Pr Karim Asehnoune (CHU de Nantes, Hôpital Laënnec, Nantes), Dr Frédéric Aubrun (CHU de la Pitié Salpétrière, Paris), Dr Christophe Aveline (Polyclinique Sévigné, Rennes), Dr Hélène Beloeil (CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre), Dr Florent Briand (Cardiologie, CHU Jean Minjoz, Besançon), Dr Régis Bronchard (CHU Bichat, Paris), Pr Christophe Baillard (CHU Avicenne, Bobigny), Pr Yvonnick Blanloeil (CHU de Nantes), Dr Joëlle Carcey (CHU de Grenoble), Dr Michel Carles (CHU de Nice, Hôpital de l’Archet, Nice), Dr Claire Dahyot-Fizelier (CHU la Milétrie, Poitiers), Dr Arnaud Deleuze (Clinique de Mougins, Mougins), Dr Jean Luc Fellahi (Clinique Saint Martin, Caen), Pr Dominique Fletcher (CHU Raymond Poincaré, Garches), Dr Inanna Gabriel (CHU Henri Mondor, Créteil), Pr Hawa Keita-Meyer (CHU Louis Mourier, Colombes), Pr François Kerbaul (CHU la Timone, Marseille), Dr Sigismond Lasocki (CHU Bichat, Paris), Dr Yannick Le Manach (CHU La Pitié Salpétrière, Paris), Dr Eliane Melon (CHU Henri Mondor, Créteil), Pr Olivier Mimoz (CHU la Milétrie, Poitiers), Dr Alexandre Ouattara (CHU La Pitié Salpétrière, Paris), Pr Vincent Piriou (CHU Lyon-Sud, Pierre
Bénite), Dr Xavier Paqueron (Centre Clinical, Soyaux), Dr Sébastien Pili-Floury (CHU Jean Minjoz, Besançon), Pr Marc Raucoules (CHU de Nice, Hôpital de l’Archet, Nice ), Dr Jean Christophe Rigal (CHU de Nantes), Dr Bertrand Rozec (CHU de Nantes), Pr Emmanuel Samain (CHU Jean Minjoz, Besançon),
Ce référentiel formalisé d’experts a été sollicité par le Comité des Référentiels de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation en 2006. Les justifications d’un tel référentiel étaient multiples.
De nombreuses interactions médicamenteuses entre les traitements chroniques et les médicaments de l’anesthésie sont décrites. Aucune recommandation formalisée n’existe actuellement. La littérature dans ce domaine est de qualité variable, le plus souvent de faible qualité méthodologique et intéresse des médicaments souvent obsolètes. Dans le même temps, les schémas thérapeutiques proposés pour le traitement des pathologies les plus fréquentes reposent sur des arguments basés sur une médecine fondée sur des faits (evidence based medicine). Il apparaît également que la fréquence et la gravité des complications médicales postopératoires soient en rapport avec la durée de l’arrêt des traitements en périopératoire.