S’articulant sur l’acquis des années précédentes, la poursuite de l’apprentissage du dessin, a pour objet principal, l’étude du modèle masculin ou féminin. Toutefois, d’autres approches que celle du modèle humain peuvent être proposées suivant les nécessités pédagogiques.
La pratique spécifique du dessin à main libre requiert, de la part de l’étudiant, une disponibilité physique (main et poignet souples) et mentale afin que soient libérées toutes les facultés de perception, de sensibilité, toutes les facultés, simultanées, d’analyse et de synthèse, facultés d’observation, permettant à chacun de traduire le modèle proposé selon ses moyens propres et sa personnalité.
En l’aidant à se créer un regard critique sur son propre travail, l’étudiant accède progressivement à une lecture exacte (on dit : voir juste !) des proportions (de l’être humain) et du rapport entre elles de ces proportions.
Sont développées également la vision du volume dans l’espace, l’observation du jeu de l’ombre et de la lumière faisant vivre, surgir et fondre les volumes et le moyen de les recréer graphiquement.
Par la pratique du dessin à main libre et les interrogations qu’elle pose, le cours espère que chaque étudiant découvre un moyen d’expression et son langage propre ; ces acquisitions devenant outil de travail, de recherche et de création, servant, nous l’espérons, sa démarche d’architecte.
Ce but est cherché et, nous l’espérons, atteint par un dynamisme interne à l’atelier où se poursuit la pratique proposée, dynamisme créé par ceux qui découvrent le plaisir de dessiner et font le constat de l’ouverture infiniment riche qu’apporte le dessin.
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