Paralysie périodique thyrotoxique hypokaliémique
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[MIM 188 580, 613 329, 614 834]
Association d'une paralysie périodique hypokaliémique à une hyperthyroïdie biologique, plus fréquente chez le patient d'origine asiatique et de sexe masculin. Il est probable que l’augmentation d’activité de l’ATPase membranaire et l’augmentation de sensibilité des récepteurs β-2 adrénergiques liées à l’hyperthyroïdie sont responsables des accès de paralysie. Il est vraisemblable qu’une prédisposition génétique existe chez les patients atteints : association à des mutations du gène CACNA1S (1q32), du gène GABRA3 (Xq28) et surtout du gène KCNJ18 (17p11.2) [MIM 613 239] qui code le canal potassique Kir2.6.
Le traitement de l’hyperthyroïdie entraîne la disparition de la symptomatologie.
Implications anesthésiques:
Accès de paralysie flasque. Un traitement par β-bloquants permet d’améliorer les symptômes en attendant la disparition de l’hyperthyroïdie.
Références :
- Wong GWK, Leung TF, LO AFC, Ahuja AT, Cheng PS.
Thyrotoxic periodic paralysis in a 14-year-old boy.
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- Eve O, Soubirou J-L, Crevon L, Martinez J-Y, Escarment J.
Paralysie hypokaliémique révélant une hyperthyroïdie.
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J Clin Anesth 2006; 18: 286-92.
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Mise-à-jour juillet 2021