Paraplégie spasmodique familiale
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(Maladie de Strümpell-Lorrain, paraparésie spasmodique)Hérédo-dégénérescence spinocérebelleuse rare (prévalence estimée : 2 à 10/100.000) génétiquement hétérogène dont le mode de transmission est généralement autosomique dominant mais peut être récessif ou lié à l’X.
Formes dominantes : 8 gènes dont SPG3 sur le chromosome 14 et SPG4 en 2p24-p21.
Forme récessive : 4 gènes dont SPG7
Forme liée à l’X : gènes PLP ou L1CAM en Xq-21-q22.
Sur base de la clinique, on distingue :
- formes pures : début insidieux, en général entre 4 et 20 ans, et caractérisé par des difficultés (parfois minimes) de la marche ; en outre : réflexes ostéotendineux exagérés, Babinski bilatéral. Après quelques années apparaissent des pieds creux, des troubles de la sensibilité profonde, des signes cérébelleux, des signes sphinctériens, une amyotrophie distale et des douleurs musculaires. Une dégénérescence pigmentaire de la rétine peut être associée.
- formes complexes : le tableau des formes pures est associé à d’autres atteintes neurologiques comme, par exemple :
Le traitement est symptomatique : rééducation, antispasmodiques.
Implications anesthésiques:
éviter la succinylcholine: quelques cas de sensibilité accrue aux hypnotiques (BIS) et aux curares non-dépolarisants ont été publiés; quelques cas de blocs rachidien et péridural ont été décrits en obstétrique.
Références :
Mise-à-jour décembre 2018