Auteur(s) : R.D. CROMEY
(Virginia Commenwealth Univ., USA)
Titre : Apollo Patroos and the Phratries
Volume : 75
Date : 2006
Pages : 41-69
Abstract:
In our continuing reevaluation of Classical Athenian citizenship’s character,
recent scholarship has come to conclude that, to be a citizen, one also needed
membership in one of the private groups called the phratry. One proof cited
for the fact that citizenship required phratry membership is that, according
to ancient testimony, every citizen must “own”, viz., be recognized
as participating in, a cult of the phratry god Apollo Patroos. A thorough exami¬nation
of literary, epigraphic, and archaeological evidence indicates that, on the
contrary, Apollo Patroos was not a phratry god, was a civic god tangential to
private phratry life, and that his cult probably was instituted only in the
fourth century, continuing into Roman imperial times, long after phratries were
extinguished. The ‘proof’ built on Apollo Patroos’ cult is
as insubstantial as the few other hypotheses used to prove that citizenship
required phratry membership.
Résumé :
Selon la bibliographie récente
sur les composantes de la citoyenneté athénienne des Ve-IVe siècles,
il fallait être membre de l’un des groupes privés appelés
«phratries ». Parmi les « preuves » avancées,
on s’appuie sur les témoignages selon lesquels tout citoyen devait
« posséder », c’est-à-dire être reconnu
comme propriétaire d’un culte du dieu de la phratrie, Apollon Patroos.
Cependant, les sources littéraires, épigraphiques, et archéologiques
signalent que ce dieu était, au contraire, un dieu « étatique
», accessoire dans la vie de la phratrie privée, que son culte
ne s’établit qu’au IVe siècle, en se prolongeant bien
après la disparition des phratries vers 100 av. J.-C. et pendant la période
impériale. La « preuve » fondée sur le culte d’Apollon
Patroos se révèle aussi faible que les autres hypothèses
censées établir que, pour être citoyen, il fallait être
membre d’une phratrie.