Myotonies non-dystrophiques
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Ce sont des pathologies où la myotonie est isolée et en général associée à une hypertrophie musculaire.
On distingue :
- la myotonie congénitale (maladie de Thomsen si dominante, de Becker si récessive) : canalopathie du canal Cl- suite à une mutation du gène CLCN1 (7q35)
- la paramyotonie congénitale, canalopathie du canal sodique Nav1.4 musculaire suite à une mutation gain de fonction du gène SCN4A (17q23-25)
- les myotonies dites aggravées par le potassium qui sont des canalopathies du canal sodique Nav1.4 musculaire suite à une mutation gain de fonction du gène SCN4A (17q23-25) : myotonia fluctuans, myotonia permanens et acetazolamide-responsive myotonia
- la paralysie périodique familiale hyperkaliémique, également causée par une mutation gain de fonction du gène SCN4A (17q23-25), où une myotonie peut être présente
- le syndrome SNEL, parfois considéré comme une forme de myotonia permanens
- le syndrome de Schwartz Jampel
Traitement : mexilétine, lamotrigine.
Implications anesthésiques:
voir fiche de l’affection
Références :
- Farbu E, Softeland E, Dindoff LA.
Anaesthetic complications associated with myotonia congenita: case study and comparison with other myotonic disorders.
Acta Anaesthesiol Scand 2003; 47: 630-4.
- Stunnenberg BC, LoRusso S, Arnold WD, Barohn RJ, Cannon SC et al.
Guidelines on clinical presentation and management of nondystrophic myotonias.
Muscle Nerve 2020; 62:430-44.
- Henzi BC, Klein A.
Important considerations for children with non-dystrophic myotonia.
The Lancet Neurology 2024 ; 23 : 953-5
Muscle Nerve 2020; 62:430-44.
Mise-à-jour novembre 2024