Polykystose rénale autosomique dominante
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(ancienne dénomination : polykystose adulte)
Prévalence estimée à 1/1.000-1/2.500 : c’est la plus fréquente des maladies rénales héréditaires. La majorité des cas (dits PKD1) sont dus à une mutation du gène PKD1 (en 16p13) qui code pour la polycystine 1; les autres sont dus à une mutation
Les kystes sont développés dans un faible pourcentage de néphrons à partir de n’importe quelle partie du tube rénal.
Critères radiologiques de diagnostic (dits de ravine) : au moins 2 kystes (sur un rein ou un kyste dans chaque rein) chez un patient de moins de 30 ans// 2 kystes dans chaque rein entre 30 et 50 ans//4 kystes dans chaque rein au-delà de 59 ans.
Forme habituelle : premiers symptômes entre 30 et 40 ans ; seuls 20 à 40% des patients évoluent vers l’insuffisance rénale terminale (dialyse).
Rare : forme néonatale avec oligoamnios, gros reins et hypoplasie pulmonaire (syndrome de Potter).
Dans l’enfance : souvent asymptomatique ; parfois tension artérielle élevée, hématurie micro- ou macroscopique, protéinurie, infections urinaires, lithiases.
Chez l’adulte :
- anévrysmes intracrâniens : 40 % des cas en cas de mutation PKD1 : un dépistage est recommandé à partir de 15 ans
- prolapsus valve mitrale : 20-30 %
- anévrysme aortique ou des artères cervicales
Atteinte hépatique inconstante et tardive : 70 % des patients de plus de 60 ans ; parfois associée à des kystes pancréatiques.
Implications anesthésiques:
traitement de l’hypertension artérielle ; vérifier la fonction rénale et l’ionogramme ; éviter accès d’’hypertension artérielle (anévrysme cérébral ?)
Références :
Mise à jour mai 2021