Mastocytose

Incidence annuelle estimée à 1/150.000. Prolifération intra-tissulaire de mastocytes liée, dans 86% des cas, à une mutation du récepteur à activité tyrosine kinase C-KIT. Les symptômes (essentiellement cutanés et cardiovasculaires, rarement pulmonaires) sont liés à la libération de médiateurs (histamine, tryptase, prostaglandines, héparine, leucotriènes, cytokines) soit spontanément soit en réponse à des stimuli immunologiques ou non-immunologiques. Deux pics d'incidence : avant 2 ans et l'adulte jeune


Plusieurs formes cliniques.

  1. Mastocytose cutanée, plus fréquente chez l’enfant
  1. mastocytose systémique, très rares chez l'enfant
  2. mastocytose systémique associée à une pathologie hématologique, avec ou sans atteinte cutanée : leucémie myéloïde aiguë, lymphome non Hodgkinien ;
  3. mastocytoses systémiques agressives : leucémie à mastocytes, sarcome à mastocytes, mastocytome extracutané.

Certains enfants souffrant de mastocytose cutanée présentent cependant des épisodes de douleurs abdominales et/ou de diarrhée aqueuse liés à une atteinte digestive. Chez l’enfant, le pronostic de la mastocytose cutanée est bon car elle régresse spontanément vers l’âge de 2-3 ans ; seuls persistent le dermographisme et une hyperpigmentation.


Implications anesthésiques


Références : 


Mise à jour août 2019