Mémorial Léon H. Dupriez
Université catholique de Louvain
(Belgique)
"Dans notre conception
non dichotomique, la monnaie se situe au sein de l'ensemble économique
; les actes des agents économiques portent, généralement,
d'un même contexte, sur la monnaie et les biens ; les jugements relatifs
à l'une et aux autres les affectent indissolublement. Les mouvements
économiques qui en dérivent, par voie aggrégative,
résultent de tous les actes et de toutes les motivations. Il ne
peut être question d'y singulariser les attitudes vis-à-vis
de la monnaie ou, plus vaguement, les influences monétaires. Les
mouvements globaux de l'économie sont donc généraux
et on ne peut leur attribuer le vocable de «monétaire»
ou de «réel». Ils sont un champ propre d'investigation
qu'il n'y a pas lieu de qualifier de «monétaire»."
"Les modèles
macro-économiques de la dimension instantanée des économies
s'inspirent de la dichotomie : d'abord en ce sens qu'ils mettent Men
évidence comme variable stratégique ; ensuite parce que M,inanalysé,
est indépendant du réseau de relations et n'en subit aucun
contrecoup : l'interprétation de M,s'il y en a, est en dehors
de l'interdépendance du modèle. Les failles épistémologiques
sont donc graves : elles tiennent notamment à l'interprétation
monétariste de la détermination d'ensemble."
< Le cinquième pilier de la conception épistémologique de L. H. Dupriez |
Affiché le 21 mars
2000
page : Université
catholique de Louvain|
ECON
Dept |
IRES Center for Economic
Research