MOCOD
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Acronyme en anglais de MOlybdenum COfactor Deficiency.
(MoCD)
Rare: prévalence estimée à 1/200.000 naissances. Transmission autosomique récessive. Déficit en xanthine déshydrogénase, en xanthine-aldéhyde-oxydase, en composant réducteur d’amidoxime mitochondriale et en sulfite oxydase suite à une mutation d’un des gènes responsables de la biosynthèse de la molybdène sulfurase. On distingue :
Signes cliniques :
Diagnostic rapide : tigette pour détecter des taux élevés de sulfites dans les urines
En cas de diagnostic très précoce (période néonatale) de MOCOD de type A, l’administration IV quotidienne de monophosphate cyclique de pyranoptérine (Precursor-Z) entraîne un développement neurologique et développemental quasi normal.
Implications anesthésiques:
en fonction des séquelles neurologiques ; épilepsie ; étant donné que la S-sulfocystéine, un des métabolites qui s’accumule en cas de déficit en sulfite oxydase, aurait une action excitatrice au niveau neuronal similaire au glutamate, il est possible que l’utilisation d’antagonistes du récepteur NMDA comme la kétamine soit utile chez ces patients.
Références :
- Bayram E, Topcu Y, Karakaya P et al.
Molybdenum cofactor deficiency: review of 12 cases.
Eur J Pediatr Neurol 2013; 17:1-6.
- Schwahn BC, Van Spronsen FJ, Belaidi AA, Christodoulou J, Derks TG et al.
Efficacy and safety of cyclic pyranopterin mononphosphate substitution in severe molybdenum cofactor deficiency type A: a prospective cohort study. T
The Lancet 2015; 386: 1955-63.
Mise-à-jour décembre 2015