Parkinson à début précoce, maladie de

[MIM 300 557, 600 116, 602 404, 605 909, 606 324, 610 297, 613 643, 615 528, 616 840]

Incidence estimée à 1,5/100.000 par an chez les adultes de 30 à 50 ans.  La transmission est autosomique récessive ou dominante. On distingue :

Signes cliniques : postures dystoniques, surtout au niveau des membres inférieurs ; tremblement de repos, rigidité, peu ou pas de troubles cognitifs.

Le syndrome de Segawa (voir ce terme) est la forme la plus fréquente de dystonie dopa-sensible et produit également un syndrome parkinsonien précoce.

Traitement : agents dopaminergiques (péribidil, ropinirole, rotigotine), éventuellement L-dopa.

Dautres maladies peuvent se présenter sous forme dun syndrome Parkinsonien (voir les fiches) :

Sans oublier les syndromes parkinsoniens iatrogènes (prise de neuroleptique) ni les syndromes parkinsoniens secondaires : tumeur cérébrale, lésions vasculaires inflammatoires, myélinolyse extrapontine, intoxication au CO, au méthanol etc.


Implications anesthésiques

poursuivre le traitement; risque de dysphagie et de gastroparésie ; éviter les antagonistes des effets centraux de la dopamine : butyrophénones, métoclopramide. L’usage chronique de L-dopa peut induire de l’hypotension orthostatique et une diminution de la réponse aux vasopresseurs indirects comme l’éphédrine. Il serait donc préférable d’utiliser des vasopresseurs directs comme la phényléphrine mais les cas publiés n’ont montré aucune réaction particulière.


Références : 

-        Carrière N, Defebvre L.
Syndrome parkinsonien à début précoce : quel bilan, à quel moment ?
Neurologies 2015 ; 18 ; 75-83


Mise -à-jour décembre 2018