Auteur(s) : Spyridon
TZOUNAKAS (Univ. of Cyprus, Nicosie, Chypre)
Titre : The
Reference to Archaic Roman Tragedy in Persius’ First Satire
Revue : L’Antiquité Classique
Volume : 77
Date : 2008
Pages : 91-105
Abstract:
The parody of Accius and Pacuvius in Persius’ first satire (1, 76-78)
is spoken by the satirist’s interlocutor, who attacks the roughness of
the archaic diction in favour of the smoothness that dominates the neoteric
poetry of Persius’ day. However, the poet does not defend archaic tragedy.
Besides, frequent targets of Persius’ literary criticism, such as the
high style, the search for divine and artificial inspiration, the motif of the
deplorable heroine, the adherence to mythological themes and the slavish mimesis
of Greek models, do exist even in archaic tragedy. Consequently, despite its
stylistic differences, the particular genre shares remarkable similarities with
the neo-Callimachean poetry of the Neronian period. Persius formulates the question
of his aduersarius in such a way that these similarities are revealed
implicitly and thus the satirist’s condemnation of the poetic model of
Accius and Pacuvius appears in harmony with the rest of his literary programme.
Résumé
:
La parodie d’Accius et
de Pacuvius dans la première satire de Perse (1, 76-78) est énoncée
par l’interlocuteur du satiriste qui attaque l’aridité de
la diction archaïque au profit de la douceur qui domine la nouvelle poésie
du temps de Perse. Toutefois, le poète ne défend pas la tragédie
archaïque. Ainsi, de fréquentes cibles de la critique littéraire
de Perse, tels que le style élevé, la recherche de l’inspiration
divine et artificielle, le motif de la pauvre héroïne, l’adoption
de thèmes mythologiques et la mimesis servile de modèles
grecs, existent déjà dans la tragédie archaïque. En
conséquence, en dépit de différences stylistiques, le genre
particulier partage des traits remarquables avec la poésie inspirée
de Callimaque à la période néronienne. Perse formule la
question de son adversaire de telle manière que ces similitudes apparaissent
implicitement et, dès lors, la condamnation par le satiriste du modèle
poétique d’Accius et de Pacuvius se trouve en harmonie avec le
reste de son programme littéraire.