Thèmes abordés |
La religion appartient à la culture humaine et a donc une portée générale pour l'homme et, singulièrement, pour l'homme réfléchissant sur sa condition. D'où particulièrement, la place de la philosophie de la religion. Cette discipline assure au croyant, loin de toute tentation positiviste (fondamentalisme, fidéisme), les conditions générales de la religion au regard de la pensée. Par ailleurs, elle propose à l'incroyant une approche de la religion en son statut de pensée dans le concert des connaissances humaines. Un cours de Philosophie de la Religion s'inspire de grands précédents (Kant, Schelling, Hegel, etc...; des théologiens quand ils s'expriment comme philosophes : Origène, Augustin, Thomas d'Aquin, etc...). Il veille à prémunir contre toute confusion entre théologie et philosophie religieuse.
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Modes d'évaluation des acquis des étudiants |
Travail de 10 pages à réaliser à partir d'une lecture de commentaire proposé en farde de lecture. Suite à l'envoi de ce travail par mail, l'étudiant recevra en retour une question sur le travail à préparer pour l'examen oral.
Exposé de la question lors de l'examen oral (15 min.).
Le travail peut être réalisé en français, en anglais, en espagnol ou en allemand, moyennant accord avec le titulaire.
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Bibliographie |
Jelen T.G. et Wilcox C., Religion and Politics in Comparative Perspective, The One, the Few, the Many, Cambridge UP, Cambridge, 2002.
Maesschalck M., Larouche J.-M., Jobin G. (éds), « La religion dans l'espace public », Numéro spécial de Ethique publique, 8/1 (2006).
Maesschalck M., « La philosophie de la religion et le tournant pragmatiste des sciences sociales », in Archivio di filosofia, LXXV/1-2 (2007), pp. 397- 412.
Maesschalck M., « Paul Ricoeur et les éthiques procédurales », in Revue d'histoire et de philosophie religieuses, 86/1, pp. 67-96.
Kanabus B. et Maréchal J. (dir.), Dire la croyance religieuse. Langage, religion et société, Bruxelles, Peter Lang, coll. Anthropologie et philosophie sociale, 2012.
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