SlowHeat

Description

Le projet SlowHeat est une initiative citoyenne et universitaire coordonnée par des équipes de l’UCLouvain, de l’ULB et de l’asbl Habitat et Participation. Leur recherche vise à inventer des solutions systémiques et low-tech pour réduire les besoins de chaleur dans les logements (chauffage, eau chaude sanitaire…). Ils ont notamment mené une expérience visant à mesurer l’impact de modification des « usages thermiques » sur le confort et les consommations d’énergie. Elle s’est déroulée pendant l’hiver 2022 sur le site de Saint-Gilles de la Faculté d’Architecture, d’Ingénierie Architecturale, d’Urbanisme (LOCI) de l’UCLouvain.

Voici une description du projet qu’on peut retrouver sur leur site

SlowHeat est un programme de corecherche financé par Innoviris. Le noyau actif du projet est composé d’une vingtaine de citoyens dont 4 sont issus du milieu de la recherche interdisciplinaire (Architecte, Ingénieur, Sociologue…) et 2 sont des professionnels du terrain et des processus participatifs.

Depuis plusieurs années nous explorons des territoires scientifiques inconnus et des pratiques de chauffage disruptives, sans a priori.

Ces explorations créatives et sans limites autre que le maintien d’un certain confort nous permettent de poser un regard neuf et décomplexé sur le présent tout en esquissant les contours d’un futur possible.

Les connaissances engrangées au cours de ces expérimentations permettent à la communauté scientifique, aux citoyens, aux décideurs et aux acteurs privés comme associatifs de découvrir les différents les intérêts et limites d’une pratique de chauffe centrée sur les occupants plutôt que sur les logements.


Vivre avec 16, 15, voir 14°C c’est possible et confortable à certaines conditions que le projet de recherche SlowHeat s’attache à décrire. Les 4 points clés sont:

  • Réduire la demande de chaleur du corps, par la combinaison de 3 éléments : l’habillement, l’acclimatation et l’activité ;
  • Continuer à chauffer les occupants mais plus le logement grâce à du matériel adéquat ;
  • Refaire de la demande de chaleur un acte conscient et maitrisé plutôt qu’automatique ;
  • Rediscuter les normes de confort entre les membres d’un logement, et plus largement au sein de la société.

 


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