Dunnigan, syndrome de
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(Lipodystrophie partielle familiale de type 2, FPLD2)
Rare : 1/100.000. Lipodystrophie associée à une insulino-résistance. Transmission autosomique dominante d’une mutation du gène LMNA (1q21) qui code la lamine A/C.
La lipodystrophie est caractéristique par sa localisation : absence de tissu graisseux sous-cutané dans la partie inférieure du corps (membres, fesses et tronc) avec une accumulation du tissu adipeux au niveau du visage et du cou (« bosse de bison ») qui peut provoquer un faciès pseudo-cushingoïde.
Autres signes cliniques :
Bilan : hypertriglycéridémie, hyperinsulinémie, SGPT élevés, parfois CPK élevés, taux faibles de leptine
Traitement : metformine, insuline, hypolipémiants, parfois métreleptine en injection quotidienne
Implications anesthésiques:
Prise en charge de l’insulinothérapie et du risque cardiovasculaire (HTA, angor). Mesure de la TA, ECG (HVG, troubles du rythme ?), échographie cardiaque (cardiomyopathie ?). Vérifier la fonction hépatique. Eviter une anesthésie totale intraveineuse à base de propofol en cas d’hypertriglycéridémie : risque de pancréatite aiguë.
Dans un autre cas de lipodystrophie, il a été démontré que le retard de réveil (et d’endormissement) est directement lié à l’augmentation du coefficient de solubilité du sévoflurane dans le sang due à l’hyperlipidémie.
Références :
Mise-à-jour mai 2022