d'enseignement
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d'apprentissage
- Intervenir en contexte scolaire, en partenariat avec différents acteurs (1.1 et 1.2),
- Exercer un regard réflexif et se projeter dans une logique de développement continu (3.1)
AA Spécifiques à cette activité : Déterminer les facteurs qui favorisent la réussite scolaire et mieux identifier les inégalités sociales.
La contribution de cette UE au développement et à la maîtrise des compétences et acquis du (des) programme(s) est accessible à la fin de cette fiche, dans la partie « Programmes/formations proposant cette unité d’enseignement (UE) ».
des acquis des étudiants
À l'issue des enseignements, chaque étudiant sera invité à présenter un examen oral (durant la session d'examen officielle) de 10 minutes devant l'enseignant. Chacun devra tirer deux questions qui porteront sur deux chapitres du cours.
Enseignement surtout ex-cathedra en petit auditoire.
La participation active des étudiants est requise de plusieurs manières : ils sont invités à poser des questions, à formuler un propos critique, et à apporter des éléments empiriques qui permettront de réfléchir dans une perspective sociologique aux inégalités scolaires en Belgique francophone.
Afin de donner aux futurs enseignants quelques outils qui leur permettront de réfléchir aux facteurs qui peuvent favoriser la réussite et l'échec scolaire dans l'enseignement secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, ce cours de sociologie de l'éducation sera centré sur la question des inégalités scolaires.
Les trois premiers cours tourneront à la fois autour de l'étude des grands rapports (Coleman, Plowden, etc.) et des courants de pensée initiés dans leur foulée (mouvements de la « school effectiveness » et de la « comprehensive school »), et de l'analyse de travaux de sociologues (Bourdieu, Boudon, Bernstein, Baudelot et Establet) français et anglais qui ont mis en évidence les grands déterminants de l'échec et de la réussite scolaire. Après avoir traité de l'impact des facteurs socioéconomiques, socioculturels et sociodémographiques, le quatrième cours s'intéressera aux travaux sur les effets de l'interaction maître-élèves et de la composition des établissements et des classes sur la réussite scolaire. La dernière séance abordera quelques politiques publiques de prévention et/ou de traitement de l'échec scolaire au Québec, aux USA, en Angleterre et en Belgique francophone. Elle se terminera par une réflexion sociologique sur les questions suivantes : les critères de mesure de l'échec et de la réussite sont-ils encore définis à l'échelon national ? Quel est le rôle de PISA ? Les plus diplômés sont-ils les plus efficaces ? La réussite et l'échec scolaire sont-ils vus de la même façon dans tous les contextes ?
-Baudelot C. & Establet R. (1972) L'école capitaliste en France. Paris : Maspéro
-Bernard P-Y. (2011) Le décrochage scolaire. Que sais-je ? Paris : PUF
-Bernstein B. (1975) Langage et classe sociale. Codes socio-linguistiques et contrôle social. Paris : Les éditions de Minuit
-Blaya C. (2010) Décrochages scolaires. L'école en difficulté. Bruxelles : De Boeck
-Boudon R. (1973) L'inégalité des chances. Paris : Armand Colin
-Bourdieu P. & Passeron J-C. (1970) La reproduction. Éléments pour une théorie du système d'enseignement. Paris : Les éditions de Minuit
-Bressoux P. (1994) « Les recherches sur les effets-écoles et les effets-maîtres. Note de synthèse », Revue française de pédagogie, 108, 91-134
-Dubet F., Duru-Bellat M. & Vérétout F. (2010) « Les inégalités scolaires entre l'amont et l'aval. Organisation scolaire et emprise des diplômes », Sociologie, 1(2), 177-197
-Duru-Bellat M. (2002) Les inégalités sociales à l'école : genèse et mythes. Paris : PUF
en charge
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d'apprentissage