Louis Piret (1936 - 1990)

Médecine nucléaire

IN MEMORIAM

in BIC n¡ 37 - octobre 1990

Le Docteur Louis Piret nous a quittés brutalement ce 12 août alors qu'il se préparait à participer, à Montréal, à la réunion de la World Federation of Nuclear Medicine.

Chef de service associé au Service de médecine nucléaire des Cliniques Universitaires Saint-Luc et récemment nommé Chargé de cours clinique, le Docteur Piret avait, aux côtés du Professeur C. Beckers, participé activement au développement de la médecine nucléaire au sein de notre université, à la reconnaissance en Belgique de la spécialité en médecine nucléaire ainsi qu'à la formation de nombreux spécialistes dans cette discipline.

Ceux qui l'ont connu se rappellent avec émotion, non seulement sa compétence et sa grande expérience médicale, mais encore ses qualités d'homme et de médecin. Sa disparition inopinée constitue une grande perte tant au niveau de nos Cliniques que de notre Faculté.

AU REVOIR MONSIEUR PIRET

in Louvain Médical 109 : 640; 1990

Louis Piret nous a quittés brutalement le 12 août 1990. Beaucoup trop tôt... Le vide qu'il laisse parmi nous est évident. Louis Piret était de ceux dont la personnalité chaleureuse séduit dès l'abord. Plein de ressources et de talents divers, par-dessus tout, il aimait la vie. Rien ne lui était indifférent, ni les événements dont il connaissait souvent l'envers caché, ni les hommes qu'il observait avec indulgence. Sa sincérité d'approche se résumait dans son sourire empreint de bienveillance. Sa gaieté communicative n'étaitt pas synonyme de naïveté.

Guidé par son expérience et ses compétences médicales, il savait exprimer clairement sa manière de voir et les moyens envisagés pour entreprendre. Une fois ces moyens définis, sa volonté était grande pour aboutir. Ces qualités, amour de la vie, sincérité, gaieté, compétence, persévérance, plusieurs ont pu les apprécier : les patients, le personnel soignant, les assistants et les collègues du Service de Médecine Nucléaire et du Service d'Endocrinologie des Cliniques Saint-Luc ainsi que ses collègues et amis de la Société Belge de Médecine Nucléaire. Tous se souviendront et s'efforceront de garder ses messages de limpidité et de droiture. A ceux qu'il laisse dans la peine, son épouse et ses cinq enfants, nous exprimons notre profonde sympathie.

Jacques MELIN



Les professeurs par spécialité : 1835 - 1985

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