Objectifs (en termes de compétences)

Ouvrir aux étudiants l'univers des arts non européens, en l'occurence les arts de l'Afrique noire. La première démarche est donc celle d'un regard réciproque : voir et se laisser voir. Abandonner ses préjugés, entrer dans le regard de l'autre. La seconde démarche est d'apprendre à appliquer la rigueur des méthodes propres aux archéologues et aux historiens d'art à un point particulier des arts africains. Enfin, de leur montrer des oeuvres d'art de qualité par des visites de musée.

Objet de l'activité (principaux thèmes à aborder)

Axes principaux du contenu : La première partie du cours est consacrée à l'exposé de quelques notions générales et fondamentales. Elle précise aussi quelques grands principes herméneutiques qui favorisent l'accès à la compréhension des réalités esthétiques africaines. (Notion de primitivisme, d'art africain et d'art "nègre", sens du beau en Afrique). Rappel de quelques disciplines auxiliaires (géographie, société, grands courants anthropologiques, notion de l'artiste). Accès aux sources du sacré dans les arts africains. Bibliographie commentée. Toujours dans la première partie du cours, mais dans une deuxième section, étude de l'objet d'art africain. Où le trouver ? (large panorama des arts traditionnels en Afrique noire). Quelles méthodes utiliser pour l'étudier ? (Surtout l'approche ethnomorphologique et une connaissance des signes et des symboles). Le sens de l'histoire reste omniprésent dans le cours. Enfin, passage de la technique à la vision de l'homme (proportions, isométries, etc...). Dans la deuxième partie du cours, une étude plus approfondie d'un aspect des arts africains est abordé : arts du Zaïre, arts du Nigéria, arts du Mali. Méthode : il est utile de supposer que les étudiants en licence connaissent mal la géographie physique et humaine de l'Afrique noire. Ils ont peu de notions d'anthro- pologie et d'approche réciproque des cultures comme le développe Transcultura. Ils doivent découvrir ce qu'est une société traditionnelle, le sens du sacré, comment naît l'oeuvre "dite d'art" dans ce contexte.

Résumé : Contenu et Méthodes

Quelques principes herméneutiques favorisant l'accès à la compréhension des réalités esthétiques africaines sont présentés à la lumière d'une connaissance réciproque des cultures (primitivisme, négritude, sens du beau en Afrique). Importance de connaître les disciplines auxiliaires (géographie, linguistique, courants anthropologiques, histoire, place de l'artiste). Les sources du sacré en Afrique : signes et symboles fondamentaux. Ensuite, l'objet d'art africain est étudié en lui-même : où le trouver ? (Panorama des arts traditionnels; place des musées et des collections). Quelles méthodes d'analyse ? (méthode ethno-morphologique; approche synchronique, diachronique). Technique et vision de l'homme (bois, patine, technique de taille, proportions, isométries). Enfin, une région de l'Afrique noire est étudiée plus en détail (suivant les années, arts du Zaïre, de l'Afrique de l'Ouest, du Nigéria).

Autres informations (Pré-requis, Evaluation, Support, ...)

Support : des visites sont organisées au Musée royal de l'Afrique Centrale à Tervuren et dans des collections privées ainsi qu'à Louvain-la-Neuve (musée).

Programmes proposant cette activité

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