Identités nationales, régionales et communautaires : le cas belge II [ LHIST2322 ]

/

/

Dans la même perspective que celle mise en oeuvre dans le cours HIST 2321 " Identités nationales, régionales et communautaires. Le cas belge I ", cet enseignement s'attachera aux autres régions/communautés de la Belgique : la région de Bruxelles et les région et communauté flamandes ; la région de langue allemande et la communauté germanophone.

Au terme de cet enseignement, les étudiants auront été initiés aux dimensions nationales, régionales et communautaires de l'histoire de Belgique, dans leurs aspects les plus significatifs (culturels, sociaux, économiques et institutionnels).

Le mode d'évaluation est à déterminer conjointement avec le coordinateur (L. Courtois) et le co-titulaire (A. Minck) de l'enseignement. Il se fera sous la forme d'un examen final soit oral, soit écrit. L'évaluation portera moins sur la capacité de l'étudiant à restituer les informations présentées durant le quadrimestre qu'à formuler une réflexion indépendante et critique sur les mouvements régionaux bruxellois et flamands.

Afin d'aider l'étudiant dans cet apprentissage, nous souhaitons l'encadrer par un accompagnement didactique rapproché. Il importe en effet de mettre en oeuvre une pédagogie active rendant l'étudiant acteur du cours. Cette participation se traduit notamment par l'analyse de documents et par la lecture d'articles ou d'ouvrages de référence.

Dans le cadre de l'enseignement HIST 2322 (identités, régionales et communautaires : le cas belge II), nous avons été chargé de dispenser l'enseignement relatif aux cas bruxellois et flamands. L'objectif de notre enseignement est d'initier les étudiants à l'histoire de ces mouvements identitaires dans leurs aspects les plus significatifs (culturels, politique, socio-économiques et institutionnels). Etant donné l'importance de la question identitaire dans la crise politique et institutionnelle que connaît actuellement la Belgique, il nous paraît essentiel de ne pas limiter l'enseignement à la seule approche historique mais de l'élargir aux problématiques identitaires contemporaines. Dans cette perspective, nous souhaitons inviter plusieurs acteurs de la vie civile et politique bruxelloises afin de présenter aux étudiants leurs différentes positions par rapport aux questions identitaires régionales ou communautaires et de débattre de leurs enjeux. Etant donné le volume d'heures de l'enseignement, le cas flamand sera principalement envisagé dans sa relation avec Bruxelles.

L'enseignement s'appuiera sur plusieurs références bibliographiques dont voici une sélection :

- de Coster M., Les enjeux des conflits linguistiques : Le français à l'épreuve des modèles belge, suisse et canadien, L'Harmattan, 2007

- Deprez K. & Vos L. (éd.), Nationalisme in België. Identiteiten in beweging (1780-2000), Anvers, 1999.

- Dessouroux Chr., Espaces partagés, espaces disputés. Bruxelles, une capitale et ses habitants, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, 2008

- Dubois S., L'invention de la Belgique. Genèse d'un Etat-Nation, Bruxelles, Racines, 2005.

- Dumont H. (éd.), Belgitude et crise de l'Etat belge, Bruxelles, 1989.

- Hasquin H., "Le français à Bruxelles entre 1740 et 1780: premier essai de quantification", dans Et. sur le XVIIIe siècle, 6, 1979, 193-200;

- Hasquin H., "La francisation de Bruxelles sous la République et l'Empire: mythes et réalités", dans Et. sur le XVIIIe siècle. 16, 1989, 53-62

- Nouvelle histoire de Belgique, Bruxelles, Ed. Complexes, 4 vol.

- Martens M. (dir.), Histoire de Bruxelles, Toulouse, Privat, 1976.

- Stengers J., Histoire du sentiment national en Belgique, des origines à 1918, Bruxelles, 2000-2002, 2 vol.

- Vanhamme M., Bruxelles. De bourg rural à cité mondiale, Mercurius, Anvers-Bruxelles, 1968.

- Verniers L., Un millénaire d'histoire de Bruxelles. Des origines à 1830, Editions A. De Boeck, Bruxelles, 1965.

/