Dystrophie musculaire de type facio-scapulo-huméral
|
(Dystrophie facio-scapulo-humérale, Myopathie de Landouzy-Déjérine)
Prévalence : 1/20.000. C’est la troisième myopathie héréditaire la plus fréquente. Dystrophie musculaire (histologie : fibres de tailles différentes, zone de nécrose remplacées par de la fibrose et de la graisse) de transmission autosomique dominante.
Du point de vue génétique, on distingue:
L’importance de l’atteinte musculaire est très variable et on estime qu’environ 30% des patients génétiquement atteints ne présentent pas ou très peu de signes cliniques (mosaïcisme ?).
On décrit 2 principales présentations cliniques :
Il n’y a en général pas d’atteinte des muscles respiratoires, ni bulbaires ni extraoculaires.
Une atteinte de la rétine (maladie de Coats : rétinopathie avec exsudats rétiniens) et/ou de la cochlée (surdité neurosensorielle) est fréquente. Quelques cas tachycardie paroxystique supraventriculaire et de cardiomyopathie hypertrophique ont été décrits.
L’évolution est progressive et très lente : environ 20 % des patients ont besoin d’une chaise roulante et moins de 5% finissent par avoir besoin d’une aide ventilatoire pendant le sommeil.
Implications anesthésiques:
Références :
- Gurnaney H, Brown A, Litman RS.
Malignant hyperthermia and muscular dystrophies.
Anesth Analg 2009; 19:1043-8.
- Dresner DL, Ali HH.
Anaesthetic management of a patient with facioscapulohumeral muscular dystrophy.
Br J Anaesth 1989; 62: 331-4.
Mise-à-jour octobre 2023