Nederlandse letterkunde : modernisme, postmodernisme, laatpostmodernisme [ LGERM2736 ]

Introduction à la littérature néerlandaise et bonne maîtrise de la langue néerlandaise (niveau avancé supérieur, B2 + en termes du Cadre européen commun de référence).

Etude approfondie de l'un ou de plusieurs des trois grands mouvements artistiques qui ont profondément marqué la littérature néerlandaise : le modernisme, le postmodernisme et le postmodernisme tardif.

Analyse scientifique de textes littéraires et de leur inscription dans le champ et l'histoire littéraire, lecture détaillée des textes théoriques écrits par les écrivains eux-mêmes (essais ou manifestes, par exemple) et de la littérature secondaire afférente au mouvement étudié.

Au terme de ce cours, l'étudiant sera capable de

- élaborer un discours critique sur l'inscription littéraire de trois grands courants ayant déterminé le visage artistique de l'Occident au cours du XXe siècle : le modernisme, le postmodernisme et le postmodernisme tardif ;
- faire preuve de la maîtrise raisonnée des différentes méthodologies d'analyse de texte déployées lors du cours.
- approfondir sa culture littéraire et médiatique ;
- interpréter les textes en développant son esprit critique mais tout en intégrant le contexte socioculturel dans cette démarche heuristique ;
- lire et rédiger des travaux scientifiques dans le domaine étudié.

Cette approche se situe dans le prolongement des cours d'histoire littéraire et de civilisation enseignés pendant les années du baccalauréat et s'appuie sur une formation en théorie littéraire.

Evaluation continue (interventions orales, discussions, workshops).

Evaluation finale sous forme d'un examen oral (présentation d'un travail écrit personnel au départ de la matière du cours).

Cours avec supports multimédias et activités interactives. Lectures et recherches préalables des étudiants afin de pouvoir participer à la discussion. Si le nombre le permet, le cours sera conçu sous forme de séminaire.

Même s'il a été malmené par Michel Foucault (1969) et déclaré mort par Roland Barthes (1968), il apparaît que la fascination pour l'auteur et son image n'a non seulement jamais vraiment tari, mais que l'on assiste aussi durant cette dernière décennie à « la mort de l'auteur mort » (Pieters, 2007), voire à la réattribution à l'auteur de la responsabilité de ses écrits (Brillendurg Wurth & Rigner, 2006). Le relativisme et l'ironie postmodernes cèderaient le pas au nouvel auteur engagé, représentant de ce que Thomas Vaessens a proposé d'appeler un « postmodernisme tardif » (« laatpostmodernisme », Vaessens, 2009).

Le cours propose de poser un regard critique sur le débat esquissé ci-dessus en cédant la parole à l'auteur, dans toute la complexité que cette notion convoque. Par l'analyse critique de l'autoreprésentation de l'auteur contemporain dans ses discours autobiographiques et par les jeux référentiels auxquels invitent ses oeuvres, nous nous interrogerons sur son identité engagée, et sur la manière dont il revendique ses écrits.

- De Martelaere Patricia, Het onverwachte antwoord, Amsterdam, Meulenhoff, 2004. (19,95 euros)

- Wiener, L.H., De verering van Quirina T., Amsterdam, Contact, 2006. (10 euros)

- Jongstra, Atte, Klinkende Ikken, Amsterdam, De Arbeiderspers, 2008. (25 euros).

Support : portefeuille de lectures, handouts, documents sur i-campus.