d'enseignement
Le(s) prérequis de cette Unité d’enseignement (UE) sont précisés à la fin de cette fiche, en regard des programmes/formations qui proposent cette UE.
Examen des relations entre réaction pénale et réponse visant la santé/qualité de vie.
Etude des interactions institutions-pratiques, ainsi que de l'impact des contextes dans lesquels l'intervention se déroule (prison, probation, libération conditionnelle, aide contrainte, réseaux d'intervenants)
Analyse des différents modèles possibles pour concevoir les problèmes en cause et de ceux qui concernent le traitement, ainsi que des modalités de rapport entre ces deux ordres de modèles.
Exposé des paradigmes méthodologiques majeurs dans leurs modèles théoriques, leurs principes techniques, les processus de changement auxquels ils oeuvrent et dans leurs applications en matière de délinquance (que l'on en soit auteur ou/et victime).
Illustrations par des témoignages cliniques.
Analyse des particularités dues à l'âge des intéressés (enfance, adolescence, âge adulte) ainsi qu'à la prise en charge de famille, de couple ou autre groupe.
Discussion de recherches évaluatives en matière de traitement de la délinquance
d'apprentissage
A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable de : | |
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Au terme du cours, l'étudiant sera capable de : |
La contribution de cette UE au développement et à la maîtrise des compétences et acquis du (des) programme(s) est accessible à la fin de cette fiche, dans la partie « Programmes/formations proposant cette unité d’enseignement (UE) ».
La première partie du cours (en concertation avec A. Masson dans une perspective de co-titulature) aborde le problème de la prévention, du traitement et de la thérapie ainsi que leur spécialisation à travers une catégorie dite "spécifique" de délinquant, actuellement très sensible, et qui sera considérée comme révélatrice des enjeux de la prévention et du traitement, à savoir les auteurs d'infraction à caractère sexuel. Le problème sera particulièrement étudié à partir du milieu pénitentiaire (prison et défense sociale) du point de vue d'une clinique criminologique et d'une recherche empirique sur les pratiques psychologiques et de travail social.
Le cours est structuré comme suit :
- Problème du diagnostic et de la spécialisation des stratégies de prévention et "curatives" ainsi que de l'élaboration des classifications et typologies de délinquants.
- Mise en évidence des effets de la référence au "sexuel" sur les pratiques.
- Présentation des principaux modèles thérapeutiques, de leurs présupposés et fondements.
- Analyse des discours critiques sur le traitement, les "intraitables", les "monstres" et les "négateurs".
- Examen critique des stratégies prédictives et actuarielles inscrites dans une évolution historique, scientifique et politique.
Dans la seconde partie, les troubles de l'adolescence seront convoqués comme exemplaires afin de situer les enjeux d'une intervention avant la survenue ou durant l'installation de la problématique, celle-ci nouant les dimensions psychiatriques (psychose, tr. de l'humeur, tr. de personnalité...) et sociales (décrochage, errance, désinsertion...) avec celles de la délinquance (violence, transgression, passage à l'acte...). Nous examinerons ce qu'implique une telle intrication quant à la manière de penser l'interdisciplinarité dans les pratiques.
Les thématiques étudiées seront en outre :
- la tension entre les effets identifiants (groupe cible, vulnérabilité, signes de souffrance...) et le décalage préventif ou thérapeutique ;
- le niveau de l'intervention (individuel, familial, collectif ; comportement, symptôme, vécu) et les effets à d'autres niveaux ;
- les dispositifs concrets et modes d'intervention ;
- les types d'articulation entre approches et acteurs (concertation, synergie et spécificité, travail en réseau).
des acquis des étudiants
en charge