Hémiplégie alternante de l'enfance
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Très rare : incidence estimée à 1/100.000. Association d’une hémiplégie périodique, de troubles paroxystiques et d’un déficit cognitif. Etiologie non encore connue : transmission autosomique dominante d’une mutation des gènes ATP1A3 (19q13.2) (75%) ou ATP1A2 (1q23.2). Les cas associés à une mutation du gène ATP1A3 sont plus sévères : elles entraînent un dysfonctionnement de la sous-unité á3 de l’ATPase Na/K neuronale. Cela provoque une hyperexcitabilité corticale qui peut entraîner des crises convulsives et se propager à certains noyaux du tronc cérébral (apnées). D’autres mutations du gène ATP1A3 entraînent le syndrome CAPOS et la dystonie de type 12 (voir ces termes).
Tableau clinique :
Les épisodes paroxystiques peuvent déclenchés par le stress, les variations d’intensité lumineuse, l’exposition à l’eau, certains aliments.
Traitement : seule la flunarizine semble diminuer les accès d’hémiplégie ; antiépileptiques.
Implications anesthésiques:
patient épileptique ; retard de développement ; ECG préopératoire : bradycardie ? QT court ? risque majoré de complications périanesthésiques : convulsions, apnées, troubles du rythme.
Références :
Mise-à-jour novembre 2022