Acquis d'apprentissage |
Le paysage architectural s'est considérablement transformé ces dernières décennies. Notre rapport à l'espace (sa fabrication, son usage) s'est modifié aussi.
Imperceptiblement nous ajustons nos comportements, nos habitudes à ces transformations. Mais est-ce que nous les comprenons vraiment ?
Est-ce dire que nous subissons ces changements, qui avec le temps deviennent profonds, dans une parfaite insouciance ?
Pour être pleinement conscient des choix que nous posons à chaque instant dans l'acte de bâtir (de la conception à la réalisation), il y a lieu de faire apparaître les mécanismes qui régissent et organisent nos sociétés. Il y a lieu d'énoncer clairement nos critères d'évaluation, sinon les valeurs intrinsèques de l'enseignement de l'architecture, et de les confronter à la réalité architecturale d'aujourd'hui.
Pour critiquer une production architecturale, il y a lieu de la comprendre à la lumière des fondements qui l'ont façonnée.
Il en va de notre participation responsable à la construction d'un civilisation humaine et durable.
Avoir une opinion, prendre position, faire des choix pleinement conscients qui permettent de développer sa propre écriture, aiguiser une éthique professionnelle, ... : tant de qualités essentielles à acquérir, pour participer pleinement à la folle aventure de l'architecture aujourd'hui.
Au-delà de l'analyse d'une oeuvre architecturale, l'étudiant est invité à se situer, se positionner, formuler une opinion à la lumière des fondements qui régissent l'architecture (rapport à la matière, sa production et sa mise en oeuvre, rapport au contexte physique, social, culturel et économique, rapport à l'édifice, sa signification, enfin rapport à l'espace : sa forme, sa structure, sa lumière, sa fonctionnalité et sa poétique).
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Bibliographie |
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- MATTHU, Roland, Du territoire à l'édifice : vers une architectonique relationnelle, éd. I.S.A. St. Luc, coll. Références XXV, 2eme édition, revue et augmentée, Bruxelles, 2005.
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