont-Ferrand le traitement conservateur coelioscopique d'une grossesse extra utérine.

La coeliochirurgie naissait clandestinement pour paraître au grand jour en 1979, après de nombreuses autres tentatives. Une nouvelle ère chirurgicale commence.