Auteur(s) : Peder G. CHRISTIANSEN (Texas Tech Univ., USA)
Titre : Claudian: The Last Great Pagan Poet
Revue : L’Antiquité Classique
Volume : 78
Date : 2009
Pages : 133-144

Abstract:
This paper argues that, contrary to current consensus, Claudain’s contemporaries portray him as a poet rooted in Latin tradition. Both Augustine and Orosius invoke him as a hostile pagan witness testifying to God’s support in battle for the Christian Emperor Theodosius. Latin chroniclers identify him as a distinguished poet who gained fame in 395, when he celebrated the reconciliation of Theodosiuis and the goddess Roma. Claudian was subsequently honored with a statue as a Roman Senator and immortal poet who deserved recognition for his political judgment. His career can now be divided into an earlier phase, as a pagan poet, and a later phase, as a publicist for Theodosius’ successors in the West.

Résumé:
Contrairement à l’opinion reçue, cet article appuie le fait que les contemporains de Claudien l’ont représenté comme un poète ancré dans la tradition latine. Augustin et Orose l’invoquent tous deux comme un témoin païen hostile, témoignant toutefois du support de Dieu à l’empereur chrétien Théodose au combat. Les chroniqueurs latins en font un poète distingué qui a acquis sa réputation en 395, lorsqu’il a célébré la réconciliation de Théodose et de la déesse Rome. Claudien fut dès lors honoré d’une statue en tant que sénateur romain et consi¬déré comme un poète immortel qui méritait la reconnaissance pour son jugement politique. Sa carrière peut être divisée en une première phase, en tant que poète païen, et une phase ulté¬rieure, en tant que porte-parole des successeurs de Théodose à l’ouest.