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Sixième édition du festival Humains en Sociétés !

 

Ce festival rassemble des personnes intéressées par le cinéma de la proximité à partir d’une vision anthropologique du monde, mettant en scène la diversité et la complexité culturelles.

Dans le cadre de l’année Louvain des Mondes Numériques, le festival « Humains en sociétés » interroge les manières contemporaines de concevoir des portraits. Il débute par un portrait de réfugiés et se poursuit avec des portraits d’époque, d’indignité et des portraits vivants.

Pour sa 6ème édition, le festival rassemble des fragments de vie, de mondes et de personnes, des portraits contemporains. Supports et activateurs de mémoire, les portraits choisis conduisent le spectateur des réfugiés aux environnements sonores des villes.

 

Les projections sont conçues par groupe, articulant un ou deux films autour d’un thème :

Autoportraits (le 4 décembre),

Portraits d’époque (le 5 décembre),

Portraits d’indignité (le 6 décembre),

Portraits vivants (le 7 décembre).

 

Chaque projection est suivie d’un débat autour de ce thème. Afin de nourrir le débat, au moins deux invités (réalisateurs ou non) initient la discussion à partir d’un premier commentaire, en veillant toutefois à laisser une large place aux interventions des participants.

→ Le programme

Le programme en visuel

Philosophie du festival

Créé en 2008 par Anne-Marie Vuillemenot, professeure au laboratoire d’anthropologie prospective (LAAPUCL), le festival part d’un postulat : débattre des savoirs concernant l’humanité et son avenir, ne doit pas rester l’affaire des seuls spécialistes. Humains en sociétés est né d’une volonté de décloisonner et de rapprocher la communauté universitaire et le grand public. Partager une vision anthropologique du monde et ce, hors des murs de l’université, en est devenu le leitmotiv.

La formule en est la suivante : après la projection de films sélectionnés par l’équipe du festival, un débat et une discussion avec la salle permettent un partage de connaissances. Films et débats s’articulent autour d’un thème contemporain (Nouveaux mondes ; Les passions ; Catastrophes ; Bonheur ; Musiques, résistances et utopies ; Portraits Selfies) qui touche chaque citoyen. Le festival porte ainsi sur la place publique des débats de société incontournables au XXIème siècle. Conçu comme un carrefour d’échanges, il permet la rencontre de cinéastes, de chercheurs, d’étudiants, d’universitaires et du grand public.  Chaque débat rassemble des invités : réalisateurs, académiques, artistes, personnes de la société civile, du monde de la musique.

Mettre en avant la diversité et la complexité culturelles, questionner le monde qui nous entoure et l’époque dans laquelle nous vivons, diffuser et partager les savoirs, tels sont les maîtres-mots de ce festival.

Philosophie politique du festival

Notre projet s’inscrit localement dans un objectif de paix sociale, de construction et de renforcement de liens sociaux, mais aussi dans un développement de démarche citoyenne et de prospective quant à l’avenir et au devenir de l’humain sur cette planète. Les sociétés contemporaines, avec leurs pratiques et leurs usages inscrites dans la mondialisation, permettent-elles de penser sereinement l’avenir de l’humain ? En quoi et comment, pouvons-nous réfléchir ensemble au devenir de l’humanité et donc à celui de nos collectivités ?

Plus spécifiquement, nos objectifs se résument en quatre points :

  • Ouvrir et éduquer à la culture des autres, ainsi qu’à la sienne, en un va et vient salutaire d’échanges culturels.
  • Entrer dans un débat sur nos modes de vie contemporains, sur leur avenir et leur devenir en une réflexion prospective développée à partir du Laboratoire d’Anthropologie de l’UCL.
  • Questionner le cinéma ethnographique dans ses méthodes, ses apports et ses limites en confrontant le regard du cinéaste à celui de l’anthropologue mais aussi à celui des populations filmées.
  • Travailler la question de la pertinence du réalisme cinématographique dans un tel contexte : quelle serait la meilleure voie cinématographique possible pour l’ethnographie ? Qu’en est-il de la restitution de ces images « volées » ou « empruntées » à des fins d’analyse scientifique ?

Les organisateurs

Le LAAP

Le Laboratoire d’Anthropologie Prospective (Laap) est un centre de recherche de l’Université catholique de Louvain, inclus dans l’Institut IACCHOS. La perspective théorique soutenue par le centre se veut prospective. Elle tend à l’analyse des transformations des sociétés contemporaines et de leurs conséquences. Le Laap est partenaire et coordinateur de réseaux de recherche sur les questions qui traversent l’anthropologie contemporaine aussi bien au niveau national qu’au niveau international.

Le programme de recherche du Laap s’organise autour de trois axes :

  • Anthropologie des systèmes symboliques : rapports à la nature, expériences religieuses et mondes numériques
  • Anthropologie politique et de l’environnement : gouvernance, gestion des ressources naturelles, modifications de l’environnement et migrations
  • Anthropologie de l’espace : rapports au corps, parenté, espaces de vie et précarité. Les chercheurs du Laap sont présents dans plus de trente pays sur cinq continents… et sur internet

→ https://www.uclouvain.be/laap.

L’équipe du festival

Directrice du Festival

Professeure Anne-Marie Vuillemenot

Chercheurs du LAAP

Guénaëlle de Meeûs, Valentine Pasin, Sivlia Mesturini, Cédric Byl, Lionel Simon, Meggie De Fruytier, Anaïs Angéras, Tatiana Sirbu, Anaïs Misson

Etudiants du master en anthropologie

Erica Lynca Mugisha, Laurent Gilson, Matthieu Boulanger, Thomas Mertens, Camille Berleur, Antoine Laugrand, Amandine Weykamp

Informations pratiques

Tarif : Entrée libre

Exposition : Hall du bâtiment J. Leclercq,

Place Montesquieu 1,

Louvain-la-Neuve,

Pendant les œuvres d’ouverture.

 

Le lieu : Cinéscope

Salle 3,

Grand-Place 55,

Louvain-la-Neuve.