Compétences et acquis au terme de la formation

kima2m  2018-2019  Louvain-la-Neuve

Se fondant sur un corpus de connaissances solides en sciences de base (physique, chimie, mécanique, mathématiques) acquises pendant le programme de bachelier, le master en chimie et science des matériaux offre à l’étudiant la possibilité de développer des compétences polytechniques et spécialisées relatives aux matériaux, aux nanotechnologies et aux procédés chimiques & environnementaux qui lui permettront d’occuper des fonctions de premier plan dans la conception et la production de matériaux et systèmes matériels avancés ainsi que le développement et le contrôle de procédés de haute technicité.

Le master est fortement ouvert sur les défis globaux auxquels les ingénieurs sont confrontés grâce à un cursus donné entièrement en anglais (cours à sigle MAPR2xxx) avec des facilités et des aides accordées aux étudiants francophones.

Le programme combine cohérence et flexibilité grâce à une structure modulaire : une finalité spécialisée et un tronc commun suivis par tous les étudiants, complémentés par un jeu d’options et cours au choix qui permettent à l’étudiant de donner une orientation spécifique à sa formation. Selon le cas, il deviendra :

• un ingénieur "systèmes" qui conçoit de nouveaux produits ou des objets ayant des propriétés et fonctions désirées ;

• un ingénieur "procédés" qui met au point de nouveaux procédés de fabrication et améliore ou gère le fonctionnement d’unités de production ;

• une combinaison des deux.

Dans ses activités, l'ingénieur civil en chimie et science des matériaux prend systématiquement en compte les contraintes, valeurs et règles, tant légales, qu’éthiques et économiques.

Il est autonome, capable de gérer des projets industriels et à l’aise au sein d’une équipe. Il communique efficacement, y compris dans une langue étrangère, en particulier l’anglais.

Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :

1. démontrer la maîtrise d’un solide corpus de connaissances en sciences fondamentales et sciences de l’ingénieur, lui permettant d’appréhender et de résoudre les problèmes relatifs aux matériaux et aux procédés (axe 1).

1.1. Identifier et mettre en oeuvre les concepts, lois, raisonnements applicables à une problématique de complexité réaliste.
1.2. Identifier, développer et utiliser les outils de modélisation et de calcul adéquats pour résoudre une problématique de complexité réaliste.
1.3. Vérifier la vraisemblance et confirmer la validité des résultats obtenus au regard de la nature du problème posé.

2. organiser et mener à son terme une démarche complète d’ingénierie appliquée au développement d’un matériau, d’un système matériel complexe, d’un produit de grande pureté et/ou de composition complexe ou d’un procédé répondant à un besoin ou à un problème particulier (axe 2).

2.1. Analyser un problème ou un besoin fonctionnel de complexité réaliste et formuler le cahier des charges correspondant. Un cahier des charges industriel pour un matériau ou un procédé comporte de nombreuses composantes allant des exigences techniques aux aspects légaux et de sécurité, en passant par les contraintes économiques et logistiques.

2.2. Modéliser le problème et concevoir une ou plusieurs solutions techniques originales répondant à ce cahier des charges.

2.3. Evaluer et classer les solutions au regard de l’ensemble des critères figurant dans le cahier des charges : efficacité, faisabilité, qualité, sécurité et interaction/intégration avec d'autres procédés/composants.

2.4. Implémenter et tester une solution sous la forme d’une maquette, d’un prototype, d'une unité labo ou pilote et/ou d’un modèle numérique.

2.5. Formuler des recommandations pour améliorer le caractère opérationnel de la solution étudiée.

3. organiser et mener à son terme un travail de recherche pour appréhender un phénomène physique ou chimique ou une problématique inédite en science et ingénierie des matériaux ou des procédés (axe 3).

3.1. Se documenter et résumer l’état des connaissances actuelles dans le domaine considéré.
3.2. Proposer une modélisation et/ou un dispositif expérimental permettant de simuler et de tester des hypothèses relatives au phénomène étudié.
3.3. Mettre en forme un rapport de synthèse visant à expliciter les potentialités d’innovation théoriques et/ou technique résultant de ce travail de recherche.

4. contribuer, en équipe, à la programmation d’un projet et le mener à son terme en tenant compte tenu des objectifs, des ressources allouées et des contraintes qui le caractérisent (axe 4).

4.1. Cadrer et expliciter les objectifs d’un projet (en y associant des indicateurs de performance) compte tenu des enjeux et des contraintes (ressources, budget, échéance, …) qui caractérisent l’environnement du projet.

4.2. S’engager collectivement sur un plan de travail, un échéancier et des rôles à tenir.

4.3. Fonctionner dans un environnement pluridisciplinaire, conjointement avec d’autres acteurs porteurs de différents points de vue : gérer des points de désaccord ou des conflits

4.4. Prendre des décisions individuelles ou en équipe lorsqu’il y a des choix à faire, que ce soit sur les solutions techniques ou sur l’organisation du travail pour faire aboutir le projet.

5. communiquer efficacement oralement et par écrit en vue de mener à bien les projets qui lui sont confiés dans son environnement de travail. Idéalement, il devrait être capable de communiquer également dans une ou plusieurs langues étrangères en plus de sa langue maternelle (axe 5).

5.1. Identifier clairement les besoins du « client » ou de l’usager : questionner, écouter et comprendre toutes les dimensions de sa demande et pas seulement sur les aspects techniques.

5.2. Argumenter et convaincre des choix technologiques en s’adaptant au langage de ses interlocuteurs : techniciens, collègues, clients, supérieurs hiérarchiques.

5.3. Communiquer sous forme graphique et schématique ; interpréter un schéma, présenter les résultats d’un travail, structurer des informations.

5.4. Lire, analyser et exploiter des documents techniques normes, plans, cahier des charges.

5.5. Rédiger des documents en tenant compte des exigences et des conventions du domaine.

5.6. Faire un exposé oral convaincant, au besoin en utilisant les techniques modernes de communication.

6. faire preuve de rigueur, d’ouverture, d’esprit critique et d’éthique dans son travail; tout en tirant parti des innovations technologiques et scientifiques à sa disposition, valider la pertinence socio-technique d’une hypothèse ou d’une solution et se comporter en acteur responsable (axe 6).

6.1. Appliquer les normes en vigueur dans sa discipline (terminologie, unités de mesure, normes de qualité, de sécurité et environnementales...).

6.2. Trouver des solutions qui vont au-delà des enjeux strictement techniques, en intégrant les enjeux de développement durable et la dimension éthique d’un projet (par exemple « analyse du cycle de vie » et similaires).

6.3. Faire preuve d’esprit critique vis-à-vis d’une solution technique pour en vérifier la robustesse et minimiser les risques lors de sa mise en œuvre (cette compétence est principalement développée dans le cadre du travail de fin d’étude tant au niveau de l’analyse critique des techniques mises en oeuvre qu’au niveau des perspectives de recherche et de développement rédigées au terme du mémoire).

6.4. S’autoévaluer et développer de manière autonome les connaissances nécessaires pour rester compétent dans le domaine – « lifelong learning » (cette compétence est notamment développée dans le cadre de cours à projets nécessitant des recherches bibliographiques).


La contribution de chaque unité d’enseignement au référentiel d’acquis d’apprentissage du programme est visible dans le document " A travers quelles unités d’enseignement, les compétences et acquis du référentiel du programme sont développés et maitrisés par l’étudiant ?".

Le document est accessible moyennant identification avec l´identifiant global UCL en cliquant ICI.