Questions spéciales d'archéologie de l'Italie et des provinces romaines [ LARKO2370 ]

Aucun.

Le cours envisage des questions approfondies et des problèmes spécifiques d'interprétation liés à la reconstruction sociale et politique des sources archéologiques concernant la ville campanienne de Pompéi, depuis sa fondation étrusque jusqu'à l'éruption du Vésuve en 79 ap. J.C. Les questions abordées concerneront des différents domaines, notamment l'urbanisme, l'architecture, les systèmes de bâti etc. pour essayer de définir un schéma interprétatif d'une ville romaine le long des siècles.

Formation avancée des archéologues qui se consacrent à l'étude de l'archéologie romaine articulée soit en Italie, le centre du pouvoir, soit dans les provinces de l'empire. Le but du cours est de développer l'esprit critique et des méthodes d'analyse de l'art (peinture, sculpture, architecture) et de la culture matérielle au sein d'une civilisation millénaire, donc fuyant à tout type d'approche d'analyse standardisée. Application soit des concepts théoriques et anthropologiques utilisés dans l'interprétation archéologique soit des sources littéraires et épigraphiques nous parvenues de l'Antiquité latine.

Examen oral à la fin de la session (10 points), évaluation continue (séminaires) (5 points) et travail personnel.

Combinaison d'exposés ex-cathedra de l'enseignant ou de conférenciers invités et de séminaires. Les séances doivent être préparées par les étudiants sur base de la lecture d'un ou plusieurs articles dont la liste est publiée au début de l'année. Ils sont d'ailleurs invités à participer de façon active à certaines séances qui peuvent prendre la forme de séminaire préparé par les étudiants. Possibilité d'organiser un séjour d'étude en Italie avec exposés par les étudiants des concepts principaux et introduction au travail de terrain. Lectures obligatoires : M. Cavalieri, Les portraits romains. Commanditaires, fonctions, emplacement, Louvain-la-Neuve 2011, pp. 64. (images à part) ; M. Cavalieri, Le portrait dans l'Antiquité: 'Plus est quam quod videatur imago', dans « Volumen ». Revue d'études antiques de l'A.S.B.L. néo-louvaniste ROMA', 1, 2008, pp. 3-31 ; R. Bianchi Bandinelli, s.v. Ritratto, dans « EAA », vol. VI, 1968, pp. 695-738.

«Nisi utile est quod facimus, stulta est gloria». La fameuse maxime latine révèle la mentalité des Romains, qui diverge en de multiples aspects avec celle grecque. En vérité, l'activité artistique digne d'un citoyen romain devait unir le decor et l'utilitas. Et alors que Philodème de Gadara, adhérant à la pensée épicurienne, dépassait la fin utilitaire de l'art revendiquant la vertu poétique, parce que tout est vrai, pourvu qu'efficacement représenté, Horace suivait la théorie péripatétique et stoïque voisine de celles de Néoptolème de Parium, pour qui l'art devait reproduire le vrai et le vraisemblable. Et Pline l'Ancien admirait la portraiture romaine qui savait fixer l'image de la gens et faisait connaître le visage des hommes célèbres.

Support : Bibliographie et séances des cours en PPT disponible sur CD Rom.