Diastème laryngé

(fente laryngée)

Rare. Anomalie congénitale due un défaut de séparation des voies aériennes et digestives au niveau du larynx et parfois de la trachée suite la croissance vers le haut du septum trachéo-œsophagien : plus cet arrêt est précoce, plus le défect est important. La classification de Benjamin et Inglis est utilisée :

Cette malformation est souvent associée à :

Sur le plan clinique : symptômes difficiles à distinguer d’une fistule œso-trachéale avec ou sans atrésie de l’œsophage, d’un reflux gastro-œsophagien, d’une paralysie des cordes vocales ou d’une incoordination de la déglutition : un stridor, une raucité de la voix, une hypersialorrhée, une dyspnée, des troubles de la déglutition avec accès de toux et cyanose, notamment lors des essais d’alimentation, des infections pulmonaires répétées.

Dans les formes modérées (types I et II), le diagnostic repose sur une laryngoscopie soigneuse qui montre une fente postérieure inter-aryténoïdienne qui peut passer inaperçue si on n’utilise pas un palpateur ou un trachéoscope pour explorer la commissure laryngée postérieure. Dans les formes sévères, le diagnostic initial est souvent posé lorsqu’une sonde endotrachéale placée entre les cordes vocales se retrouve dans l’œsophage.

Le traitement définitif consiste à séparer la trachée de l'œsophage et plusieurs approches sont possibles en fonction du type de diastème :


Implications anesthésiques



A : normal : B : B type I, C, type II, D type III, D type IV


Références : 


Mise-à-jour  novembre 2017