4.00 crédits
30.0 h
Q2
Enseignants
Gély Raphaël;
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
L'objectif central du cours est de stimuler les étudiants à développer une attention et une capacité de compréhension critiques à propos de la dimension éthique et morale de l'expérience humaine, personnelle et collective. | |
Contenu
Introduction
1. Hypothèse générale
2. Les figures de la liberté
2.1. La liberté négative
2.2. La liberté positive
2.3. La liberté comme pouvoir de se laisser affecter
2.4. La liberté comme pouvoir de se donner des règles
3. La structure du cours
Chapitre 1. Corps et liberté (Merleau-Ponty, Sartre)
1. Merleau-Ponty
1.1. La chair comme union des incompossibles
1.1.1. Le corps comme champ de tensions
1.1.2. Violence et coexistence
1.2. Vers une éthique de la perception : voir le sens
1.2.1. Le sens comme style
1.2.2. Voir quelque chose en tant que quelque chose
1.2.3. La corrélation
1.3. Un perspectivisme radical
1.3.1. Absoluité et relativité des points de vue
1.3.2. Le conflit des perspectives
1.3.3. Différenciation et unification
1.4. L’inchoativité du corps et la possibilité du sens
1.4.1. Motricité et créativité
1.4.2. Un corps impuissant exposé aux autres
1.4.3. Vers une anthropologie privative
1.5. L’ambiguïté de l’action
1.5.1. Le polymorphisme de l’action
1.5.2. La cohésion mouvante de l’action
1.6. Qui agit ?
1.6.1. Les niveaux d’identité du soi agissant
1.6.2. Les dimensions personnelle et sociale de l’agir
2. Sartre
2.1. L’abîme de la liberté
2.1.1. Un désir de vivre qui ne va pas naturellement de soi
2.1.2. Une liberté excédée par elle-même
2.1.3. Le non-sens du réel
2.1.4. La mauvaise foi
2.2. La valeur comme chemin d’incarnation
2.2.1. L’existence précède l’essence
2.2.2. L’illusion d’immanence
2.2.4. Valeur et désir de liberté
2.2.5. Sens et injustifiabilité de la liberté
2.2.6. Dogmatisme et cynisme
2.2.7. Morale de l’être, morale de l’avoir, morale du devenir
2.2.8. Le pratico-inerte
2.3. La partageabilité intrinsèque de la valeur
2.3.1. Solidarité et vulnérabilité
2.3.2. Un agir à la fois singulier et commun
2.3.3. Violence et liberté
2.3.4. Du courage de mourir au courage de vivre
2.3.5. L’équivoque du regard de l’autre
2.3.6. Absoluité et relativité des valeurs
2.3.7. Poeisis et praxis
2.3.8. La culture et les besoins du corps
2.4. Morale et histoire
2.4.1. Etre un moyen pour les autres
2.4.2. L’influence réciproque des libertés
2.4.3. La résistance du corps
2.4.4. Immobilité et mobilité
2.4.5. Mélancolie et manie
2.4.6. La pesanteur et la grâce
2.4.7. La puissance de l’impuissance Erreur ! Le signet n’est pas défini.
2.4.8. L’immobilité intérieure du mouvement
2.4.9. L’impuissance du corps et la visibilité de la liberté
2.4.10. L’homme est un sorcier pour l’homme
Chapitre 2. Devoir et liberté (Kant)
1. La possibilité de la liberté
1.1. Penser par soi-même, en accord avec soi-même
1.2. La morale et les conceptions de la vie bonne
1.3. Universalisme et relativisme
1.4. Les limites du connaissable
1.5. Critique des usages du pouvoir de connaître
2. Liberté et science
2.1. Suspension de la croyance naturelle en la liberté
2.2. Une liberté qui échappe au pouvoir de connaître
2.3. Savoir théorique et dignité de l’être humain
3. L’invention du transcendantal
3.1. L’objectivation de la nature et la suprématie du sujet connaissant
3.2. Culte de l’objectivité et culte de la subjectivité
3.3. Une subjectivité menacée par son propre pouvoir de connaître
3.4. Se faire maître de la nature
3.5. Vérité et illusion de l’idéalisme
3.6. L’idéalisme transcendantal de Kant
3.7. Le sujet transcendantal
3.8. De la raison théorique à la morale
4. Liberté et autonomie
4.1. Partir du devoir moral pour affirmer la liberté
4.2. Causalité libre et causalité naturelle
5. La liberté comme causalité ou comme disponibilité ?
5.1. La liberté comme réceptivité
5.2. Suspension de l’évidence quotidienne de la liberté
6. La loi morale et les conceptions de la vie bonne
6.1. La liberté comme devoir-être
6.2. Dépasser le conflit entre les conceptions de vie bonne
6.3. Inversion du rapport entre la Loi morale et le Bien
6.4. Le respect de la loi morale
6.5. Une loi morale sans visage
6.6. Un devoir sans contenu
6.7. Morale déontologique et morale téléologique
6.8. Penser l’inconditionnel, agir inconditionnellement
6.9. Un nouveau rapport entre raison et liberté
7. La verticalité de la loi morale
7.1. Liberté et culpabilité
7.2. Contenu et forme de la loi morale
7.3. Liberté et désintéressement
7.4. Le don de la loi morale comme don de la liberté
8. Le postulat de la liberté
8.1. Tu dois, donc tu peux
8.2. Au cœur de la sensibilité, l’épreuve affective de la loi morale
8.3. Un nouveau rapport à la croyance
8.4. Un appel que la liberté s’adresse à elle-même
8.5. L’appel de la loi morale n’est-il pas une illusion ?
8.6. Inscrutabilité de l’intention
9. Liberté et universalité
9.1. La forme d’un agir inconditionnel
9.2. Respect envers soi, envers l’autre, envers la liberté
9.3. Le primat de la loi morale sur la reconnaissance des autres libertés
9.4. La liberté et l’arbitraire des désirs
9.5. Le test de l’universabilisation du principe d’action
9.6. Liberté et mensonge
10. Les formulations de l’impératif catégorique
10.1. La loi naturelle comme type de la loi morale
10.2. L’autre comme moyen et comme fin en soi
10.3. Respect et sympathie
10.4. Le devoir d’être libre et le pouvoir de l’être
11. Le sens moral des croyances religieuses
11.1. Le postulat de l’immortalité de l’âme
11.2. Le postulat de Dieu comme Souverain Bien
11.3. Désir de vivre, désir d’être libre
12. Le mal radical et l’incessante conversion de la liberté
12.1. Le mal comme mensonge radical
12.2. Pessimisme ou optimisme de la morale kantienne ?
13. La loi morale et son application
13.1. Universaliser le principe de l’action, non l’action
13.2. La querelle sur le devoir de mentir par humanité
13.3. La question du contexte
13.4. Légitimation de la règle et application de la règle
13.5. Retour sur la question de l’invisibilité de la liberté
13.6. Aristote et Kant
13.7. Le jugement réfléchissant
Chapitre 3. Reconnaissance et liberté (Fichte, Hegel)
1. Fichte
1.1. Le primat de la raison pratique
1.1.1. Un nouveau rapport entre raison et liberté
1.1.2. Etre libre, c’est se poser comme un moi
1.2. Le moi et le non-moi
1.2.1. Le moi se perd en se posant et se pose en se perdant
1.2.2. Le moi comme effort
1.2.3. Le non-moi comme nécessité intérieure à la liberté
1.2.4. Etre moral, c’est agir !
1.3. Le moi théorique et le moi pratique
1.3.1. Intelligence et action
1.3.2. La liberté intérieure de l’acte de connaissance
1.4. Le pouvoir-être de la liberté
1.4.1. Le devoir d’être libre suppose le pouvoir de l’être, et inversement
1.4.2. La liberté et les pouvoirs primitifs du corps
1.4.3. S’engager à devenir cette liberté que l’on est déjà
1.5. Liberté et conviction
1.5.1. Une application morale de la loi morale
1.5.2. Devoir moral et créativité
1.5.3. Usage et droit de propriété
1.6. Le corps et la liberté
1.6.1. Pas de liberté sans vie sensible
1.6.2. Pas de liberté sans confrontation aux limites du corps
1.6.3. Les limites du corps et le sentiment d’appartenir à une vie plus grande que la mienne
1.6.4. Vers une éthique des corps
1.6.5. Pulsion et liberté
1.7. Liberté et formes de vie
1.7.1. La pluralité des chemins de liberté
1.7.2. Un autre rapport entre le moment déontologique et le moment téléologique de la morale
1.7.3. Le partage d’une même puissance d’être libre
1.8. Vulnérabilité du corps, imagination, appel
1.8.1. Le corps comme manifestation de la liberté
1.8.2. Inchoativité du corps et inventivité de la liberté : l’imaginaire au cœur du corps
1.8.3. Aliénation et mécanicisation du corps
1.8.4. Le regard comme épreuve radicale de la liberté
1.8.5. La vulnérabilité du corps et la solidarité des libertés
1.8.6. Singularité et universalité de l’appel à être libre
1.8.7. La reconnaissance intuitive des autres libertés
1.8.8. Violence et solidarité originaire des libertés
1.9. Education et liberté
1.9.1. L’appel et la réponse
1.9.2. Déterminer à l’auto-détermination
1.10. La reconnaissance de la reconnaissance
1.10.1. Pas de moi sans d’autres moi
1.10.2. Etre limité par le non-moi, être limité par l’autre moi
1.10.3. La résistance du réel et la résistance des autres
1.10.4. Te reconnaître reconnaissant mon acte de te reconnaître
1.10.5. La limitation réciproque des sphères d’activité
1.10.6. Reconnaître l’autre, être reconnu par lui
1.11. Originarité de la relation juridique
1.11.1. Droit et morale
1.11.2. Droit et éducation des libertés
2. Hegel
2.1. La reconnaissance de soi comme personne et comme citoyen
2.1.1. La morale kantienne comme morale tout terrain
2.1.2. Le concept d’Aufhebung
2.1.3. La liberté comme pouvoir de déliaison et comme pouvoir de liaison
2.1.4. La conflictualité interne à l’Etat hégélien
2.1.5. Les valeurs : ce qui doit être et ce qui est déjà là
2.2. Liberté et dialectique
2.2.1. Sortir de soi et entrer en soi : la liberté comme Esprit
2.2.2. Le produire et le produit
2.2.3. La liberté comme reconnaissance de soi
2.2.4. L’esprit objectif
2.3. Universalité, particularité, singularité
2.3.1. Une liberté à plusieurs dimensions
2.3.2. Les niveaux d’intelligibilité de l’action
2.3.3. La liberté et ses médiations
2.4. Le monde comme manifestation de la liberté
2.4.1. Le devenir d’une seule et même liberté
2.4.2. Faire du pain pour soi, pour les autres, au nom de la liberté
2.4.3. Devenir-chose de la liberté, devenir-liberté des choses : Esprit !
2.4.4. Le paradigme de l’écriture
2.4.5. Un institutionnalisme fort
2.5. La loi de l’Histoire
2.5.1. L’histoire au coeur de la liberté, la liberté au cœur de l’histoire
2.5.2. Deleuze, critique de Hegel
2.5.3. Derrida, critique de Hegel
2.6. La dialectique du maître et du serviteur
2.6.1. L’idée d’une lutte, non pour la seule survie, mais pour la reconnaissance
2.6.2. Le désir du maître
2.6.3. Le travail du serviteur
2.6.4. Travail et liberté
Chapitre 4. Singularité et liberté (Kierkegaard, Schopenhauer, Nietzsche, Deleuze, Foucault, Levinas, Derrida)
1. Kierkegaard (1813-1855)
1.1. Le moi comme intériorité radicale
1.1.1. Le moi comme rapport entre fini et infini
1.1.2. Un moi acculé à lui-même
1.1.3. L’infini entre le corps et la raison
1.1.4. Le moi comme impossibilité de se fuir
1.2. Le désespoir : être soi et avoir à le devenir
1.2.1. Le moi est donné à lui-même et doit devenir lui-même
1.2.2. Une contradiction indépassable
1.3. Liberté et angoisse
1.3.1. Peur et angoisse
1.3.2. Le possible et l’impossible
1.3.3. Une existence fondamentalement ouverte
1.3.4. Angoisse et sexualité
1.4. Désespérer d’être soi-même, désespérer de ne pas être soi-même
1.4.1. Haine de soi, des autres, de la vie
1.4.2. Le désespoir mortel comme naturalisation du désir de vivre
1.4.3. Trop de corps, pas assez de corps
1.5. Le stade esthétique de l’existence
1.5.1. Don Juan et la peur de tomber amoureux
1.5.2. Johannes : une séduction désincarnée
1.5.3. L’ironie
1.6. Le stade éthique de l’existence
1.6.1. Trouver l’infini dans l’acte de se limiter
1.6.2. Un surmoi tyrannique
1.6.3. L’humour
1.7. Le stade religieux de l’existence
1.7.1. Je crois parce que c’est absurde !
1.7.2. La foi comme adresse à la vie
1.7.3. Doute et croyance
1.7.4. S’éprouver vivre d’une vie infinie en consentant à sa finitude
1.8. Singularité et communauté
1.8.1. Une communauté de vies radicalement singulières
1.8.2. Rôles et singularité
1.8.3. Le moi comme refus de la totalité
2. Nietzsche (1844-1900)
2.1. La volonté comme passivité, le désir comme production : Schopenhauer (1778-1860)
2.1.1. Un désir sans manque originaire
2.1.2. Souffrance du désir
2.1.3. Joie du désir
2.2. La pluralité originaire des forces de la vie
2.2.1. Refus du primat de l’un sur le multiple
2.2.2. Des forces qui s’affectent les unes les autres
2.3. Interprétation et évaluation
2.3.1. Il n’y a que des interprétations
2.3.2. Interpréter, c’est évaluer
2.4. La possibilité de la valeur : Nietzsche et le nihilisme
2.4.1. Le perspectivisme
2.4.2. Dépasser l’opposition de l’ordre et du chaos
2.4.3. Le corps comme œuvre d’art
2.4.4. Pureté et impureté
2.4.5. La contingence et l’impérativité de la valeur
2.4.6. Le ressentiment et l’affaiblissement du pouvoir de s’engager
2.4.7. Le chameau, le lion, l’enfant
2.4.8. Le surhomme
2.4.9. Stabilité et devenir des valeurs
2.5. Nietzsche, Foucault et la généalogie
2.1. Savoir et pouvoir
2.5.2. Un autre structuralisme
2.5.3. La discipline
2.5.4. Singularisation et normalisation des vies : la question de l’aveu
2.5.5. Libération sexuelle et contrôle social
2.5.6. Assujettissement et subjectivation
2.5.7. Invention de la bio-politique
2.5.8. Le « souci de soi » comme résistance au système
2.6. Deleuze et Nietzsche
2.6.1. Le soi comme effet, et non comme origine
2.6.2. Critique des philosophies de la reconnaissance
2.6.3. Deleuze, lecteur de Spinoza et de Nietzsche
2.6.4. Le molaire et le moléculaire : l’identité comme devenir
2.6.5. Les machines désirantes
2.6.7. Désir et monde
2.6.8. Majorité, minorité
2.6.9. Les forces anonymes du corps et le pouvoir de résister
2.6.10. Une lecture deleuzienne de la dialectique nietzschéenne de l’aigle et de l’agneau
2.6.11. La pensée de l’éternel retour
2.6.12. Le surhomme
1. Hypothèse générale
2. Les figures de la liberté
2.1. La liberté négative
2.2. La liberté positive
2.3. La liberté comme pouvoir de se laisser affecter
2.4. La liberté comme pouvoir de se donner des règles
3. La structure du cours
Chapitre 1. Corps et liberté (Merleau-Ponty, Sartre)
1. Merleau-Ponty
1.1. La chair comme union des incompossibles
1.1.1. Le corps comme champ de tensions
1.1.2. Violence et coexistence
1.2. Vers une éthique de la perception : voir le sens
1.2.1. Le sens comme style
1.2.2. Voir quelque chose en tant que quelque chose
1.2.3. La corrélation
1.3. Un perspectivisme radical
1.3.1. Absoluité et relativité des points de vue
1.3.2. Le conflit des perspectives
1.3.3. Différenciation et unification
1.4. L’inchoativité du corps et la possibilité du sens
1.4.1. Motricité et créativité
1.4.2. Un corps impuissant exposé aux autres
1.4.3. Vers une anthropologie privative
1.5. L’ambiguïté de l’action
1.5.1. Le polymorphisme de l’action
1.5.2. La cohésion mouvante de l’action
1.6. Qui agit ?
1.6.1. Les niveaux d’identité du soi agissant
1.6.2. Les dimensions personnelle et sociale de l’agir
2. Sartre
2.1. L’abîme de la liberté
2.1.1. Un désir de vivre qui ne va pas naturellement de soi
2.1.2. Une liberté excédée par elle-même
2.1.3. Le non-sens du réel
2.1.4. La mauvaise foi
2.2. La valeur comme chemin d’incarnation
2.2.1. L’existence précède l’essence
2.2.2. L’illusion d’immanence
2.2.4. Valeur et désir de liberté
2.2.5. Sens et injustifiabilité de la liberté
2.2.6. Dogmatisme et cynisme
2.2.7. Morale de l’être, morale de l’avoir, morale du devenir
2.2.8. Le pratico-inerte
2.3. La partageabilité intrinsèque de la valeur
2.3.1. Solidarité et vulnérabilité
2.3.2. Un agir à la fois singulier et commun
2.3.3. Violence et liberté
2.3.4. Du courage de mourir au courage de vivre
2.3.5. L’équivoque du regard de l’autre
2.3.6. Absoluité et relativité des valeurs
2.3.7. Poeisis et praxis
2.3.8. La culture et les besoins du corps
2.4. Morale et histoire
2.4.1. Etre un moyen pour les autres
2.4.2. L’influence réciproque des libertés
2.4.3. La résistance du corps
2.4.4. Immobilité et mobilité
2.4.5. Mélancolie et manie
2.4.6. La pesanteur et la grâce
2.4.7. La puissance de l’impuissance Erreur ! Le signet n’est pas défini.
2.4.8. L’immobilité intérieure du mouvement
2.4.9. L’impuissance du corps et la visibilité de la liberté
2.4.10. L’homme est un sorcier pour l’homme
Chapitre 2. Devoir et liberté (Kant)
1. La possibilité de la liberté
1.1. Penser par soi-même, en accord avec soi-même
1.2. La morale et les conceptions de la vie bonne
1.3. Universalisme et relativisme
1.4. Les limites du connaissable
1.5. Critique des usages du pouvoir de connaître
2. Liberté et science
2.1. Suspension de la croyance naturelle en la liberté
2.2. Une liberté qui échappe au pouvoir de connaître
2.3. Savoir théorique et dignité de l’être humain
3. L’invention du transcendantal
3.1. L’objectivation de la nature et la suprématie du sujet connaissant
3.2. Culte de l’objectivité et culte de la subjectivité
3.3. Une subjectivité menacée par son propre pouvoir de connaître
3.4. Se faire maître de la nature
3.5. Vérité et illusion de l’idéalisme
3.6. L’idéalisme transcendantal de Kant
3.7. Le sujet transcendantal
3.8. De la raison théorique à la morale
4. Liberté et autonomie
4.1. Partir du devoir moral pour affirmer la liberté
4.2. Causalité libre et causalité naturelle
5. La liberté comme causalité ou comme disponibilité ?
5.1. La liberté comme réceptivité
5.2. Suspension de l’évidence quotidienne de la liberté
6. La loi morale et les conceptions de la vie bonne
6.1. La liberté comme devoir-être
6.2. Dépasser le conflit entre les conceptions de vie bonne
6.3. Inversion du rapport entre la Loi morale et le Bien
6.4. Le respect de la loi morale
6.5. Une loi morale sans visage
6.6. Un devoir sans contenu
6.7. Morale déontologique et morale téléologique
6.8. Penser l’inconditionnel, agir inconditionnellement
6.9. Un nouveau rapport entre raison et liberté
7. La verticalité de la loi morale
7.1. Liberté et culpabilité
7.2. Contenu et forme de la loi morale
7.3. Liberté et désintéressement
7.4. Le don de la loi morale comme don de la liberté
8. Le postulat de la liberté
8.1. Tu dois, donc tu peux
8.2. Au cœur de la sensibilité, l’épreuve affective de la loi morale
8.3. Un nouveau rapport à la croyance
8.4. Un appel que la liberté s’adresse à elle-même
8.5. L’appel de la loi morale n’est-il pas une illusion ?
8.6. Inscrutabilité de l’intention
9. Liberté et universalité
9.1. La forme d’un agir inconditionnel
9.2. Respect envers soi, envers l’autre, envers la liberté
9.3. Le primat de la loi morale sur la reconnaissance des autres libertés
9.4. La liberté et l’arbitraire des désirs
9.5. Le test de l’universabilisation du principe d’action
9.6. Liberté et mensonge
10. Les formulations de l’impératif catégorique
10.1. La loi naturelle comme type de la loi morale
10.2. L’autre comme moyen et comme fin en soi
10.3. Respect et sympathie
10.4. Le devoir d’être libre et le pouvoir de l’être
11. Le sens moral des croyances religieuses
11.1. Le postulat de l’immortalité de l’âme
11.2. Le postulat de Dieu comme Souverain Bien
11.3. Désir de vivre, désir d’être libre
12. Le mal radical et l’incessante conversion de la liberté
12.1. Le mal comme mensonge radical
12.2. Pessimisme ou optimisme de la morale kantienne ?
13. La loi morale et son application
13.1. Universaliser le principe de l’action, non l’action
13.2. La querelle sur le devoir de mentir par humanité
13.3. La question du contexte
13.4. Légitimation de la règle et application de la règle
13.5. Retour sur la question de l’invisibilité de la liberté
13.6. Aristote et Kant
13.7. Le jugement réfléchissant
Chapitre 3. Reconnaissance et liberté (Fichte, Hegel)
1. Fichte
1.1. Le primat de la raison pratique
1.1.1. Un nouveau rapport entre raison et liberté
1.1.2. Etre libre, c’est se poser comme un moi
1.2. Le moi et le non-moi
1.2.1. Le moi se perd en se posant et se pose en se perdant
1.2.2. Le moi comme effort
1.2.3. Le non-moi comme nécessité intérieure à la liberté
1.2.4. Etre moral, c’est agir !
1.3. Le moi théorique et le moi pratique
1.3.1. Intelligence et action
1.3.2. La liberté intérieure de l’acte de connaissance
1.4. Le pouvoir-être de la liberté
1.4.1. Le devoir d’être libre suppose le pouvoir de l’être, et inversement
1.4.2. La liberté et les pouvoirs primitifs du corps
1.4.3. S’engager à devenir cette liberté que l’on est déjà
1.5. Liberté et conviction
1.5.1. Une application morale de la loi morale
1.5.2. Devoir moral et créativité
1.5.3. Usage et droit de propriété
1.6. Le corps et la liberté
1.6.1. Pas de liberté sans vie sensible
1.6.2. Pas de liberté sans confrontation aux limites du corps
1.6.3. Les limites du corps et le sentiment d’appartenir à une vie plus grande que la mienne
1.6.4. Vers une éthique des corps
1.6.5. Pulsion et liberté
1.7. Liberté et formes de vie
1.7.1. La pluralité des chemins de liberté
1.7.2. Un autre rapport entre le moment déontologique et le moment téléologique de la morale
1.7.3. Le partage d’une même puissance d’être libre
1.8. Vulnérabilité du corps, imagination, appel
1.8.1. Le corps comme manifestation de la liberté
1.8.2. Inchoativité du corps et inventivité de la liberté : l’imaginaire au cœur du corps
1.8.3. Aliénation et mécanicisation du corps
1.8.4. Le regard comme épreuve radicale de la liberté
1.8.5. La vulnérabilité du corps et la solidarité des libertés
1.8.6. Singularité et universalité de l’appel à être libre
1.8.7. La reconnaissance intuitive des autres libertés
1.8.8. Violence et solidarité originaire des libertés
1.9. Education et liberté
1.9.1. L’appel et la réponse
1.9.2. Déterminer à l’auto-détermination
1.10. La reconnaissance de la reconnaissance
1.10.1. Pas de moi sans d’autres moi
1.10.2. Etre limité par le non-moi, être limité par l’autre moi
1.10.3. La résistance du réel et la résistance des autres
1.10.4. Te reconnaître reconnaissant mon acte de te reconnaître
1.10.5. La limitation réciproque des sphères d’activité
1.10.6. Reconnaître l’autre, être reconnu par lui
1.11. Originarité de la relation juridique
1.11.1. Droit et morale
1.11.2. Droit et éducation des libertés
2. Hegel
2.1. La reconnaissance de soi comme personne et comme citoyen
2.1.1. La morale kantienne comme morale tout terrain
2.1.2. Le concept d’Aufhebung
2.1.3. La liberté comme pouvoir de déliaison et comme pouvoir de liaison
2.1.4. La conflictualité interne à l’Etat hégélien
2.1.5. Les valeurs : ce qui doit être et ce qui est déjà là
2.2. Liberté et dialectique
2.2.1. Sortir de soi et entrer en soi : la liberté comme Esprit
2.2.2. Le produire et le produit
2.2.3. La liberté comme reconnaissance de soi
2.2.4. L’esprit objectif
2.3. Universalité, particularité, singularité
2.3.1. Une liberté à plusieurs dimensions
2.3.2. Les niveaux d’intelligibilité de l’action
2.3.3. La liberté et ses médiations
2.4. Le monde comme manifestation de la liberté
2.4.1. Le devenir d’une seule et même liberté
2.4.2. Faire du pain pour soi, pour les autres, au nom de la liberté
2.4.3. Devenir-chose de la liberté, devenir-liberté des choses : Esprit !
2.4.4. Le paradigme de l’écriture
2.4.5. Un institutionnalisme fort
2.5. La loi de l’Histoire
2.5.1. L’histoire au coeur de la liberté, la liberté au cœur de l’histoire
2.5.2. Deleuze, critique de Hegel
2.5.3. Derrida, critique de Hegel
2.6. La dialectique du maître et du serviteur
2.6.1. L’idée d’une lutte, non pour la seule survie, mais pour la reconnaissance
2.6.2. Le désir du maître
2.6.3. Le travail du serviteur
2.6.4. Travail et liberté
Chapitre 4. Singularité et liberté (Kierkegaard, Schopenhauer, Nietzsche, Deleuze, Foucault, Levinas, Derrida)
1. Kierkegaard (1813-1855)
1.1. Le moi comme intériorité radicale
1.1.1. Le moi comme rapport entre fini et infini
1.1.2. Un moi acculé à lui-même
1.1.3. L’infini entre le corps et la raison
1.1.4. Le moi comme impossibilité de se fuir
1.2. Le désespoir : être soi et avoir à le devenir
1.2.1. Le moi est donné à lui-même et doit devenir lui-même
1.2.2. Une contradiction indépassable
1.3. Liberté et angoisse
1.3.1. Peur et angoisse
1.3.2. Le possible et l’impossible
1.3.3. Une existence fondamentalement ouverte
1.3.4. Angoisse et sexualité
1.4. Désespérer d’être soi-même, désespérer de ne pas être soi-même
1.4.1. Haine de soi, des autres, de la vie
1.4.2. Le désespoir mortel comme naturalisation du désir de vivre
1.4.3. Trop de corps, pas assez de corps
1.5. Le stade esthétique de l’existence
1.5.1. Don Juan et la peur de tomber amoureux
1.5.2. Johannes : une séduction désincarnée
1.5.3. L’ironie
1.6. Le stade éthique de l’existence
1.6.1. Trouver l’infini dans l’acte de se limiter
1.6.2. Un surmoi tyrannique
1.6.3. L’humour
1.7. Le stade religieux de l’existence
1.7.1. Je crois parce que c’est absurde !
1.7.2. La foi comme adresse à la vie
1.7.3. Doute et croyance
1.7.4. S’éprouver vivre d’une vie infinie en consentant à sa finitude
1.8. Singularité et communauté
1.8.1. Une communauté de vies radicalement singulières
1.8.2. Rôles et singularité
1.8.3. Le moi comme refus de la totalité
2. Nietzsche (1844-1900)
2.1. La volonté comme passivité, le désir comme production : Schopenhauer (1778-1860)
2.1.1. Un désir sans manque originaire
2.1.2. Souffrance du désir
2.1.3. Joie du désir
2.2. La pluralité originaire des forces de la vie
2.2.1. Refus du primat de l’un sur le multiple
2.2.2. Des forces qui s’affectent les unes les autres
2.3. Interprétation et évaluation
2.3.1. Il n’y a que des interprétations
2.3.2. Interpréter, c’est évaluer
2.4. La possibilité de la valeur : Nietzsche et le nihilisme
2.4.1. Le perspectivisme
2.4.2. Dépasser l’opposition de l’ordre et du chaos
2.4.3. Le corps comme œuvre d’art
2.4.4. Pureté et impureté
2.4.5. La contingence et l’impérativité de la valeur
2.4.6. Le ressentiment et l’affaiblissement du pouvoir de s’engager
2.4.7. Le chameau, le lion, l’enfant
2.4.8. Le surhomme
2.4.9. Stabilité et devenir des valeurs
2.5. Nietzsche, Foucault et la généalogie
2.1. Savoir et pouvoir
2.5.2. Un autre structuralisme
2.5.3. La discipline
2.5.4. Singularisation et normalisation des vies : la question de l’aveu
2.5.5. Libération sexuelle et contrôle social
2.5.6. Assujettissement et subjectivation
2.5.7. Invention de la bio-politique
2.5.8. Le « souci de soi » comme résistance au système
2.6. Deleuze et Nietzsche
2.6.1. Le soi comme effet, et non comme origine
2.6.2. Critique des philosophies de la reconnaissance
2.6.3. Deleuze, lecteur de Spinoza et de Nietzsche
2.6.4. Le molaire et le moléculaire : l’identité comme devenir
2.6.5. Les machines désirantes
2.6.7. Désir et monde
2.6.8. Majorité, minorité
2.6.9. Les forces anonymes du corps et le pouvoir de résister
2.6.10. Une lecture deleuzienne de la dialectique nietzschéenne de l’aigle et de l’agneau
2.6.11. La pensée de l’éternel retour
2.6.12. Le surhomme
Méthodes d'enseignement
Cours magistral.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
L'examen est écrit et dure 4h00.
Pour les étudiants en philosophie uniquement, l'examen est oral et dure 30 minutes (avec 30 minutes de préparation).
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Autres infos
Un syllabus est fourni. Chaque cours est accompagné d'un document PowerPoint.
Bibliographie
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