Albers-Schönberg, maladie de 

(maladie des os de marbre, ostéopétrose)

Ostéopathie de transmission autosomique dominante ou récessive. Elle est due à un déficit en ostéoclastes qui empêche la résorption osseuse


Plusieurs formes :

-        autosomique dominante type I (OPTA1) [MIM 607 634]: mutation du gène LRP5 (11q13.2) diminution des ostéoclastes ; le risque de fracture est faible et cest surtout la voûte du crâne qui est atteinte ; peu symptomatique mais peut entraîner des douleurs et une surdité progressive

-        autosomique dominante type II (OPTA2) [MIM 166 600], maladie dAlbers-Schönberg proprement dite): mutation du gène CLNC7 (16p13) prolifération de larges ostéoclastes  polynucléés ; prévalence denviron 1/20.000 ; lostéosclérose atteint principalement la base du crâne et les vertèbres ; le risque de fracture est important ; généralement découverte à l'âge adulte

-        autosomique dominante type III (OPTA3) [MIM 618 107], mutation du gène PLEKHM1 (17q21) qui peut également causer une forme récessive appelée OPBT6; cette forme est peu symptomatique mais entraîne une arthrose précoce ; la chirurgie osseuse est plus difficile et plus sanglante que sur un os normal.


Des formes autosomiques récessives (voir Ostéopétroses autosomiques récessives) dont:


-        autosomique récessive bénigne ou OPTB3 : sclérose osseuse, calcifications cérébrales et acidose tubulaire, due à une mutation du gène CA2 (8q21)

-        autosomique récessive dite « ostéopétrose maligne » ou OPTB1 (prévalence : 1/250.000) due à une mutation du gène TCIRG1 (11q13.2) qui entraîne une fonction suboptimale des ostéoclastes, et qui se présente  avec



Implications anesthésiques

Positionner attentivement car risque de fractures pathologiques dans toutes les formes. Intubation difficile (hypoplasie mandibulaire). Dents branlantes. Hypocalcémie. Parfois pancytopénie (ostéopétrose « maligne ») nécessitant une greffe de moelle osseuse (curative).


Références : 


Mise à jour: janvier 2019