Auteur(s) : J. MUÑIZ
COELLO (Univ. de Huelva, Espagne)
Titre : El proceso de Galba, las quaestiones y la justicia
ordinaria (Roma, siglos II/I a.C.)
Revue : L’Antiquité Classique
Volume : 73
Date : 2004
Pages : 109-126
Résumé
:
Galba, l’orateur et préteur
en l’an 150 av. J.-C., fut le dernier Romain de l’aristocratie à
éter jugé apud populum. Ensuite, l’oligarchie voulut
gérer sa propre justice en transformant l’ancienne quaestio,
phase préliminaire au jugement, en tribunal proprement dit et en choisissant
les iudices entre les candidats des mêmes ordines. Les
nobles contrôlaient les sentences et, de cette manière, vécurent
une justice diferente de celle qui était en vigueur pour le commun du
peuple. Cette dernière, il faut la chercher davantage dans la sévère
coercitio du triumvir que dans les proclamations des traités
écrits à l’époque
Abstract:
Galba’s trial, the quaestiones and the ordinary justice (Rom, 2nd/1st
cent. B.C.)
Galba, the orator and praetor of 150 B.C., was the latest of the Roman aristocrats
to be judged apud populum. Later on, the aristocracy managed to transform
the quaestio, originally a preliminary phase where only the evidence
was exposed, into a real trial, where the iudices were chosen among
the names submitted by those same ordines. As a result, most verdicts
were controlled by nobiles, whose sense of justice was different from
the rest of the people. This paper shows that a more accurate understanding
of popular conceptions of justice derive from the triunvir’s coercitio
than from the candid assertions made by Classical writers on the subject.