Lipodystrophie généralisée acquise

(syndrome de Lawrence, syndrome de Lawrence-Seip)

Rare. Associe une perte de tissu adipeux et une insulino-résistance. La perte de tissu adipeux est étendue à des zones étendues du corps : visage, jambes, bras …).  Le phénotype est proche du syndrome de Berardinelli sauf que les signes en apparaissent en fin d’enfance, durant l’adolescence ou à l’âge adulteCette pathologie est plus fréquente chez la femme : sex ratio de 3/1. 

On distingue 3 types de lipodystrophie généralisée acquise :

  1. panniculite : des nodosités inflammatoires précèdent la lipoatrophie (25%)
  2. autoimmune : associée à d’autres pathologies autoimmunes : thyroïdite, hépatite, dermatomyosite
  3. idiopathique

Le traitement anti-VIH (stavudine) peut également entraîner une lipodystrophie généralisée ou localisée (visage).

Autres signes cliniques :

Traitement : metformine, insuline, hypolipémiants


Implications anesthésiques

Prise en charge de l’insulinothérapie et du risque cardiovasculaire (HTA, angor). Mesure de la TA, ECG, échographie cardiaque. Vérifier les fonctions hépatique et rénale. En cas d’hypertriglycéridémie, éviter une anesthésie totale intraveineuse à base de propofol : risque de pancréatite aiguë.

Un cas publié de retard de réveil au terme d’une anesthésie de 70 min  à base de sévoflurane. Dans un autre cas, il a été démontré que le retard de réveil (et d’endormissement) est directement lié à l’augmentation du coefficient de solubilité du sévoflurane dans le sang due à l’hyperlipidémie. 


Références : 

Mise-à-jour  avril 2014