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Né à Sint-Kwintens-Lennik en 1896, fils
de médecin, René Appelmans commence ses études de médecine
en 1914. Elles sont interrompues par la fermeture de l'Université
(1915 - 1919). Pendant ces années, il s'engage comme volontaire dans
les services de santé de l'armée. Il reprend ses études
en 1919 et est diplômé docteur en médecine en 1922 (GD),
ayant fréquenté le laboratoire de Richard
Bruynoghe.
Dès qu'il est diplômé, R. Appelmans abandonne le laboratoire
et devient assistant puis chef de clinique de Georges
Debaisieux. Il est nommé chargé de cours en 1925 et professeur
en 1927, enseignant dans les deux langues "Théorie et pratique des
opérations chirurgicales" ainsi que "Anatomie des régions".
Ses charges d'enseignement se complètent en 1931 par celles de la
"Pathologie chirurgicale" en flamand.
En 1933, abandonnant les cours donnés antérieurement, il
devient titulaire de la chaire de clinique chirurgicale en flamand (alter
ego de Georges Debaisieux), puis de l'urologie en 1934 (ce qui lui vaudra
le sobriquet de "pisappel" parmi les étudiants flamands pour le distinguer
de son homonyme, Maurice
Appelmans, professeur d'ophtalmologie, appelé "oogappel").
Le nouveau service de clinique chirurgicale flamand, récemment
construit à la Voer des Capucins, dans ce qui deviendra la clinique
Saint-Raphaël, est inauguré par deux interventions chirurgicales,
le 1 février 1933.
La chirurgie du tube digestif, et en particulier de l'estomac, est le
domaine privilégié par R. Appelmans.
Secrétaire de la Faculté de Médecine en 1927 et doyen en
1946, il décède de maladie en 1953, à l'âge de
57 ans. Albert
Lacquet lui succède.
On est frappé par le parallélisme qui existe entre les carrières
de René
Appelmans et de Franz Van Goidsenhoven, premiers titulaires des chaires
de clinique chirurgicale et de clinique médicale néerlandophones,
qui rappelle, près d'un siècle plus tard, le parallélisme
des carrières des deux premiers titulaires des chaires de cliniques
francophones, Maximilien
Michaux et Pierre Craninx.
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