Néphrogénique d'antidiurèse inappropriée, syndrome

[MIM 300 539]

Rarissime : < 1/106. Transmission récessive liée à lX dune mutation du gène AVPR2 (Xq28) codant le récepteur de type V2 de larginine vasopressine. Cela entraîne dès les premières semaines de vie une incapacité du tubule rénal à diluer les urines (expression majorée de laquaporine sur le versant luminal des cellules tubulaires par activation constante du récepteur), et donc une hyponatrémie et une hémodilution. La maladie peut ne se révéler que chez ladulte, notamment chez la femme porteuse.

Signes cliniques : vomissements, céphalées, convulsions.

Biologie : hyponatrémie, Na urinaire > 30 mmol/L et taux plasmatiques bas ou indétectables darginine-vasopressine.

Traitement : restriction hydrique,  urée pour provoquer une diurèse osmotique.


Implications anesthésiques

diminution des apports hydriques et surveillance de lionogramme sanguin (Na)

Références : 

-        Cailleaux A, Mahieu F, Heinrichs C, Adamms B, Ismaili K, Brachet C.
Syndrome néphrogénique dantidiurèse inappropriée : un diagnostic précoce évite les complications dune hyponatrémie sévère.
Arch Pédiatr 2017 ; 24 : 630-3.


Mise-à-jour juillet 2017