BECOP

Acronyme en anglais de Bening Epilepsy of Childhood with Occipital Paroxysms

(Epilepsie avec paroxysmes occipitaux)

Lépilepsie du lobe occipital est rare. Elle touche autant les garçons que les filles, et débute à un âge moyen de 7 ans et demi avec des extrêmes entre 2 et 17 ans, donc plus tard quen cas de syndrome de Panayiotopoulos (voir ce terme). Dans un tiers des cas, on retrouve des antécédents familiaux et dans 16 % des cas la notion de migraines. La sémiologie clinique est constituée de signes visuels et non visuels. Les signes visuels surviennent au moment de la crise : amaurose, sensations visuelles élémentaires telles que des phosphènes occupant tout ou une partie du champ visuel. Les hallucinations visuelles complexes sont rares. Les signes non visuels se présentent habituellement après la symptomatologie visuelle : crise hémiclonique dans presque la moitié des cas. Il peut sagir de crises partielles complexes ou de crises généralisées tonico-cloniques.

EEG: en période post-critique, il est caractérisé par des décharges de pointe -ondes ou de pointes sur les deux lobes occipitaux. Il sagit de pointes survenant de façon rythmique de 1 à 3 cycles/ seconde. À louverture des yeux, il y a une disparition quasi complète des images paroxystiques ; lhyperpnée nest pas activante, ni la stimulation lumineuse intermittente. Traitement : le traitement par la carbamazépine ou le valproate peut être proposé. Évolution : dans 60 % des cas, le contrôle des crises est obtenu demblée en monothérapie et les crises disparaissent à la puberté.


Implications anesthésiques

prise en charge dun enfant épileptique


Références : 

-         Tritakarn T, Teeratchanan T. 
Acute rhabdomyolysis and cardiac arrest following succinylcholine in a patient with Parry-Romberg syndrome. 
Anaesth Intensive care  2011; 39(1):135-136


Mise -à-jour juin 2016