Auteur(s) : Arthur KEAVENEY (Univ. of Kent, Grande-Bretagne)
Titre : The Trial of Orontas (Xenophon Anabasis I.6)
Revue : L’Antiquité Classique
Volume : 81
Date : 2012
Pages : 31-41

Abstract:
This paper considers some of the historical problems involved in Xenophon’s account of Cyrus the Younger’s execution of Orontas. It is suggested that instinct and political calculation made Cyrus endure his underling’s treachery. The composition of the bench of judges is examined and the argument advanced that the number involved (seven) added weight to the verdict and that the relationship of some of the judges to Orontas would have bound them closer to Cyrus once the death penalty had been pronounced. The essential truth of Xenophon’s account of the trial, which seems to derive from Clearchus, is accepted, although it is suggested that Clearchus may have exaggerated his role in the proceedings. The method of Orontas’ execution was one employed by other autocrats and was designed to strike terror into the disaffected.

Résumé :
Cet article traite des problèmes historiques liés au récit de Xénophon de l’exécution d’Orontas par Cyrus le Jeune. Il suggère que l’instinct et le calcul politique ont permis à Cyrus de supporter la traîtrise de son subalterne. Il étudie la composition du tribunal et soutient la thèse selon laquelle le nombre concerné (sept) a ajouté du poids au verdict, alors que les liens de certains des juges avec Orontas les auraient liés plus étroitement à Cyrus une fois la peine de mort prononcée. La vérité essentielle du récit du procès par Xénophon, qui semble dériver de Cléarque, est acceptée, bien qu’il soit suggéré que ce dernier puisse avoir exagéré son rôle. La méthode d’exécution d’Orontas fut employée par d’autres autocrates et était destinée à susciter de la terreur chez les mécontents.