Myopathie congénitale bénigne
|
Incidence inconnue.
Terme général et vague utilisé par certains neurologues francophones pour désigner une maladie musculaire aspécifique:
- présente dès la naissance : congénitale
- non-évolutive : bénigne
- peu symptomatique : hypotonie modérée, fatigabilité importante
- sans anomalies structurelles à la biopsie
- sans anomalie biologique : CPK dans les limites de la normale.
D’un point de vue étiologique, il peut s’agir:
- d’une variante de la normale
- du phénotype léger d’une myopathie habituellement plus sévère
- d’une myopathie congénitale dont les signes histologiques n’étaient pas encore présents au moment de la biopsie
Implications anesthésiques:
risque non évaluable d’hyperthermie maligne ou de rhabdomyolyse induite par les halogénés et/ou la succinylcholine. Utilisation de préférence d’une anesthésie totale IV à base de propofol (ou de kétamine et ou dexmédétomidine, ou d’une ALR). L’utilisation de courte durée d’un halogéné est sans doute possible.
Références :
Mise-à-jour juin 2021