Malin des neuroleptiques, syndrome

Rare : incidence estimée à 0,2% chez les patients sous traitement neuroleptique. Médicaments  impliqués :

Mécanisme : blocage des récepteurs dopaminergiques D2 au niveau des ganglions de la base et de l’hypothalamus et dysfonction des mécanismes de contrôle de la contraction musculaire (récepteurs ryanodine ou adjacents ?).

Signes cliniques :

Complications : rhabdomyolyse, mortalité  10-20%.

Critères diagnostiques (DMS IV) : rigidité musculaire sévère et hyperthermie associées à au moins deux des signes suivants : sueurs profuses, tachycardie, hypertension artérielle ou labilité tensionnelle, troubles de la conscience, dysphagie, mutisme, tremblements, leucocytose, élévation des CPK.

Traitement : bromocryptine et ou dantrolène (au moins 2-3 mg/kg/j pendant plusieurs jours), réhydratation, prévention de l’insuffisance rénale, ventilation


Implications anesthésiques

vérifier l’ionogramme, la fonction rénale ; bien que le lien avec l’hyperthermie maligne soit controversé, il est recommandé de prendre les mêmes précautions : éviter la succinylcholine et les halogénés (y compris le rinçage pré-anesthésique du respirateur), TIVA au propofol. Eviter les neuroleptiques : dropéridol, dompéridone, métoclopramide, alizapride.


Références : 


Mise à jour  avril 2014