Cushing, syndrome ou maladie de

Prévalence estimée à 1/26.000.

Il sagit de  lensemble des manifestations cliniques produites par une exposition chronique à un excès endogène de glucocorticoïdes. Les causes peuvent en être regroupées en 2 catégories :

syndrome de Cushing-ACTH dépendant (environ 85 % des cas) : les surrénales sont stimulées par une sécrétion excessive et inappropriée dACTH. Dans environ 80 à 85 % des cas, lACTH est sécrétée par une tumeur bénigne développée à partir de cellules corticotropes hypophysaires, cest la maladie de Cushing. Dans les autres cas, lACTH est dorigine ectopique, produite par une tumeur endocrine non hypophysaire (syndrome de Cushing paranéoplasique). Une sécrétion ectopique de corticolibérine (CRH) est très rarement associée.

syndrome de Cushing-ACTH indépendant (environ 15 % des cas) : la sécrétion surrénalienne est autonome, indépendante de lACTH. Dans 2/3 des cas, il sagit dune tumeur surrénalienne unilatérale, bénigne (adénome corticosurrénalien). Dans environ 1/3 des cas, il sagit dune tumeur maligne (cancer corticosurrénalien). Dans environ 1% des cas, il sagit dune atteinte bilatérale primitive en rapport avec une hyperplasie macronodulaire (AIMAH, ACTHIndependent Macronodular Adrenal Hyperplasia) ou une dysplasie micronodulaire pigmentée des surrénales (PPNAD, Primary Pigmented Nodular Adrenal Disease) (voir complexe de Carney).

Symptômes : obésité souvent tronculaire, hypertension artérielle, troubles de la glycorégulation, les troubles de lhumeur. Il faut y penser en cas de signes

Il arrive quune tumeur surrénalienne dorigine corticale soit découverte fortuitement (incidentalome surrénalien) : il faut alors rechercher des stigmates biologiques éventuels.


Implications anesthésiques

obésité, difficulté daccès veineux périphérique (veines petites et fragiles), peau fragile, ostéoporose.

Références : 

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Mise-à-jour  avril 2018