8.00 crédits
90.0 h
Q1
Cette unité d'enseignement bisannuelle n'est pas dispensée en 2022-2023 !
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
> English-friendly
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Thèmes abordés
Cette unité d'enseignement, cotitularisée, intitulée ‘Question d'architecture : architecture et arts ' explore les interactions entre les arts et l'architecture. L'architecture en tant qu'art.
Une série d'exposés théoriques étudient les relations réciproques entre les arts et l'architecture : comment les paradigmes (les convergences de pensées, les règles admises et intériorisées) traversent les communautés d'artistes et d’architectes dans une époque donnée?
Parallèlement l'étudiant·e expérimente une démarche artistique contemporaine. Il se questionne et fait une proposition de réponse à partir des techniques et modes opératoires découverts au contact de la démarche. De cet enseignement, l’étudiant·e enrichit sa manière de concevoir l'architecture. A partir d'une question contemporaine, il/elle entre dans une expérimentation conceptuelle et la réintégre au sein de la discipline.
L'objectif est d'ouvrir un espace de liberté relative pour ouvrir des possibles au niveau conceptuel et de permettre de se saisir de pratiques artistiques pour trouver les leviers d'une conception porteuse de sens.
Les opportunités d'articuler cette question à la recherche universitaire concernent notamment la capacité d'utiliser le sensible (en tant que médium d'analyse et de communication) pour porter du sens vers la sphère publique. Cette unité d’enseignement interroge l'architecture comme acte esthétique.
La ‘Question d'architecture : architecture et arts' se compose de deux parties A et B.
(A : Architecture et arts contemporains : XPRMTL ou Architectures expérimentales)
B : Architecture et arts contemporains : 'Se saisir du réel, un autre regard'. Analyse et observation du réel. Modes opératoires artistiques et architecturaux
Comment les artistes et les architectes travaillent ensemble à la lecture, à l'analyse, à la représentation du monde ? Comment les techniques et médiums de représentation ont une influence sur la perception de la réalité et sur son devenir ? Par exemple, missions photographiques, image en mouvement, numérique, installations, performances.
La compétence « mobiliser d’autre discipline » est centrale dans cette unité d’enseignement : elle est encadrée par des architectes mais aussi des artistes contemporains et historiens, enseignants en Écoles d'arts impliqués dans ces questions de compréhension du réel. Ils sont invités à transmettre aux étudiant·e·s leurs techniques, leurs modes opératoires et leurs points de vue.
Une série d'exposés théoriques étudient les relations réciproques entre les arts et l'architecture : comment les paradigmes (les convergences de pensées, les règles admises et intériorisées) traversent les communautés d'artistes et d’architectes dans une époque donnée?
Parallèlement l'étudiant·e expérimente une démarche artistique contemporaine. Il se questionne et fait une proposition de réponse à partir des techniques et modes opératoires découverts au contact de la démarche. De cet enseignement, l’étudiant·e enrichit sa manière de concevoir l'architecture. A partir d'une question contemporaine, il/elle entre dans une expérimentation conceptuelle et la réintégre au sein de la discipline.
L'objectif est d'ouvrir un espace de liberté relative pour ouvrir des possibles au niveau conceptuel et de permettre de se saisir de pratiques artistiques pour trouver les leviers d'une conception porteuse de sens.
Les opportunités d'articuler cette question à la recherche universitaire concernent notamment la capacité d'utiliser le sensible (en tant que médium d'analyse et de communication) pour porter du sens vers la sphère publique. Cette unité d’enseignement interroge l'architecture comme acte esthétique.
La ‘Question d'architecture : architecture et arts' se compose de deux parties A et B.
(A : Architecture et arts contemporains : XPRMTL ou Architectures expérimentales)
B : Architecture et arts contemporains : 'Se saisir du réel, un autre regard'. Analyse et observation du réel. Modes opératoires artistiques et architecturaux
Comment les artistes et les architectes travaillent ensemble à la lecture, à l'analyse, à la représentation du monde ? Comment les techniques et médiums de représentation ont une influence sur la perception de la réalité et sur son devenir ? Par exemple, missions photographiques, image en mouvement, numérique, installations, performances.
La compétence « mobiliser d’autre discipline » est centrale dans cette unité d’enseignement : elle est encadrée par des architectes mais aussi des artistes contemporains et historiens, enseignants en Écoles d'arts impliqués dans ces questions de compréhension du réel. Ils sont invités à transmettre aux étudiant·e·s leurs techniques, leurs modes opératoires et leurs points de vue.
Acquis
d'apprentissage
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
1 | Expérimenter une démarche artistique
Mobiliser d'autres disciplines
de mettre en place une démarche, un processus conceptuel. Il/Elle trouvera des pistes qui puissent régénérer l'appréhension du réel sans obligation d'aboutir à une réalisation in situ mais qui aboutit |
Contenu
Super Zabulum quo iter versus Obbruxellam – Par où on va du Sablon à Saint-Gilles – est un des noms qu’a porté la rue des Minimes dans les Marolles.
Cette Question d’architecture propose de développer une expérimentation conceptuelle et d’ouvrir un espace de recherche plastique autour de cet axe urbain historique figurant diverses fractures.
Elle questionne via ce site une série de sujets possibles dont le rôle des différentes institutions dans le Pentagone bruxellois sur le développement urbain que plusieurs cours se sont proposé d’étudier. L’objectif est d’arriver à saisir le réel avec des outils nouveaux pour aboutir à une exposition des travaux des étudiants.
Exposer la ville, rendre perceptible ce qui la constitue est un terrain de rencontre habituel des artistes, architectes, urbanistes, des sciences humaines. Nombreux sont les exemples de travaux interdisciplinaires qui ont ce but et ce depuis que les villes existent. Parfois les travaux se développent dans un projet collectif (les groupes avant-gardistes futuristes, constructivistes, les situationnistes ; Rem Koolhaas et Bruce MAU), parfois ils se répondent en un montage kaléidoscopique de propositions hétérogènes plus ou moins simultanées (exposition de type portrait de ville : « BXL Universel » CENTRALE, 20 octobre 2016-26 mars 2017).
Ces questions seront soulevées itérativement en atelier pour guider un travail personnel.
Cette Question d’architecture propose de développer une expérimentation conceptuelle et d’ouvrir un espace de recherche plastique autour de cet axe urbain historique figurant diverses fractures.
Elle questionne via ce site une série de sujets possibles dont le rôle des différentes institutions dans le Pentagone bruxellois sur le développement urbain que plusieurs cours se sont proposé d’étudier. L’objectif est d’arriver à saisir le réel avec des outils nouveaux pour aboutir à une exposition des travaux des étudiants.
Exposer la ville, rendre perceptible ce qui la constitue est un terrain de rencontre habituel des artistes, architectes, urbanistes, des sciences humaines. Nombreux sont les exemples de travaux interdisciplinaires qui ont ce but et ce depuis que les villes existent. Parfois les travaux se développent dans un projet collectif (les groupes avant-gardistes futuristes, constructivistes, les situationnistes ; Rem Koolhaas et Bruce MAU), parfois ils se répondent en un montage kaléidoscopique de propositions hétérogènes plus ou moins simultanées (exposition de type portrait de ville : « BXL Universel » CENTRALE, 20 octobre 2016-26 mars 2017).
Ces questions seront soulevées itérativement en atelier pour guider un travail personnel.
Méthodes d'enseignement
La Question d'architecture est un lieu de travail et d'échange où la présence de l'étudiant·e est requise. C’est un atelier encadré par des architectes mais aussi des artistes contemporains et historiens, enseignants en Écoles d'arts impliqués dans ces questions de compréhension du réel. Ils sont invités à transmettre aux étudiant·e·s leurs techniques, leurs modes opératoires et leurs points de vue.
La production du Module B se fait en atelier (10 séances) et sur un lieu d’exposition afin de permettre d'utiliser, de manipuler et d'interroger directement les documents récoltés et produits pour le travail.
Des visites d’exposition sont planifiées ainsi que des conférences. Les orateurs interviendront sur le travail en cours des étudiants. La compréhension interprétative est soutenue par une mise en perspective de l’histoire de l’architecture, de l’histoire de l’art et des références théoriques. Chaque atelier est rythmé par plusieurs temps différents pour accompagner la production expérimentale et réflexive de l'étudiant·e.
Les artistes et historiens invités ainsi que les enseignants architectes vont interagir à partir des productions des étudiants. Le dispositif visant à l'autonomie de l'étudiant a pour objectif de donner une série d’exemples de pratiques artistiques donnant des impulsions claires et des clés de compréhension de l’art classique, moderne et contemporain pour permettre à l’étudiant de poursuivre en autonomie sa réflexion. Les apports théoriques se développeront à partir des interrogations des étudiants.
La production du Module B se fait en atelier (10 séances) et sur un lieu d’exposition afin de permettre d'utiliser, de manipuler et d'interroger directement les documents récoltés et produits pour le travail.
Des visites d’exposition sont planifiées ainsi que des conférences. Les orateurs interviendront sur le travail en cours des étudiants. La compréhension interprétative est soutenue par une mise en perspective de l’histoire de l’architecture, de l’histoire de l’art et des références théoriques. Chaque atelier est rythmé par plusieurs temps différents pour accompagner la production expérimentale et réflexive de l'étudiant·e.
Les artistes et historiens invités ainsi que les enseignants architectes vont interagir à partir des productions des étudiants. Le dispositif visant à l'autonomie de l'étudiant a pour objectif de donner une série d’exemples de pratiques artistiques donnant des impulsions claires et des clés de compréhension de l’art classique, moderne et contemporain pour permettre à l’étudiant de poursuivre en autonomie sa réflexion. Les apports théoriques se développeront à partir des interrogations des étudiants.
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
L'évaluation se fera sur base d’une production qui sera exposée dans un lieu spécifique et qui sera restituée sous forme d’un catalogue. L'évaluation sera communiquée sous la forme d'une cote globale unique.
Evaluation continue certificative (voir article 78 RGEE) : 10/20
- sur base de la présence, de l'affichage, de la progression du travail
- une évaluation formative en fin des 10 séances sera prise en compte pour juger de la
progression du travail.
Evaluation finale certificative : 10/20
- remise du travail finalisé en autonomie et présentation en session de janvier (10/20).
Seule la partie réalisée en autonomie peut-être représentée en session d'août, la cotation de l'évaluation continue est automatiquement reportée.
Les artistes et historiens invités participent à l’évaluation.
Evaluation continue certificative (voir article 78 RGEE) : 10/20
- sur base de la présence, de l'affichage, de la progression du travail
- une évaluation formative en fin des 10 séances sera prise en compte pour juger de la
progression du travail.
Evaluation finale certificative : 10/20
- remise du travail finalisé en autonomie et présentation en session de janvier (10/20).
Seule la partie réalisée en autonomie peut-être représentée en session d'août, la cotation de l'évaluation continue est automatiquement reportée.
Les artistes et historiens invités participent à l’évaluation.
Bibliographie
AGAMBEN, Giorgio, Qu'est-ce que le contemporain ?, leçon inaugurale du cours de Philosophie théorétique 2005-2006 à l'université IUAV de Venise, trad. de l'ital. [Che cos' è il contemporaneo ?, Milan : Nottetempo, 2008] par Maxime Rovere, Paris : Rivages & Payot (coll. "Rivages poche / Petite Bibliothèque", n° 617), 2008.
ARDENNE, Paul, Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Paris: Flammarion, 2002; éd. rev. et crr., ibid. (coll. "Champs", n°
567), 2004
BOUCHIER, Nathalie, L'art n'est pas l'architecture : Hiérarchie, fusion, destruction, Paris : Archibooks + Sautereau, 2006.
FORMIS, Barbara, Esthétique de la vie ordinaire, Paris : Presses universitaires de France (coll. "Lignes d'art"), 2010.
HEINICH, Nathalie, Le paradigme de l'art contemporain : Structures d'une révolution artistique, Paris : Gallimard, 2014.
RANCIERE, Jacques, Le partage du sensible, esthétique et politique, Paris : La fabrique, 2000.
PEREC, Georges, L'infra-ordinaire, Paris : Seuil (coll. "La librairie du XXIe siècle"), 1989
ARDENNE, Paul, Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Paris: Flammarion, 2002; éd. rev. et crr., ibid. (coll. "Champs", n°
567), 2004
BOUCHIER, Nathalie, L'art n'est pas l'architecture : Hiérarchie, fusion, destruction, Paris : Archibooks + Sautereau, 2006.
FORMIS, Barbara, Esthétique de la vie ordinaire, Paris : Presses universitaires de France (coll. "Lignes d'art"), 2010.
HEINICH, Nathalie, Le paradigme de l'art contemporain : Structures d'une révolution artistique, Paris : Gallimard, 2014.
RANCIERE, Jacques, Le partage du sensible, esthétique et politique, Paris : La fabrique, 2000.
PEREC, Georges, L'infra-ordinaire, Paris : Seuil (coll. "La librairie du XXIe siècle"), 1989
Faculté ou entité
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en charge
LOCI